Indiana Jones

Indiana Jones est un personnage de fiction créé par le réalisateur, scénariste et producteur américain George Lucas, qui se serait inspiré du personnage d'Hiram Bingham, archéologue américain découvreur du Macchu Picchu au Pérou[2]. Aventurier et professeur d'archéologie, Indiana Jones est apparu pour la première fois dans le film Les Aventuriers de l'arche perdue, réalisé par Steven Spielberg en 1981, où il est interprété par Harrison Ford.

Pour les articles homonymes, voir Indiana (homonymie) et Jones.

Personnage de fiction apparaissant dans
la série de films Indiana Jones.


Harrison Ford lors du tournage d'Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal en 2007.

Nom original Henry Walton Jones Junior
Alias Indiana Jones
Indy
Junior
Henri Défense
Naissance 1er juillet 1899
Origine Princeton (New Jersey, États-Unis)
Sexe Masculin
Espèce Humain
Cheveux Brun
Yeux Bleus
Activité Soldat
Coursier militaire
Espion
Serveur
Archéologue
Professeur d'archéologie
Assistant du doyen
Caractéristique Cicatrice au menton
Barbe de trois jours
Vieux Fedora
Blouson de cuir usé
Un fouet à la ceinture
Adresse 38 Adler Avenue
Fairfield (New York)[1]
Famille Henry Jones Senior (père)
Anna Mary Jones (mère)
Marion Ravenwood (épouse)
Mutt Williams (fils)
Entourage Helen Seymour
Rémy Baudouin
Marcus Brody
Demi-Lune
Sallah
Ennemi de René Belloq
Mola Ram
Walter Donovan
Irina Spalko
George Mac Hal

Créé par George Lucas
Interprété par Boutala (bébé)
Neil Boulane (3 ans)
Corey Carrier (9-11 ans)
River Phoenix (13 ans)
Sean Patrick Flanery (17-21 ans)
David Esch (35 ans) (voix)
Harrison Ford (39-66 ans)
George Hall (93 ans)
Voix Doug Lee (40 et 48 ans)
Claude Giraud (39 ans)
Francis Lax (42 ans)
Richard Darbois (47-66 ans)
Films Les Aventuriers de l'arche perdue
Indiana Jones et le Temple maudit
Indiana Jones et la Dernière Croisade
Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal
Indiana Jones 5
Séries Les Aventures du jeune Indiana Jones
Première apparition Les Aventuriers de l'arche perdue
Dernière apparition Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal
Éditeurs Lucasfilm Ltd.
Paramount Pictures
Le célèbre chapeau d'Indiana Jones accompagné de son fouet

Par la suite, il a été le héros de plusieurs suites au cinéma, toujours avec Harrison Ford, mais aussi d'une série télévisée, de téléfilms, d'une série de romans et de bandes dessinées ainsi que de jeux vidéo, jeux de rôle, jouets et attractions.

Indiana Jones est un personnage emblématique de la culture populaire. En 2003, il fut notamment classé à la deuxième place du classement des plus grands héros et méchants du cinéma de l'American Film Institute, seulement devancé par le personnage d'Atticus Finch, interprété par Gregory Peck dans le film Du silence et des ombres (1962).

Ses aventures se déroulent principalement dans la première moitié du XXe siècle avec comme toile de fond la Première et la Seconde Guerre mondiale, avec une incursion pendant la guerre froide pour le quatrième film de la saga.

Le récit de ses premières aventures mêle fiction et réalité, "Indy" rencontrant des personnages ayant réellement existé. Dans ses aventures en tant qu'adulte, sa vie est rythmée par la recherche et découverte de reliques légendaires tout en étant confronté à des mythes et croyances diverses.

Biographie fictive

Pays visités dans les 4 films Indiana Jones.
Rouge = pays visités dans le premier film
Vert = pays visités dans le 2e film
Marron = visités dans les films 1, 3 et 4
Bleu = pays visités dans le 3e film
Jaune = pays visités dans les films 1 et 4
Orange = pays visités dans le 4e film.

