K-pop

K-pop (coréen 가요, kayo[1]; abréviation de Korean pop[1], français : Pop coréenne, coréen 케이팝) est un terme désignant plusieurs genres musicaux (dance-pop, pop ballad, électronique[2].) originaires de Corée du Sud, caractérisés par une large variété d'éléments audiovisuels et abrégés au terme de K-pop.

K-pop
Origines stylistiques Pop, musique coréenne
Origines culturelles Début des années 1990 (précurseurs retracés depuis les années 1960), Corée du Sud
Instruments typiques Chant, basse, boîte à rythmes, clavier, échantillonneur, piano, rapping, séquenceur, synthétiseur

Genres dérivés

DPRK-pop, Q-pop

Genres associés

J-pop, C-pop, Q-pop, T-pop, V-pop

Ce courant musical inventé après la guerre pour aider la crise financière que traversait la Corée du Sud, a en 1992, vu sa popularisation être lancée grâce au groupe Seo Taiji & Boys, dont la fusion entre plusieurs styles musicaux (et principalement du hip-hop) a remporté un franc succès, qui a révolutionné l'industrie musicale en Corée du Sud[3]. De ce fait, l'ajout d'éléments en provenance de musiques étrangères devient une pratique banale dans l'industrie de la K-pop[4].

À partir des services de réseaux sociaux et de la plateforme de partage vidéo YouTube, la K-pop étend son audience et prolifère grâce à ces services de partage sur Internet[5]. Au milieu des années 2000, le marché de la musique K-pop double ses ventes. À la première moitié de 2012, elle rapporte un total de 3,4 milliards de dollars[6], et est reconnue par le magazine Time comme l'« exportation la plus rentable de Corée du Sud[7]. »

Initialement devenue populaire dans l'est de l'Asie durant la fin des années 1990, la K-pop s'ouvre au marché japonais au tournant du XXIe siècle grâce à la SM Entertainment et de la star BoA. Fin des années 2000, elle passe d'un genre musical à une sous-culture chez les adolescents et jeunes adultes en Asie de l'est et du sud[8]. Depuis, la K-pop est présente dans d'autres régions du monde, comme l'Amérique latine[9],[10],[11], dans le Nord-Est indien[12],[13], en Afrique du Nord[14],[15], au Moyen-Orient[16],[17], en Europe de l'Est[18],[19] et dans la population immigrée en Occident[20],[21],[22],[23],[24].

Histoire

Origines

Le phénomène de la K-pop est apparu dans la deuxième moitié du XXe siècle, avec la fin des guerres et le retour à un rythme de vie plus paisible et propice au divertissement. Durant les années 1950, les performances musicales organisées par les forces américaines dans leurs bases militaires et à l'extérieur, feront découvrir à la Corée de nouveaux genres musicaux modernes. Au croisement de ces cultures occidentales et asiatiques, le divertissement coréen prendra alors son essor. La scène musicale coréenne commencera à se développer avec la montée en puissance des boys bands sans pour autant négliger les auteurs-interprètes. Le rock, introduit en Corée durant les années 1970, influencera dès lors une partie de la K-pop.

Conception et industrialisation

Le pionnier de la K-pop est le chanteur américain d'origine coréenne Yang Joon-il mais son style efféminé lui vaut alors le rejet de la société sud-coréenne très conservatrice et sa carrière ne dure que 2 ans de 1991 à 1993. Les débuts du groupe Seo Tai-ji and Boys en 1992 marquent un tournant pour la musique sud-coréenne[3]. La fondation de la SM Entertainment, créée en 1995 par l'entrepreneur coréen Lee Soo Man, a permis le lancement des premiers girl groups et boys bands. À la fin des années 1990, la YG Entertainment, la DSP Media, et la JYP Entertainment ont également lancés leurs propres groupes sur scène[réf. nécessaire]. Ces entreprises du divertissement seront les pionnières de la K-pop et deviendront des entreprises florissantes et renommées, dont les avantages au fil des années deviendront proéminentes. Des groupes tels que Fin.K.L, G.O.D, H.O.T., Sechs Kies, SES, et Shinhwa connaissent un succès fulgurant dans les années 1990. C'est également au cours de cette période qu'ont émergé le hip-hop et le R&B en Corée du Sud, grâce au succès d'artistes tels que Drunken Tiger et 1TYM.

