Saint-Gobain

Saint-Gobain est une entreprise française spécialisée dans la production, la transformation et distribution de matériaux.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Gobain (homonymie).

Compagnie de Saint-Gobain

Logo officiel du Groupe Saint-Gobain

Le siège social du groupe à Courbevoie.

Création 1665
Dates clés 1971 : Fusion avec Pont-à-Mousson
1996 : Rachat du groupe Point P
Fondateurs Colbert
Forme juridique Société anonyme
Action Euronext : SGO
Slogan Saint-Gobain conçoit, produit et distribue des matériaux et des solutions pensés pour le bien-être de chacun et l’avenir de tous.
Siège social Courbevoie
 France
Direction Pierre-André de Chalendar, PDG
Directeurs Pierre-André de Chalendar
Actionnaires Autres institutionnels étrangers : 55,1 %
Institutionnels français : 22.2 %
Actionnaires salariés : 7,4 %
Individuels : 6,7 %
BlackRock: 5,7 %
Wendel : 2,5 %
Ecu dynamique : 0,001 %
Autodétention : 0,4 % (2017)[1]
Activité Producteur, transformateur et distributeur de matériaux de construction
Filiales Saint-Gobain Glass, Saint-Gobain Sekurit, Norton, Saint-Gobain SEFPRO (en), British Gypsum, CertainTeed, Ecophon, Eurocoustic, Gyproc, Isover, Saint-Gobain PAM, Placoplatre, Rigips, Weber, Groupe Lapeyre, La Plateforme du bâtiment, Décoceram, Point.P, France pare brise
Effectif 180 001 (2018)
Site web Site officiel

Capitalisation 20 348 millions d'euros (octobre 2019)
Chiffre d'affaires 41,8 milliards d'€ (2018)[2]
Affiche par Hugo d'Alesi pour les engrais produits par Saint-Gobain.

Fondée en 1665 par Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) sous le nom de Manufacture royale des glaces, l'entreprise est présente dans soixante-sept pays et emploie en 2018 près de 180 000 personnes.

Historique

De Louis XIV à l'après-guerre

La Manufacture royale de glaces de miroirs est créée en 1665 sous le règne de Louis XIV par son ministre des finances Jean-Baptiste Colbert, afin de donner à la France une dépendance moindre aux productions de verre vénitiennes.

Entre 1678 et 1684, la compagnie participe à la construction de la galerie des Glaces du château de Versailles. En 1693, elle s'établit en Picardie à Saint-Gobain (aujourd'hui dans le département de l'Aisne), sur le site de l'ancien château médiéval. Cette implantation est motivée par le besoin de conserver le secret industriel, mais plus encore par les besoins en bois énergie. En effet, dans les années 1770, la glacerie est l'établissement industriel qui consomme le plus de bois en France (près de 30 000 stères par an). Ces besoins considérables conduisent à un véritable façonnement des paysages forestiers, gérés presque exclusivement pour répondre à la demande industrielle[3].

Pierre Francois Geoffrin est l'un des dirigeants de la Manufacture royale de glaces de miroirs au XVIIIe siècle, et son épouse et sa fille en deviendront actionnaires à son décès. La célèbre Madame Geoffrin utilisera son salon littéraire connu dans toute l'Europe, et sa fille, la marquise de La Ferté-Imbault, sa position à Versailles à la cour de Louis XV, pour obtenir le renouvellement des privilèges de la Manufacture. Ces privilèges disparaîtront à la Révolution.

La Manufacture passe la révolution industrielle en se dotant d'une fabrique de soude artificielle en 1806. Elle change de statut en 1830, pour devenir une société anonyme. En 1858, elle fusionne avec les Manufactures de glaces et verres de Saint-Quirin, Cirey et Monthermé de la famille Guaita (Chevandier de Valdrome[4], Roederer, Guaita)[5]. En 1866, la Société des Manufactures des glaces et produits chimiques de Saint-Gobain, Chauny et Cirey acquiert la fabrique d’acide sulfurique de John Frédéric Boyd située rue du Landy à Aubervilliers. En 1872, elle fusionne avec la Société Perret et fils, pour exploiter de la pyrite de fer, nécessaire à l'élaboration de la soude blanche[6].

En 1913, c'est, avec Schneider, l'une des deux entreprises industrielles figurant au palmarès des vingt premières capitalisations françaises[7]. En 1936, Saint-Gobain devient la huitième capitalisation boursière française, après la montée en puissance des sociétés industrielles françaises à la Bourse.