Son enfance

Indiana Jones, fils d'Anna Mary Jones[3] et Henry Jones[4], naît le [5] dans le New Jersey[6] sous le nom de Henry Walton Jones Junior[6]. Son père est professeur de littérature médiévale diplômé de l'université d'Oxford[4]. Encore dans le berceau, ses parents lui présentent son premier compagnon, un jeune Malamute de l’Alaska baptisé Indiana[6]. En 1905, il décide d'adopter le nom de son chien[7] pour se différencier de son père avec qui il partage la même identité[8]. Celui-ci continuera malgré tout de l'appeler « Junior » jusqu'à l'âge adulte[4]. À partir de 1908[8], Indiana suit son père qui donne des conférences à travers le monde. Ces voyages incessants ne lui permettent pas d'être inscrit à l'école et il est donc suivi par une préceptrice[8].

Ses premiers pas d'archéologue

C'est en Égypte qu'Indiana Jones découvre l'archéologie. Pendant que son père donne une conférence à l'université du Caire, lui et sa préceptrice visitent les pyramides. Estimant ne pas être assez bien payé, le guide qui les accompagne vole leurs chameaux et les abandonne sur place[6]. Esseulés et ne sachant que faire, un visage familier de la préceptrice apparaît alors, c'est T. E. Lawrence[6]. Pendant que les trois campent aux pieds d'une pyramide, Ned (c'est ainsi qu'Indiana appellera Lawrence[9]) fait part au jeune garçon qu'il a l'intention de découvrir et ouvrir une tombe. Après ces paroles, Indiana veut devenir archéologue[6]. Indiana et son accompagnatrice sont invités par Ned à se joindre à lui et à rallier un secteur proche de la Vallée des Rois où un de ses amis archéologue mène des fouilles. Ils partent le jour suivant[6]. Arrivés sur place, Rasheed Sallam, l'ami de Ned, annonce que les fouilles sur le site sont au point mort à cause de la levée d'une malédiction depuis l'ouverture d'un tombeau par Howard Carter. Les recherches arrêtées, Indiana attire l'attention de tous sur des objets proches de la tombe en question[6]. Howard Carter décide d'explorer le tombeau et laisse Indy être le premier à y pénétrer. Après moult péripéties, le groupe découvre une chambre secrète et constate que la tombe a été récemment profanée. Dans cette pièce, une inscription mentionne un casque représentant un chacal incrusté de pierres précieuses. Il s'avère que le « chacal » a été volé par un membre de l'équipe de Howard Carter et qui a pris la fuite[6].

Cette expérience est la source de la vocation d'Indiana Jones qui jure de retrouver un jour l'objet[10].

Son adolescence

En 1912, Indiana emménage avec son père dans l'Utah[11]. Cette même année sa mère meurt de la scarlatine[12] et, avec le temps, le jeune garçon s'habitue au peu de communication avec son père[13]. À son arrivée dans ce nouvel État, Indy intègre une troupe de scouts avec laquelle il part pour un bivouac au parc national des Arches[13]. Sur place, il entreprend une excursion et surprend une bande de pilleurs prenant possession de la croix de Coronado[4]. Estimant sa place dans un musée, il s'empare de l'objet et réussit à prendre la fuite. Les voleurs à ses trousses, Indiana réussit à prendre un train en marche. Les hommes le rejoignent sur ce train, qui se trouve être celui d'un cirque, et le traquent. C'est lors de cette poursuite qu'Indiana voit naître en lui sa peur des serpents quand il tombe dans une fosse remplie de serpents[4]. Après s'être échappé du piège des reptiles, il se retrouve face à un lion menaçant. S'emparant d'un fouet à proximité, il s'inflige une blessure au menton (l'origine de sa cicatrice) et réussit à garder l'animal à distance[4]. Il s'échappe de nouveau et arrive chez lui mais il est contraint de rendre la croix au commanditaire de la bande des voleurs qui l'a retrouvé. Le chef des voleurs lui offre son fédora en lui glissant des mots d'encouragement[4].