L’Asie a été le premier continent touché par la vague de culture sud-coréenne, la hallyu, dès les années 1990. L’introduction de la K-pop dans les pays asiatiques tient au fait que les dramas coréens, de plus en plus présents dans les médias asiatiques, ont familiarisé le public avec la culture coréenne. De plus, les génériques de ces séries étaient eux-mêmes des chansons K-pop chantées par des stars très populaires en Corée du Sud[25].

Mondialisation

La K-pop ne cesse de gagner en influence sur les marchés étrangers en dehors de l'Asie, notamment aux États-Unis, en Europe, au Canada et en Australie. En 2009, les Wonder Girls sont devenues le premier groupe coréen à être placé, aux États-Unis, sur le U.S. Billboard Hot 100 chart avec leur single, Nobody. L'année suivante, l'artiste,du célèbre groupe BigBang, Taeyang et le groupe féminin 2NE1 ont commencé à produire nombre de musiques différentes à travers les États-Unis et le Canada avec la sortie de plusieurs albums et chansons à succès. Bonamana, le quatrième album des Super Junior, a été classé à la 7e place au Billboard's World Album-Chart en 2010.

Afin de poursuivre les efforts de mondialisation du genre, les artistes travaillent de plus en plus avec des talents en dehors de la Corée. Aux États-Unis, les artistes coréens sont en tournée avec des groupes tels que les Jonas Brothers et certains collaborent avec des producteurs tels que Kanye West, Teddy Riley, Diplo, Rodney Jerkins, Chris Brown et Will.i.am. En , le label coréen SM Entertainment organise une tournée mondiale SMTown Live afin de populariser ses artistes dans le monde entier. La tournée passe par les États-Unis, la Chine, le Japon et la France.

En , les Girls' Generation signent chez le label américain Universal Music Group/Intercore et sortent un album aux Etats-Unis avec un titre-phare en version anglaise produite par Teddy Riley[26].

Caractéristiques

Contenus audiovisuels

Bien que la K-pop fasse en général référence à la pop musique de la Corée du Sud, il faut prendre en compte l'évolution constante de ce genre musical, qui possèdent un large spectre musical mais aussi visuel[27].

L'Institut national de l'audiovisuel français définit la K-pop comme étant une « musique de synthèse accompagnée de chorégraphies calibrées au millimètre, portée par des chanteurs séduisants, à la pointe de la mode »[28]. Les chansons sont la plupart du temps des mélanges de pop, rock, hip hop, R&B et de genres musicaux électroniques.

Groupes

La K-pop regroupe principalement des Boys band et Girl group, qui peuvent être séparés par différents critères comme le style d'un groupe ou la génération à laquelle un groupe appartient, en fonction du nombre de membres, etc.

Les principaux groupes formant la première génération sont H.O.T., Shinhwa, SES, Fin.K.L, etc.

La seconde génération peut être citée comme celle ayant propulsée la K-pop dans le monde entier avec le début d'internet, on peut nommer Super Junior, BigBang, Girls' Generation, Kara, 2PM, T-ara, 2NE1, f(x), SHINee etc. Cette génération est aussi apparentée à la période où la musique digitale était beaucoup plus populaire que les albums ou CD physiques.

Et enfin la troisième génération, celle qui comprend les groupes les plus populaires du moment, peut être caractérisée tout d'abord par le nombre de groupes. En effet, le nombre de groupes de K-pop n'a fait que croître pour atteindre un pic à l'heure actuelle. L'autre caractéristique de cette génération va être l'utilisation active des réseaux sociaux tels que Instagram, YouTube ou encore Twitter; on peut citer BTS, GOT7, Red Velvet, NCT, BLACKPINK, Twice, (G)i-dle, EXO, Stray Kids, TXT, ATEEZ, A.C.E, Oneus et Onewe, The Boyz, Monsta X, IKON,etc.