Saint-Gobain fonde, en 1924, avec les Papeteries Navarre, la Société de la Cellulose du pin dont la papeterie se situe à Facture, commune de Biganos (Gironde). Saint-Gobain, recentre ses activités en revendant sa branche papeterie en 1994 au groupe Smurfit[8].

Années 1960 à 2000

Malgré un chiffre d'affaires toujours favorable, les années 1960 sont difficiles pour Saint-Gobain, du fait des marges bénéficiaires qui s'affaiblissent, du taux d'endettement qui s'accroît, de l'actionnariat qui devient dispersé et d'une chute du cours de l'action de 86 % entre 1960 et 1967[9].

C'est dans ce contexte qu'en décembre 1968 Boussois-Souchon-Neuvesel (BSN) lance sur l'entreprise une OPA, qui échoue[10], la laissant exsangue et à court de disponibilités. La société Pont-à-Mousson SA compte, à ce moment-là, d'importantes disponibilités et une prestance dans le secteur de la sidérurgie (leader mondial du tuyau en fonte), qui lui confèrent le poids rendant possible une fusion avec Saint-Gobain. Celle-ci se prépare durant toute l'année 1969 et est effective en juin 1970[11]. Cette fusion, fortement encouragée par le gouvernement de Georges Pompidou[réf. souhaitée], donne naissance à un groupe d'envergure mondiale. Si, au départ, Pont-à-Mousson avait plus de poids dans le groupe — c'est le PDG de Pont-à-Mousson qui dirigea Saint-Gobain durant les 10 premières années après la fusion et la réforma de fond en comble[12] — la situation s'est inversée depuis et Saint-Gobain PAM (nouveau nom de la filiale Pont-à-Mousson) n'est plus qu'une filiale entre d'innombrables autres du groupe Saint-Gobain. Le seul signe encore apparent de la fusion est la présence du pont, symbole de Pont-à-Mousson, dans son logo[13].

Le groupe est nationalisé en 1982[14] par le gouvernement Mauroy. Il est à nouveau privatisé en 1986.

À partir des années 2000

Les activités de fabrication de conditionnement, principalement en verre, pour l'agroalimentaire, les boissons, la parfumerie prennent le nom de Verallia depuis 2010[15]. Cette branche représentait fin 2009 15 000 salariés, 25 milliards de bouteilles et de pots fabriqués, 59 usines et 6 centres techniques et de R&D. Le groupe tente depuis 2011 de se recentrer sur les métiers de l'habitat et veut donc se séparer de sa branche conditionnement en faisant entrer Verallia en bourse. Le marché n'ayant pas été propice depuis, cette entrée en bourse ne s'est pas encore faite.

À la mi-2014, Saint-Gobain vend les activités en Amérique du Nord de Verallia pour 1,5 milliard d'euros à Ardagh[16].

Panneau de protestation contre la vente de la verrerie de Vauxrot à Cuffies (Verallia), en juin 2015.

En juin 2014, Saint-Gobain annonce l'acquisition de Phoenix Coating Resources, qui fabrique de la céramique pour l'aéronautique, qu'elle intégrera à sa division Matériaux Céramiques[17]. Cette acquisition permet au groupe de se renforcer dans l'aéronautique, et de devenir fournisseur du moteur LEAP de CFM International[18].

Le , l'entreprise annonce la prise de contrôle du suisse Sika (leader des produits chimiques destinés à la construction) grâce à l'achat d'un holding détenant 16,1 % du capital et 52,4 % des droits de vote de l'industriel[19]. En mai 2018, Saint-Gobain signe un accord complexe avec Sika, mettant fin à leur conflit liée à cette tentative d'acquisition. À la suite de cet accord, Saint-Gobain acquiert une participation de 17 % dans Sika[20].

En juin 2015, Saint-Gobain annonce la vente de sa filiale Verallia, qui fabrique des emballages en verre, au fonds d'investissement Apollo Global Management pour 2,95 milliards d'euros[21],[16]. À compter d'octobre 2015, les filiales d’Apollo Global Management et BPI France détiennent respectivement 90 % et 10 % du capital de Verallia[22]. En juillet 2015, Saint-Gobain acquiert les 49 % qu'il ne détenait pas dans Cipta Mortar Utama, entreprise indonésienne de petite taille spécialisée dans les mortiers[23].

En octobre 2016, Saint-Gobain annonce l'acquisition de E-Mix, entreprise singapourienne spécialisée dans les mortiers, pour 104 millions d'euros[24]. En décembre 2016, Saint-Gobain annonce avoir acquis 100 % du capital de la société roumaine Pietta Glass Working, spécialisée dans la transformation verrière[25].

