Turcs (peuple)

Les Turcs ou les Turcs d'Anatolie (en turc : sg. Türk, pl : Türkler) sont un sous-groupe ethnique des peuples turciques, vivant majoritairement en Turquie et dans les anciennes possessions de l'Empire ottoman où des minorités turques se sont maintenues (Bulgarie, Chypre, Géorgie, Grèce, Irak, Kosovo, Macédoine du Nord, Roumanie et Syrie). En outre, en raison de la migration, une importante communauté turque a été établie en Europe occidentale (en particulier en Allemagne, en France, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l'Autriche, la Belgique et le Liechtenstein), ainsi qu'en Australie, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et dans l'ancienne Union soviétique.

Cet article concerne le peuple de Turquie. Pour les peuples turcs, voir Peuples turcs.
Turcs
(de gauche à droite et de haut en bas) : Mehmed IIMustafa Kemal AtatürkBesim Ömer Akalın (en)Mehmet ÖzAziz SancarHalide Edib AdıvarAyten Arcasoy (tr)Güler SabancıBeyza ArıcıDemet Evgar (en)

Populations significatives par région
Turquie entre 56 000 000 et 60 000 000 (estimation) (2017)[1]
Allemagne 2 852 000[2]
France 1 000 000 (estimation) (2016)[3]
Bulgarie 588 318 à 800 000[4],[5],[6]
Royaume-Uni 500 000[7],[8],[9]
Pays-Bas 396 414 à 500 000[10],[11],[12],[13]
Autriche 350 000 à 500 000[14],[15]
Chypre du Nord 280 000[16],[17]
Belgique 200 000[18],[19],[20]
États-Unis 196 222 à 500 000[21],[22],[23],[24]
Russie 109 883 à 150 000[25]
Kazakhstan 104 792 à 150 000[26],[27]
Irak 500 000 à 3 000 000[28],[29],[30]
Arabie saoudite 150 000 à 200 000[31],[32]
Syrie 100 000[33]
Suède 100 000 à 150 000[34],[35]
Macédoine 77 959[36],[37],[38],[39]
Suisse 70 440[40]
Australie 66 919 à 150 000[41],[42],[43],[44]
Jordanie 60 000
Liban 50 000 à 200 000[45],[46],[47],[48]
Libye 50 000
Grèce 49 000 à 130 000[49],[50],[51],[52]
Autres
Régions d’origine Asie centrale
Langues Turc
Religions Majoritairement Islam[53],[54],[55],[56] (Sunnisme, Alévisme et Chiisme duodécimain), minorités irréligieuses[53],[57], chrétiennes[58] et juives[59]
Ethnies liées Autres peuples turcs[60]

Le terme Turcs désigne également les citoyens de la République de Turquie.

Étymologie

Le nom de Türk ou Turc (ancien turc : Türük[61],[62] ou Kök Türük[61],[62] ou Türk[63]) est utilisé par les peuples turcs et non-turcs pour désigner les sujets de l'empire Göktürk. Par la suite, il a été adopté comme un ethnonyme générique désignant la plupart sinon la totalité des tribus turcophones d'Asie centrale par les peuples musulmans avec lesquels elles sont entrées en contact. L'époque impériale a également fourni un héritage de l'organisation politique et sociale qui, dans sa forme turque, est devenu le patrimoine commun des groupements turcs d'Asie centrale.

Origines

Origines mythologiques

Jean Lemaire de Belges, dans le livre III des Illustrations de Gaule et singularitez de Troye, rapporte que certains Turcs se vantent d'une ascendance troyenne et que, selon Vincent de Beauvais, ils sont issus d'un certain Turcus, fils de Troïlus[64].

Origines historiques

Les Göktürks en 600 apr. J.-C.

Au premier millénaire de notre ère, les Turco-Mongols vivaient probablement en chasseurs-cueilleurs en Sibérie orientale[65], sur le cours supérieur du fleuve Amour. Les Mongols, les Toungouses et les Turcs ne faisaient qu'un. Tandis que les Toungouses restaient, les Mongols et les Turcs s'établirent dans les régions steppiques voire désertiques au Nord de la Chine, où ils devinrent donc nomades[66]. Pendant toute l'Antiquité, les Turco-Mongols vécurent en guerriers nomades, faisant régulièrement des raids en Chine, et établissant de temps en temps des empires éphémères, dirigés par des hommes de guerre forts mais s'effondrant dès la mort de ceux-ci[67]. Les hommes se divisaient alors en multiples tribus, ce qui les rendait beaucoup plus vulnérables. À l'instar des Romains, les Chinois se servaient parfois d'une de ces tribus pour s'en protéger d'une autre.

Les Turcs comme les Mongols ont conquis de nombreuses terres en Occident. Certains peuples de ces deux cultures se retrouvent en Europe (Huns), où à l'Ouest de l'Asie, d'autres sont restés attachés à leur terres comme les Kazakhs et Kirghizes (Turcs) ou certains Mongols. De manière progressive, les Mongols retournèrent dans leurs terres natales ou se fondirent soit aux Turcs avec qui ils partageaient la même origine et langue, soit aux Iraniens de par la proximité du territoire perse. Une bonne part des Mongols se convertirent au bouddhisme réformé au XVe siècle.