Une des principales différences de ces trois générations va être le type de support musical. En effet, la première va voir ses ventes de CD et d'albums très élevées, la seconde les ventes physiques seront faibles mais aura des ventes digitales (en téléchargement) au contraire élevées. Enfin la troisième génération voit ses ventes physiques et digitales augmenter sans préférences pour un type de support particulier.

Bien que ces limitations de générations ne sont pas officielles, c'est ce que les médias coréens utilisent pour qualifier un groupe, ainsi selon les différentes sources que l'on peut trouver, certains diront qu'il y a aujourd'hui cinq générations par exemple[29].

Sous-groupes ou sous-unités

Pour améliorer leur stratégie de marketing, des agences musicales ont eu l'idée de créer des sous-groupes. Ce sont des groupes composés d'une partie des membres d'un groupe déjà existant. Il peut y avoir plusieurs raisons à cela. Nous pouvons citer premièrement que le fait de réduire le nombre de membre va permettre de "sélectionner" des fans et de mieux les cibler, par exemple le sous-groupe Super Junior-K.R.Y. est composé des principaux vocalistes du groupe Super Junior, et chante plutôt des ballades. Ainsi ce seront plutôt un public aimant ce genre musical qui sera touché. Comme second exemple, un autre sous-groupe issu de Super Junior, nommé Super Junior-M a pour but de viser le public chinois, et cela en sortant des albums en mandarin. La particularité de ce sous-groupe est qu'il contenait aussi des membres qui ne font pas partie du groupe de base à savoir Henry Lau, Zhou Mi et Han Geng.

Une autre raison de lancer un sous-groupe, va être de conserver une certaine activité musicale de la part de certains membres du groupe sans être forcément au complet. Si on prend l'exemple de Girls' Generation-Oh!GG, ce sous-groupe a débuté en 2018, soit 11 ans après les débuts du groupe de base. Cela s'explique par le fait, qu'au bout de leur dixième anniversaire trois membres ont décidé de changer d'agence, rendant les activités du groupe au complet compliquées. Ainsi, le sous-groupe est composé des membres ayant décidés de rester dans l'agence originelle du groupe. Un autre exemple similaire est celui du groupe NU'EST. Pendant, qu'un de ses membres faisait des activités à part, le groupe a continué mais sous un autre nom : NU'EST-W[30].

Les sous-groupes modélisant bien l'intérêt et le but de ce système est NCT. En effet, ce groupe a la particularité de n'avoir que des sous-groupes. Donc chaque sous-groupe va viser un public en particulier. Par exemple NCT Dream va viser un public très jeune, NCT 127 vise le public coréen en général, etc[31],[32].

Solistes

Dans la K-pop en général, il y a déjà des chanteurs solistes comme Rain, BoA, Eric Nam, Ailee, etc. Mais il y a aussi plein de chanteurs solistes issus de groupes de K-pop. Parfois, à la fin de leur contrat en groupe, certains membres peuvent décider d’entamer une carrière en tant que solistes. Une autre possibilité est qu'au cours de la carrière d'un groupe, un membre peut être amené à sortir des chansons seul à l'occasion de musiques de film ou drama, comme Taeyeon. Enfin, une autre méthode qui se fait de plus en plus est simplement un début en solo pour un membre ou plus toujours en faisant partie d'un groupe. Cela peut s'expliquer par le fait qu'au sein d'un groupe composé de plusieurs membres, certains n'ont pas assez de temps de chant durant une chanson alors que leur rêve était de devenir chanteur et pouvoir chanter une chanson en entier. Comme solistes ayant suivis cette dernière méthode de début on peut citer : Kyuhyun, Seohyun, Henry Lau, Kim Sung-kyu, Hyorin, Hwasa, Hyuna, Dawn, Sunmi, Jessi, Baekhyun, Chungha etc.

Concepts

Chaque groupe peut parfois posséder un concept en particulier dès le début du groupe, mais parfois ce concept peut changer au cours du temps (soit par préférence des membres soit par intérêt commercial). Par exemple le groupe Girl's Day qui a débuté avec un concept pouvant être qualifié de mignon, a opté le concept plus sexy quelques années après leurs débuts. Ou encore VIXX qui possède maintenant un concept très sombre.