Le 27 juin 2017, Saint-Gobain ainsi que son ex-filiale Verallia ont été touchés par une attaque informatique majeure[26]. Le 19 décembre 2017, Saint-Gobain annonce qu'elle va racheter le norvégien Per Strand[27].

En novembre 2019, Gaint Gobain annonce l'acquisition Continental Building Products, une entreprise américaine spécialisée dans le plâtre, pour 1,4 milliard de dollars[28].

Début décembre 2019, Saint-Gobain annonce doubler sa production de laine de verre pour répondre à une forte demande en termes d'isolation[29]. Une nouvelle ligne de fabrication est ainsi inaugurée à Chemillé, dans le Maine-et-Loire[30]. Saint-Gobain a consenti un investissement de 35 millions d'euros après avoir dû importer de la laine de verre l'année précédente en raison d'une trop forte demande, particulièrement dans l'ouest de la France[31].

Domaines d'activité et produits

Cartes des pays où sont implantés les sites de production Saint-Gobain dans le monde.

En 2014, les métiers de Saint-Gobain sont organisés en trois pôles (chiffres retraités hors Verallia)[32] :

  • Distribution de matériaux (49 %) : détention d'un réseau de 4 200 points de vente. Notamment les enseignes Point.P, Lapeyre, Jewson (en) et Graham au Royaume-Uni, Raab Karcher (en) en Allemagne, Dahl en Scandinavie et La Plateforme du bâtiment en France, Europe centrale et orientale et Brésil ;
  • Produits pour la construction (27,5 %) : plâtre, isolation, mortiers industriels, canalisations ;
  • Matériaux innovants : matériaux haute performance (8 %) et vitrage (bâtiment, automobile avec Sekurit) (23,5 %).

Le chiffre d'affaires par zones se ventile entre la France (27 %), les autres pays d'Europe occidentale (42 %), l'Amérique du Nord (12 %) et les pays émergents plus l'Asie (19 %)[33].

Quelques exemples de produits[34] :

  • Vitrage automobile, via sa filiale Saint-Gobain Sekurit (feuilleté et trempé) ;
  • Vitrage bâtiment, via sa filiale Saint-Gobain Glass ;
  • Isolation, via sa filiale Isover (laine de verre et de roche, mousse de polystyrène) ;
  • Laine et mousse de cultures pour le jardinage, via sa filiale Cultilène ;
  • Plaques de plâtre, via sa filiale Placoplatre en France, Gyproc en Angleterre et Scandinavie, Rigips en Allemagne ;
  • Distribution de matériaux, via ses filiales Point P, La Plateforme du Bâtiment et Lapeyre en France, Jewson (en) en Angleterre, Raab Karcher (de) en Allemagne, Dahl en Scandinavie ;
  • Produits pour la construction, dont les canalisations via la société Saint-Gobain PAM (canalisations en fonte ductile) et les mortiers industriels avec Weber (mortiers, colles à carrelage et enduits de façade) et Maxit, acquis en 2008 ;
  • Les matériaux de toiture, couverture au travers de l'entreprise Asturienne de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France depuis 1999 ;
  • Distribution de matériels du secteur sanitaire, du génie climatique et de la plomberie pour les professionnels du bâtiment au travers de l'entreprise Cedeo de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France ;
  • Le pôle Matériaux Haute Performance est spécialisé dans les domaines : céramiques (SEPR), plastiques (SGPPL), cristaux (Saint Gobain Quartz), abrasifs (société Norton Abrasives aux États-Unis).

Au titre des réalisations de l'entreprise, on peut notamment citer la pyramide du Louvre, l’aménagement du lycée Henri-IV[35] ou le Grand Canyon Skywalk (une attraction touristique au-dessus du Colorado, plate-forme en verre à l'aplomb du Grand Canyon)[36].

Direction de l'entreprise

Eugène Chevandier de Valdrome, artisan en 1865 de la transformation de Saint-Gobain en véritable groupe industriel.

Données financières

Données financières en millions d'euros[37]
Années 2016 2017 2018 2019 est
Chiffre d'affaires 39 093 40 810 41 774 42 841
Résultat d'exploitation 2 818 3 028 3 122 3 391
Résultat net 1 311 1 566 420 1 736

Actionnaires

Liste des principaux actionnaires au 16 novembre 2019[38]:

Amundi Asset Management 8,04%
First Eagle Investment Management 2,91%
The Vanguard Group 2,51%
DWS Investments (UK) 2,23%
Amundi Asset Management (Investment Management) 2,22%
BNP Paribas Asset Management France 2,15%
Groupama Asset Management 1,89%
Wendel (Private Equity) 1,74%
Predica 1,57%
Lyxor International Asset Management 1,56%


Activité de lobbying

Auprès des institutions de l'Union européenne

Compagnie de Saint-Gobain, Saint-Gobain Isover et Saint-Gobain Benelux sont inscrits depuis 2013, 2011, 2010 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne, et déclarent respectivement en 2017 pour cette activité des dépenses annuelles d'un montant inférieur à 300 000[39], 200 000[40] et 100 000 euros[41].