Les Turcs, de la dynastie Seldjoukide puis Ottomane, s’installèrent en Anatolie à partir de XIe siècle. Mais l’histoire des Turcs commence bien plus tôt dans les steppes d’Asie centrale et leur histoire, fort riche, dépasse de beaucoup les frontières de l’actuelle Turquie. Des sources chinoises mentionnent des tribus qui, dès le deuxième millénaire av. J.-C., nomadisent dans les steppes entre la Chine du Nord et le lac Baïkal, dans la région de l’Orkhon et de la Selenga, au nord de l’actuelle Mongolie. Ces Turcs étaient des nomades, pasteurs, chasseurs, excellents cavaliers et vivaient sous la tente, organisés en tribus et en clans sous l’autorité d’un Khan (chef).

Selon les sources chinoises, les nomades des steppes étaient installés dans la première moitié du premier millénaire entre le lac Balkhach et la mer d’Aral. Vers 600 apparaît une fédération de neuf tribus turques, les dokuz Oghuz (9 Oghuz) dont la plus puissante est composée de dix clans, les Dix Uigur « alliés ».

Les premiers peuples connus dans l’histoire sous le nom de « Turcs » sont appelés par les historiens chinois T’ou-kiu, transcription de « türük » (fort). En 552, ils fondèrent autour de l’Orkhon le premier empire turc qui s’étend du lac Balkhach au Baïkal. Ils sont qualifiés de « gök » (ciel) car ils revendiquent une origine céleste, divine. Les T’ou-kiu sont considérés comme les fondateurs de la littérature turque : On leur doit le premier document connu en langue turque, les inscriptions de l’Orkhon (vers 735), textes à caractère épique et poétique inscrits sur des stèles, en caractères runiques.

La religion de ces Turcs, qu’ils partagent avec leurs voisins mongols, est le tengrisme. L’univers est conçu comme trois zones superposées : le ciel, la terre et le monde souterrain reliés par un axe cosmique, pilier sur lequel repose le ciel. L’homme doit s’intégrer au cosmos, à la nature. La montagne joue un rôle important car elle touche les cieux, de même que le puits qui communique avec le monde souterrain et l’arbre cosmique dont les branches s’élèvent vers le ciel et les racines qui s’enfoncent sous terre.

Les Turcs avaient aussi des croyances de type totémique : parmi leurs grands mythes d’origine, le loup qui descend des montagnes pour chercher sa proie dans les villes, à l'image des nomades des steppes qui effectuaient des razzias sur les populations sédentaires.

Au VIIIe siècle, les Turcs sont installés en Mongolie où ils ont fondé l’État des Ouïghours.

Les tribus turques s’éloignent bientôt définitivement de leur région d’origine, et leur histoire se différencie de celle des Mongols. Alors que ces derniers se dirigent vers l’est, les Turcs se déplacent progressivement vers l’ouest où ils entrent en contact avec l’islam dès le IXe siècle par l’intermédiaire de la dynastie des Samanides, installés au Xe siècle en Transoxiane (capitale Boukhara, actuel Ouzbékistan). Soldats ou prisonniers dans l’armée samanide, les Turcs s’islamisent. À la fin du Xe siècle, les Turcs occupent une place de premier plan dans le monde islamique.

Les Turcs actuels, présents dans l'actuelle Turquie, sont issus d'un grand brassage de populations. Quand ils apparaissent aux frontières de l'empire byzantin aux Xe et XIe siècles, ils ont le profil et la couleur de peau des asiatiques, donc ils sont assez semblables aux peuples qui vivent près de la Mongolie. Au fur et à mesure qu'ils avancent dans l'empire byzantin (bataille de Mantzikert en 1071), certains font souche, par exemple en Anatolie. Il y a alors des unions, plus ou moins forcées avec les autochtones (Grecs, peuples anatoliens dont Kurdes, Arméniens), qui vont donner les caractéristiques du peuple turc actuel. Il y eut aussi des unions avec des esclaves, car chaque ville prise donnait lieu à des pillages et à un tribut. Plus tard va être instauré le système des Janissaires où l'aîné d'une fratrie d'enfants d'une famille d'origine chrétienne (Grecs, Serbes, Bulgares...) était élevé dans une famille musulmane pour en faire un guerrier au service du sultan. Avant de tomber en désuétude au XVIIIe siècle, les sultans avaient tout de même plusieurs dizaines de milliers de Janissaires, ce qui n'était pas un chiffre négligeable. Un Janissaire restait militaire jusqu'à ses 35 ans environ, et après, il se fondait dans la société civile. Il y eut plusieurs centaines de milliers de Janissaires issus de familles chrétiennes entre le XVe siècle et le XVIIe siècle, et ce système existait déjà bien avant la prise de Constantinople en 1453. Il y eut de nombreux Grecs qui furent intégrés à la culture turque, et avec les générations, ils abandonnèrent la langue hellénique et la religion orthodoxe pour l'Islam (ex. : une grande partie des habitants de Constantinople, dès 1453). Aujourd'hui, en Turquie, parler des origines ethniques est un sujet délicat, pour des raisons politiques et historiques. À l'abolition du sultanat, un système laïc fut instauré pour résoudre en partie ce sujet délicat. D'un point de vue officiel, en Turquie, la langue est le turc, le peuple dominant sont les Turcs, et la religion dominante est l'Islam, ciment culturel du pays. L'armée, enfin, est garante des institutions.