Parfois le concept d'un groupe peut justement être le changement de concept à chaque nouvel album. On peut citer les Girls' Generation, qui n'ont fait que changer de concept à chaque comeback, passant du mignon au sexy, ainsi qu'au sombre et au rétro.

Promotions

Dans le domaine de la K-pop, les artistes sont très souvent amenés à avoir une période de promotion pour leur nouvel album ou single. Il y a donc pour cela plusieurs moyens. Tout d'abord, la sortie de teaser, ces derniers sont des objets multimédias, donc pouvant prendre la forme d'une photo ou d'une vidéo. Ils servent à donner un aperçu du concept choisi par le groupe pour la nouvelle chanson, parfois on peut aussi avoir un aperçu audio, permettant de voir quel style musical cette chanson va se rapprocher, etc. Cette pratique remonte à plusieurs années et n'est pas nouvelle, en effet on peut citer un teaser pour la chanson Genie des Girls' Generation sortie en 2009, cependant la liste des types de teaser s'élargit de plus en plus, en effet aujourd'hui, certains groupes dévoilent des medley de leur nouvel album par exemple[33],[34].

Après la sortie de la nouvelle chanson, les artistes ont le choix entre ne rien faire, donner un concert, faire un showcase, participer à des émissions musicales, etc. La plupart du temps, c'est ce dernier choix qui est prise. Les artistes interprètent leur nouveau titre dans des émissions musicales, notamment Show! Music Core, M Countdown, Music Bank, et de nombreux autres. Durant celles-ci, les chanteurs sont invités à entonner leur titre-phare mais aussi une deuxième piste figurant dans leur nouvel album, par exemple les Infinite avaient interprété leur titre-phare The Eye et la chanson Thank You après la sortie de leur nouvel album, lors de leur premier live dans l'émission M Countdown en 2016[35],[36]. Il peut arriver qu'un groupe entonne même trois chansons, par exemple les Girls' Generation avaient eu l'occasion de chanter Lion Heart, You Think et Show Girls le même jour pour le Show! Music Core en 2015[37],[38],[39]. Il est à noter que la permission d'interpréter deux chansons (ou plus) n'est donnée seulement pour la première semaine suivant la sortie du nouvel album, les semaines suivantes, soit le groupe décide d'arrêter les émissions musicales, soit le groupe continue, mais ne chantera que le titre-phare.

Industrie de la K-pop

Labels

Les trois plus grandes maisons de production coréennes sont SM Entertainment, JYP Entertainment et YG Entertainment, appelées les Big Three, elles dégagent des bénéfices allant jusqu'à dix milliards de wons. Pour le troisième trimestre de l'année 2018, le label SM Entertainment a eu un revenu net de 168,7 milliards de wons (soit à peu près 130,7 millions euros), YG Entertainment 65,2 milliards de wons (soit à peu près 50,5 millions euros) et JYP Entertainment 34,8 milliards de wons (soit à peu près 26,9 millions euros)[40].

Liste des labels coréens et principaux chanteurs liés :

Controverses

Les agences gérant la K-pop ont beaucoup été critiquées pour leur exploitation de leurs artistes à travers des heures de travaux très élevées et des contrats très stricts, ces derniers décrits comme des "contrats d'esclavage" dans une émission de la chaîne britannique BBC BBC report[41]. D'après le The Hollywood Reporter, "le marché du divertissement coréen est très improvisé et non régulé. Beaucoup de stars de la K-pop - dont beaucoup sont des idoles adolescents - sont connues pour s'être entraînées et données des performances sans dormir."[42]

En , la SM Entertainment a été appelée au tribunal par des membres des groupes TVXQ et Super Junior, qui ont porté plainte à cause de leurs conditions de travail ayant affecté leur santé[43],[44]. Cela a engendré la rupture des contrats pour les membres concernés et ainsi des mesures juridiques ont été mises en place[41].

En 2014, la Corée du Sud fait passer une loi qui régule l'industrie musicale, protégeant les chanteurs en dessous de 19 ans depuis les conditions mauvaises pour la santé et des performances abusivement sexualisées et en garantissant leurs droits d'apprendre, de se reposer et de dormir. La loi précise que si ces mesures ne sont pas respectées, une amende pouvant s'élever jusqu'à 10 000$ peut être demandée [42].