En France

Pour l'année 2017, Compagnie de Saint-Gobain déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas 25 000 euros[42].

Auprès des institutions des États-Unis

L'entreprise déclare avoir exercé des activités de lobbying auprès des institutions des États-Unis pour un montant de 160 000 dollars en 2017[43].

Recherche et développement

Le groupe possède quatre centres de recherche et développement transversaux et quatorze centres de recherche et une centaine d'unités de développement dans le monde, regroupant 3 500 chercheurs. L'entreprise a mis en place un réseau de collaborations universitaires avec l'université Harvard, l'université d'État de Moscou, l'École polytechnique, l'ESPCI ParisTech, l'École Spéciale des Travaux Publics (ESTP Paris)[44] et l’Institut indien de technologie de Madras.

En 2015, et pour la 5e année consécutive, Saint-Gobain est dans le classement des 100 organisations les plus innovantes dans le monde établi par Thomson Reuters. Le palmarès s'appuie sur le volume de brevets, le nombre de brevets acceptés comparé au volume déposé, leur portée internationale et leur notoriété[45].

Condamnations

Le , Saint-Gobain est condamnée par la Commission européenne à payer une amende de 896 millions d'euros pour entente illicite sur les prix du verre pour l'industrie automobile (de 1998 à 2003) avec trois de ses concurrents, en violation des règles de concurrence des traités européens[46]. Son amende est majorée de 60 % pour récidive, car elle avait déjà été condamnée à deux reprises par la Commission, en 1984 et en 1988[47].

Le 3 juin 2019 la justice condamne Saint-Gobain à indemniser une centaine d'employés de l'usine de Thourotte dans l'Oise en raison de leur exposition à l'amiante[48]. Une somme de 20.000 euros devra être remise à chaque employé ou ancien employé concerné par cette exposition[49],[50].