Culture

Les Turcs ont une culture très diversifiée qui est un mélange de différents éléments du turc Oguz, des Anatoliens, des Ottomans et de la culture et des traditions occidentales depuis le début de l'occidentalisation de l'Empire ottoman. La culture turque est mélangée avec celles des peuples qui habitent les zones de leur migration d'Asie centrale vers l'Ouest.

Notes et références

  1. (en) « The World Factbook » (consulté le 12 juillet 2018)
  2. (de) « Publikation - Bevölkerung - Bevölkerung mit Migrationshintergrund - Ergebnisse des Mikrozensus - Statistisches Bundesamt (Destatis) », sur Destatis.de (consulté le 12 décembre 2017)
  3. « Turcs », sur histoiredumonde.net, (consulté le 28 avril 2017)
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  5. Sosyal 2011, 369.
  6. Bokova et Boscoboinik 2010, 170.
  7. Home Affairs Committee 2011, 38
  8. « UK immigration analysis needed on Turkish legal migration, say MPs », The Guardian, (lire en ligne, consulté le 1er août 2011)
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  11. « Dutch Queen Tells Turkey 'First Steps Taken' On EU Membership Road » [archive du ], sur nisnews.nl (consulté le 16 décembre 2008)
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  61. Kultegin's Memorial Complex, TÜRIK BITIG Khöshöö Tsaidam Monuments
  62. Bilge Kagan's Memorial Complex, TÜRIK BITIG Khöshöö Tsaidam Monuments
  63. Tonyukuk's Memorial Complex, TÜRIK BITIG Bain Tsokto Monument
  64. Jean Lemaire de Belges, Les illustrations de Gaule et singularitez de Troye, par Maistre Iean le Maire de Belges. Avec La couronne Margaritique, & plusieurs autres oeuvres de luy, non iamais encore imprimees, Par Iean De Tournes, (lire en ligne)
  65. Histoire des Turcs de Jean-Paul Roux, éditions Fayard, page ?
  66. chapitre fondé sur l'Histoire des Mongols de Jean Paul-Roux, éditions Bayard
  67. L'Empire des Steppes de René Grousset, Payot

Voir aussi

Bibliographie

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  • (en) Levent Sosyal, « Turks », dans Jeffrey Cole, Ethnic Groups of Europe: An Encyclopedia, ABC-CLIO, (ISBN 1598843028). .
  • (en) Irena Bokova et Andrea Boscoboinik, « Reconstructions of Identities: Regional vs. National or Dynamics of Cultrual Relations », dans François Ruegg, From Palermo to Penang: A Journey Into Political Anthropology, LIT Verlag Münster, (ISBN 3643800622). 
  • Jean-Paul Roux, Histoire des Turcs : Deux mille ans du Pacifique à la Méditerranée, Fayard (ISBN 2213640653). 
  • (en) Evelyn N. Farkas, Fractured States and U.S. Foreign Policy: Iraq, Ethiopia, and Bosnia in the 1990s, Palgrave Macmillan, (ISBN 978-1403963734). .
  • (en) MaryLee Knowlton, Macedonia, Marshall Cavendish, (ISBN 978-0-7614-1854-2, lire en ligne). 
  • (en) Bill Park, Turkey's policy towards northern Iraq: problems and perspectives, Taylor & Francis, (ISBN 978-0-415-38297-7). 
  • (tr) Metin Akar, « Fas Arapçasında Osmanlı Türkçesinden Alınmış Kelimeler », Türklük Araştırmaları Dergisi, vol. 7, . 
  • (en) Kemal H. Karpat, Studies on Turkish Politics and Society: Selected Articles and Essays, BRILL, (ISBN 978-9004133228). .
  • (en) David L. Phillips, Losing Iraq: Inside the Postwar Reconstruction Fiasco, Basic Books, (ISBN 978-0-465-05681-1). 
  • (en) Ayşegül Aydıngün, Çiğdem Balım Harding, Matthew Hoover et Igor Kuznetsov, Meskhetian Turks: An Introduction to their History, Culture, and Resettelment Experiences, Center for Applied Linguistics, . 
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  • (en) Republic of Macedonia State Statistical Office, Census of Population, Households and Dwellings in the Republic of Macedonia, 2002, Republic of Macedonia – State Statistical Office, , pdf (lire en ligne). 
  • (en) King Baudouin Foundation, « Diaspora philanthropy – a growing trend », dans Turkish communities and the EU, King Baudouin Foundation, . .

Articles connexes

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