Le , la K-pop vit un événement qui a fait parler dans une grande partie du monde. Il s'agit du décès de Jonghyun, chanteur du groupe SHINee des suites d'un suicide. Cette tragédie à notamment mis en lumière les conditions de vie et de travail inhumaines ainsi que les clauses léonines (« contrat d'esclavage ») imposées aux artistes par les agences ainsi que les problèmes psychologiques que peuvent subir les idoles[45] .

En 2019, l'image de la K-pop est fortement écornée en raison de plusieurs scandales et suicides : le scandale du Burning Sun, une affaire de viols filmés aux ramifications multiples, sur fond d'allégations de réseaux de prostitution et de corruption policière, qui implique plusieurs chanteurs connus et autres personnalités de la K-pop ; les suicides de deux chanteuses, Sulli et Goo Hara, toutes deux victimes de cyberharcèlement, puis la révélation de trucage de télécrochets fait par le producteur Yang Hyun-suk, aussi impliqué dans l'affaire du burning Sun, etc[46].

Développement

Japon et Asie

C’est à partir du début des années 2000 que la K-pop s'exporte au Japon avec des artistes comme BoA ou TVXQ. Poussés par la taille du marché japonais (le Japon est le deuxième marché mondial pour l’industrie musicale, derrière les États-Unis)[47] et par la crise qui frappe de plein fouet l’industrie musicale coréenne au début des années 2000[48], les labels coréens tentent dans un premier temps de conquérir le marché japonais et le Japon devient la première étape dans la stratégie de développement de la K-pop en Extrême-Orient. Les maisons de disques coréennes coopèrent avec les japonaises pour adapter le plus possible leurs artistes et leur marketing au marché japonais. Un des éléments essentiels consiste à faire apprendre le japonais aux artistes et aux groupes de K-pop destinés à faire carrière au Japon. De cette façon, ils peuvent supprimer la barrière de la langue, et interpréter sans difficulté leurs chansons traduites systématiquement en japonais[49].

Tous ces efforts ont produit leurs effets puisque depuis quelques années, la K-pop est devenue un genre musical très populaire au Japon. La K-pop représente, en 2011, 7,8 % du chiffre d'affaires total de l'industrie musicale japonaise, pour une valeur de 309,5 millions de dollars[50]. Le classement officiel des ventes de singles et d’albums, publié par l’Oricon, témoigne de ce succès. Les singles et albums coréens y battent régulièrement des records de vente dans la catégorie des artistes non-Japonais, et atteignent très souvent les premières places dans les classements[51]. Parmi les artistes et les groupes de K-pop les plus populaires au Japon, on retrouve BoA, Tohoshinki (TVXQ), Girls' Generation, Kara, Super Junior, BIGBANG, Rain, SHINee, 2PM, Bangtan Boys et EXO.

La K-pop est déjà connue depuis plusieurs années dans les pays d'Asie du Sud-Est. Les groupes de K-pop réalisent fréquemment des tournées dans ces pays. À Taïwan par exemple, l'exposition médiatique est telle que l'on retrouve des stars coréennes dans les publicités pour les enfants et les jeunes, et les chaînes de télévision accordent une large place à la K-pop lorsqu'elles diffusent des programmes musicaux. De plus, le gouvernement coréen a déjà manifesté officiellement sa volonté de conquérir les pays d'Asie du Sud-Est comme Taïwan, la Chine, la Thaïlande, le Viêt Nam, et plus récemment la Malaisie ainsi que les Philippines. La présence d'artistes originaires de ces pays dans de nombreux groupes de K-pop est un outil marketing qui fonctionne, tandis que la relative proximité des cultures d'Extrême-Orient facilite aussi la propagation du phénomène[52].

Occident

Amérique du Nord et Europe

La K-pop commence à se faire remarquer en Amérique du Nord et en Europe à la fin des années 2000. Durant cette période, certains artistes coréens tentent une percée à l’international, notamment aux États-Unis, à l’image de la chanteuse BoA qui y sort un album tout en anglais en 2009 (classé 127e du Billboard 200 à sa sortie en )[53], ou des Wonder Girls dont le single “Nobody” réussit en l'exploit d'entrer dans le Billboard Hot 100, à la 76e place[54]. Dans le même temps, de nombreux fans occidentaux de la culture japonaise, découvrent progressivement la K-pop, en particulier grâce à sa popularité grandissante au Japon et à la mise en ligne par les labels coréens des clips officiels des chansons sur les grandes plateformes telles que YouTube.