Notes et références

  1. « Document de référence Saint-Gobain 2017 », sur https://www.saint-gobain.com
  2. Jérôme Buridant, Les espaces forestiers laonnois (début XVIIe-début XIXe siècle). Hommes, environnement et paysages à l'époque pré-industrielle, Université de Paris IV-Sorbonne : thèse de 3e cycle, 1999 ; Jérôme Buridant, Espaces forestiers et industrie verrière, XVIIe – XIXe siècle, Paris : L'Harmattan, 2005.
  3. Hamon Maurice et Mathieu Caroline, Saint-Gobain : 1665 – 1937, une entreprise devant l'histoire, Fayard, Musée d'Orsay, .
  4. Annales Des Mines, (lire en ligne)
  5. Le pays de l'Arbresle : territoires en histoires, Céline Cadieu-Dumont, 2009, p. 101-102.
  6. Le marché boursier et le financement des entreprises françaises (1890-1939), Thèse de doctorat de Pierre-Cyrille Hautcœur, sous la direction de Christian de Boissieu (1994), page 50
  7. « Cellulose du pin Facture (33) Gironde », sur andrenavarre-industrielpapetier.fr (consulté le 23 août 2016)
  8. Hamon, 2012, p.169
  9. Daviet, pp. 269-280
  10. Hamon, 2012, p.170
  11. Daviet, pp. 282-292
  12. de Laubier, pp. 198-201
  13. Voir l'article : Loi de nationalisation du 13 février 1982.
  14. Verallia
  15. « Saint-Gobain accélère son recentrage sur l’habitat avec la vente de Verallia », Manuel Moragues, L'Usine nouvelle, 8 juin 2015.
  16. [PDF] Communiqué de presse du groupe Saint-Gobain.
  17. L'Usine nouvelle no 33831 du 26 juin 2014, page 9.
  18. « Saint-Gobain prend le contrôle de Sika », le Monde, 8 décembre 2014.
  19. « Saint-Gobain, Sika reach deal to end bitter fight: FT », sur Reuters,
  20. « Saint-Gobain vend ses bouteilles au fonds Apollo », Bertille Bayart, Le Figaro.fr, 7 juin 2015.
  21. Communiqué de presse : Finalisation de la cession de Verallia, 29 octobre 2015, sur le site officiel de Saint-Gobain
  22. Saint-Gobain s'enracine en Indonésie, Le Figaro, 28 juillet 2015
  23. Construction group Saint Gobain to buy Asian group E-Mix, Reuters, 4 novembre 2016
  24. Saint-Gobain met la main sur Pietta Glass Working
  25. « Saint-Gobain évalue à 250 M€ les dégâts liés à l'attaque NotPetya », sur Le Monde Informatique,
  26. « Saint Gobain va racheter le norvégien Per Strand », sur Les échos investir,
  27. Sudip Kar-Gupta et Dominic Roshan KL, « France's Saint-Gobain to buy U.S. firm Continental Building Products for $1.4 billion », sur Reuters,
  28. « Saint-Gobain : une nouvelle ligne de production de laine à souffler pour Isover à Chemillé », sur Boursier.com (consulté le 3 décembre 2019)
  29. « Saint-Gobain double sa capacité de fabrication de laine à souffler pour répondre au marché de l'isolation », sur Connaissance des Énergies, (consulté le 3 décembre 2019)
  30. Le Figaro avec AFP et Le Figaro avec AFP, « Saint-Gobain double sa capacité de laine à souffler pour répondre au marché de l'isolation », sur Le Figaro.fr, (consulté le 3 décembre 2019)
  31. Chiffres par pôles, sur le site de Saint-Gobain.
  32. Plaquette 2015, sur le site de Saint-Gobain.
  33. Liste des entreprises du groupe, site officiel du groupe Saint-Gobain saint-gobain.com.
  34. « http://www.placo.fr/Solutions-Prescription/Chantiers-de-reference »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) chantiers de référence, sur le site placo.fr.
  35. « http://befr.saint-gobain-glass.com/b2c/default.asp?nav1=act&id=13426 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) « Saint-Gobain Glass crée le Skywalk au-dessus du Grand Canyon », Saint-Gobain, mai 2007. Consulté le 15 novembre 2008.
  36. Zone Bourse, « SAINT-GOBAIN : Données Financières », sur www.zonebourse.com (consulté le 16 novembre 2019)
  37. Zone Bourse, « SAINT-GOBAIN : Actionnaires », sur www.zonebourse.com (consulté le 16 novembre 2019)
  38. « Registre de transparence », sur le site de la Commission européenne (consulté le 10 juin 2018)
  39. (en) « Transparency Register - Search the register », sur ec.europa.eu (consulté le 10 juin 2018)
  40. (en) « Transparency Register - Search the register », sur ec.europa.eu (consulté le 10 juin 2018)
  41. « Fiche Organisation « Haute Autorité pour la transparence de la vie publique », sur www.hatvp.fr (consulté le 10 juin 2018)
  42. Olivier Petitjean, « De Paris à Washington, les sociétés du CAC 40 ont dépensé au moins 60 millions d’euros pour influencer les politiques », sur Bastamag (consulté le 14 janvier 2019)
  43. « Un partenariat conclu entre l'ESTP et le groupe Saint-Gobain », Batiactu, (lire en ligne, consulté le 13 octobre 2017)
  44. (en) « 2017 Top 100 Global Innovators : Saint-Gobain », sur Thomson Reuters.
  45. « Bruxelles inflige une amende record à Saint-Gobain », le Figaro, 13 novembre 2008.
  46. Communiqué de la Commission européenne
  47. « Saint-Gobain condamnée à dédommager des salariés exposés à l'amiante », sur RTL.fr (consulté le 4 juin 2019)
  48. « L'entreprise Saint-Gobain condamnée à dédommager une centaine de salariés exposés à l'amiante », sur FIGARO, (consulté le 4 juin 2019)
  49. « Oise : l'entreprise Saint-Gobain condamnée à dédommager une centaine de salariés exposés à l'amiante », sur France 3 Hauts-de-France (consulté le 4 juin 2019)

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Pierre Daviet, Une multinationale à la française: Saint-Gobain 1665-1989, Éditions Fayard, 1989.
  • (en) Maurice Hamon, From Sun to Earth, 1665-1999: a history of Saint-Gobain, Éditions Jean-Claude Lattès, 1999.
  • Maurice Hamon et Caroline Mathieu, Saint-Gobain : 1665 – 1937, une entreprise devant l'histoire, Fayard, Musée d'Orsay, 2006.
  • Maurice Hamon, Du Soleil à la Terre: Une histoire de Saint-Gobain, Éditions Jean-Claude Lattès, 2012.
  • Marie de Laubier, Saint-Gobain 1665-2015: Le passé du futur, Éditions Albin Michel, 2015.

Articles connexes

Liens externes

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