Avec le nombre croissant de fans internationaux de K-pop, les majors coréennes commencent à organiser des concerts et des festivals en Amérique du Nord, en Europe, et également en Amérique du Sud. Ces manifestations rencontrent un très grand succès auprès des fans, les places se vendent généralement très rapidement. Les meilleurs exemples sont le SM Town World Tour et le Music Bank World Tour, deux tournées rassemblant des groupes de K-pop très populaires, et dont les concerts en Asie, en Amérique du Nord, et en Europe ont tous connu un grand succès[55]. De nombreux grands médias traditionnels sur tous les continents consacrent de plus en plus régulièrement des reportages et des articles sur le phénomène K-pop qui se répand dans le monde entier.

En 2011, l'album des BIGBANG, Tonight, est devenu le premier album K-pop à atteindre le top 10 de l'US iTunes chart et est le seul album de langue non-anglaise dans le top 100.

Les Girls' Generation seront même invitées à se produire aux très populaires Late Show with David Letterman et Live! With Kelly les et [56],[57].

Un concert gratuit s'est tenu le aux États-Unis, ce concert sponsorisé par Google, était rediffusé en direct sur YouTube à 4 h du matin (heure française). Ce concert d'environ 3 heures a rassemblé plus de 110 000 personnes en ligne venant du monde entier.

Le , battant les One Direction, Lady Gaga et d'autres artistes, les Girls' Generation gagnent le prix de la vidéo de l'année aux YouTube Music Awards[58].

Classés premiers avec leur album Love Yourself Tear, sur le Billboard World Album Chart, ainsi que le Billboard 200, puis, dans le Top 10 du Billboard Hot 100 avec Fake Love, les BTS se propulsent à la première place du top 100[réf. nécessaire].

France

La France est un des pays européens qui réserve actuellement le meilleur accueil à la K-pop[59]. Le meilleur exemple de la popularité de la K-pop dans l'Hexagone remonte à la mise en vente des places pour la date parisienne de la tournée SM Town World Tour en , qui rencontre un succès tel que toutes les places sont vendues en 15 minutes[60]. De nombreux fans déçus de ne pas avoir pu acheter une place organisent alors un flash mob géant devant le Musée du Louvre à Paris le 1er mai pour demander un second concert, qu’ils obtiennent. Cette fois, les places se vendent en moins d'une heure[61]. Ce sont donc deux concerts à guichets fermés qui se tiennent les 10 et au Zénith de Paris devant un total de 14 000 fans venus de toute l’Europe[62].

Le , la major Universal annonce la signature des Girls' Generation pour la promotion de leur carrière à l’international, tandis que le label affilié Polydor annonce quelques jours plus tard la sortie de leur album The Boys sur le territoire national. Après avoir fait une sortie remarquée aux États-Unis le , il se classe 130e des meilleures ventes d’albums en France à sa sortie nationale le [63].

Le , les Girls' Generation sont invitées au Grand Journal de Canal+, puis pour La Boîte à Questions; une première pour un groupe de K-pop[64],[65].

Le , le premier Music Bank K-Pop Festival réunit les groupes Girls' Generation, 2PM, B2ST, 4Minute, SHINee, T-ara, U-Kiss et Sistar à Bercy pour un concert devant près de douze mille personnes[66],[67].

La première K-CON en Europe a lieu à Paris le à l'Accor Hotels Arena, réunissant les groupes Super Junior, SHINee, Block B, BTS, F.T. Island, f(x) et I.O.I[68]

Méthode et organisation

Utilisation d’Internet

En premier lieu, les majors utilisent intensivement les nouveaux médias, avec par exemple la mise en ligne des clips officiels de leurs artistes sur les plateformes vidéo pour faciliter l’accès à la K-pop aux fans étrangers. Dans ce but, le label coréen SM Entertainment a lancé en 2006 sa propre chaîne sur YouTube, où l'on peut visionner les clips vidéos de ses artistes[24], cependant l'entreprise utilise un autre chaîne depuis 2011 où elle compte aujourd'hui plus de 18 millions d'abonnés[69]. Plus tard, d'autres labels en ont créé aussi (par exemple YG Entertainment). De même, les maisons de disques et leurs artistes utilisent intensivement les réseaux sociaux comme moyen de promotion, ainsi que de nombreux concours en ligne destinés aux fans étrangers[70].

A travers l'évolution de la K-pop, nous pouvons voir aussi l'évolution des réseaux sociaux. En effet, pendant les années 2000 à 2012 environ, YouTube n'était pas le site le plus consulté pour voir les clips des artistes. Ainsi, malgré le succès des chansons sorties durant ces années, le nombre de vues des clips n'atteignaient pas un nombre très élevé comparé aux clips plus récents. Par exemple, la chanson Gee des Girls' Generation qui a rencontré un très grand succès dans le monde de la K-pop, n'a atteint les 100 millions de vues seulement en 2014, soit 6 ans après sa mise en ligne[71],[72]. Alors que les clips des autres groupes comme BLACKPINK ou Twice atteignent ce nombre assez rapidement aujourd'hui.

Méthode de commercialisation

Les labels coréens mettent occasionnellement en vente les chansons de certains groupes sur des plateformes de téléchargement légal comme iTunes[73].

Suivant les continents et le degré de popularité déjà atteint par la K-pop, on observe également l’émergence de partenariats entre les acteurs coréens et étrangers. On peut par exemple citer l’alliance de la major coréenne YG Entertainment avec la major japonaise Avex pour créer le label YGEX dont le but est la distribution et la promotion des groupes de K-pop au Japon[74].

Déplacements à l’étranger

Pour conquérir de nouveaux fans et satisfaire la demande de ceux déjà existants, les groupes de K-pop réalisent des concerts et des tournées fréquentes en Asie, en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Ces déplacements promotionnels contribuent largement à la popularité croissante du genre sur la scène internationale en entraînant une médiatisation[75].

Construction des chansons

Les chansons, dont les paroles sont souvent traduites dans plusieurs langues (majoritairement l’anglais, le japonais, et le chinois) pour s’adapter aux différents marchés, sont efficaces, grâce à un titre facile à retenir ainsi qu’un refrain généralement répétitif.[76]. Les maisons de disques coréennes n’hésitent plus à recourir à des producteurs internationaux très connus pour créer des chansons alliant des sonorités propres à la culture occidentale aux sonorités plus typiquement coréennes[77].

Depuis , pour viser un plus grand public, le groupe Super Junior a commencé à publier des chansons en espagnol souvent en collaboration avec des chanteurs d'Amérique latine, on peut citer Reik ou encore Leslie Grace[78],[79].

Contrôle de l’image

Les majors coréennes proposent de nombreuses auditions visant à recruter des membres étrangers pour les groupes qu’ils veulent lancer[80]. Les départements de développement des idoles de chaque major coréenne sélectionnent des candidats étrangers par le biais du téléphone ou par internet et organisent régulièrement des auditions. Elles essayent par exemple de recruter des candidats en Chine, aux États-Unis, et au Canada[24].

Le but d’avoir des membres non-coréens dans un groupe est à la fois de lutter contre la barrière de la langue et de permettre aux fans étrangers de s’identifier plus facilement à leurs idoles. Enfin, l’image de chacun des membres des groupes de K-pop est extrêmement soignée et contrôlée. Ceux qui aspirent à devenir des stars de la K-pop doivent suivre un programme d’entraînement intensif sur plusieurs années avant que leur groupe ne débute officiellement[81]. Ces programmes ont déjà engendré de nombreux scandales, les conditions étant vivement critiquées au même titre que les contrats liant les artistes à leur maison de disques[82].

C'est pourquoi certains artistes n'hésitent pas à quitter leur agence de début au bout de quelques années de carrières. Nous pouvons par exemple citer le cas de Tiffany, membre des Girls' Generation, qui n'a pas renouvelé son contrat avec la SM Entertainment au bout de 10 de carrière. On peut remarquer que depuis son nouveau contrat avec une agence américaine, l'artiste est beaucoup plus libre dans le choix des chansons, du style, et même de son image, qui paraît moins "contrôlée". Elle le dit elle-même durant une interview que la raison pour laquelle elle n'a pas signé avec une autre agence asiatique était à cause du manque de liberté que ces agences imposent[83].

Un autre exemple serait celui du couple composé de Hyuna et E' Dawn qui ont viré de leur agence parce qu'ils étaient en couple. Ils ont par la suite rejoint l'agence de Psy : P-Nation[84].

Fandoms

En Corée du Sud, les fandoms sont des mouvements de soutien reconnus par les labels discographiques[85]. On[Qui ?] pourrait penser que la majorité des fans sont toutes des jeunes femmes, même si elles en représentent la majorité, en effet en 2012 le magazine New York a interviewé des hommes majeurs fans des Girls' Generation, ils y ont avoué aimer le groupe pour leur apparence physique, mais aussi pour l'attitude que le groupe a envers les fans[86],[87].

Fans du groupe GOT7 avec les lightsticks officiels

Chaque fan club a sa couleur associée. En Corée, le Dream concert, est un concert où les fandoms défendent leur groupe favori grâce à des ballons. Ces ballons sont de la couleur officielle du groupe[88][source insuffisante]. Par exemple, la couleur des ballons du fan club de Super Junior, les ELF est le bleu saphir.

Fans du groupe Girls' Generation avec la couleur officielle du groupe

Aujourd'hui, la majorité des groupes possèdent aussi un light stick. Le premier groupe à en avoir eu un est BigBang, celui-ci ayant une forme emblématique: une couronne jaune que leur fandom, les VIPs, utilisent pour soutenir le groupe. Les light sticks existent sous différentes formes: un ourson pour le groupe Apink, une rose pour le groupe BEAST (aujourd'hui connu sous le nom Highlight), une sucette pour le groupe Twice. De plus certains groupes ont préféré en avoir un pour chaque tournée et donc plusieurs en tout, d'autres en ont des officiels. En général, les groupes de la seconde génération suivaient ce principe, puis avec les groupes de la troisième génération, il y a eu la généralisation des light sticks officiels: nous pouvons citer les groupes tels que GOT7, Red Velvet, BLACKPINK. Ainsi, les groupes de la seconde génération ont suivi ce principe et ont opté pour la création d'un seul light stick qualifié d'officiel, et donc l'ont sorti assez tard dans leur carrière : Girls' Generation, Super Junior, TVXQ.

La K-pop voit aussi se manifester des comportements excessifs de la part de fans. Les Sasaeng fan (en) peuvent ainsi avoir un comportement parfois dangereux pour les stars, lesquelles, bien qu'ayant contribué au fanatisme, préféreraient que cette minorité de fans s'en tiennent au fétichisme de la marchandise (par exemple les produits dérivés) et au prosélytisme[89].

Notes et références

  1. (en) Todd Joseph Miles Holden et Timothy J. Scrase, Medi@sia: global media/tion in and out of context, Taylor & Francis, (ISBN 978-0-415-37155-1, lire en ligne), Since the 1990s, the term “K-pop” has become popularized to refer to Korean popular music, being widely used throughout East and Southeast Asia.
  2. (en) « K-Pop », Doosan Encyclopedia, Naver (consulté le 11 mars 2012).
  3. Lily Rothman, « Beyond PSY: 5 Essential K-Pop Tracks », Time, 12 avril l (consulté le 13 avril 2013).
  4. (en) « What Marketers Can Learn from Korean Pop Music », Havard Business Review (consulté le 19 octobre 2012).
  5. (en) Lina Yoon, « K-Pop Online: Korean Stars Go Global with Social Media », sur Time, (consulté le 20 février 2011).
  6. (en) Donnie Kwak, « PSY's 'Gangnam Style': The Billboard Cover Story », Billboard (consulté le 2 novembre 2012) : « The Korean music industry grossed nearly $3.4 billion in the first half of 2012, according to Billboard estimates, a 27.8% increase from the same period last year. ».
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