En , Indiana Jones et son père rendent visite à des membres de leur famille au Nouveau-Mexique[14]. Indy retrouve son cousin Frank qui l'emmène en virée pour voir des jeunes filles. Sur le chemin, ils se retrouvent au milieu d'un règlement de comptes entre révolutionnaires mexicains[15]. Après avoir écarté des bandits d'une femme en détresse, Indiana est capturé puis sur le point d'être exécuté par les révolutionnaires. C'est finalement à Pancho Villa qu'il doit son salut pour l'avoir libéré au dernier moment[15]. À la suite de cela, l'adolescent rejoint les troupes de ce dernier et prend part à la révolution[16]. Il fait la rencontre d'un belge s'appelant Rémy Baudouin avec qui il se lie d'amitié[15]. Après avoir pris connaissance des raisons de cette révolution[15], Indiana décide de se joindre à Rémy qui va retourner en Europe pour se battre à la Grande Guerre[16]. Avant son départ, Indy retrouve la trace du « chacal » dans la région[16]. Il fait ce qui lui semble être son devoir en le récupérant, puis s'envole pour le « vieux continent » avec son ami[15].

Première Guerre mondiale : soldat Henri Defense

Après une courte étape en Irlande pendant l'insurrection de Pâques, les deux amis se rendent à Londres où se situe le bureau de recrutement de l'Armée belge[17]. Indiana est enrôlé sous le pseudonyme de Henri Defense et part avec Rémy pour la base du Havre[17].

À la suite de leur entraînement militaire, ils partent combattre en Flandre où les officiers de leur escadron sont tués[18]. Indiana et Rémy sont alors envoyés dans la Somme pour se battre aux côtés des troupes françaises[18]. Ils sont confrontés aux pires horreurs de la guerre. Ils sont la cible de tirs, ils sont gazés et exposés au feu des lance-flammes allemands[18]. Après que son escadron a accompli sa mission, elle est anéantie par une troupe allemande venue riposter. Indiana est capturé après avoir perdu de vue son ami Rémy[19]. Indy est amené dans un camp de prisonniers et s'intègre à un groupe emmené par un certain Charles de Gaulle et préparant une évasion[19]. Après l'échec d'une tentative, ils sont tous les deux transférés dans une prison de haute sécurité mais finissent par s'échapper[19]. Indiana Jones rejoint la base de son unité où il retrouve Rémy[19]. Désirant quitter les tranchées, Indiana devient coursier pour le haut commandement français. Mais à la suite d'ordres ordonnant le sacrifice de soldats, il sabote sa propre moto pour éviter ce massacre[20]. Il est réexpédié aussitôt dans les tranchées[20].

La bataille de Verdun terminée, Indiana Jones s'installe à Paris et s'engage dans une relation passionnelle avec Mata Hari[20]. Celle-ci conseille à son jeune amant d'aller se battre en Afrique de l'Est, où les combats sont moins sanglants. En , il part pour l'Afrique avec Rémy[21].

Indiana Jones est promu lieutenant dans une unité postée à proximité du lac Victoria[22]. Indy devient rapidement un meneur d'hommes et un combattant sans états d'âme. Pendant une charge, il désobéit délibérément à un ordre de retraite et continue l'offensive. Son initiative permet de remporter la bataille et il est nommé capitaine au grand désarroi de son supérieur hiérarchique[22]. Après plusieurs mois dans cet enfer africain, Indiana perd quasiment toute son unité tombée gravement malade. Tous ces morts lui ouvrent les yeux et il se rend compte que lui et tous les soldats qui se battent sur ce continent sont comme des pantins assouvissant la soif de conquête des hommes blancs. Malade et extrêmement épuisé, Indy décide de rebrousser chemin avec sa poignée d'hommes encore vivants et regagner la côte occidentale[22]. Indiana Jones et ses hommes souffrent de plus en plus de la fièvre au milieu du Congo. Ils doivent leur salut à un médecin alsacien, Albert Schweitzer, qui dirige un hôpital de campagne en pleine jungle[22]. Au contact du médecin, Indy retrouve foi en l'humanité et décide de se retirer de cette guerre[22].

Indiana et Rémy font leur retour en Europe et intègrent les services secrets français[23]. Les deux amis sont séparés par leurs missions respectives. Rémy retourne en Belgique pour devenir le contact français de la résistance belge, tandis qu'Indy devient éclaireur pour l'escadrille La Fayette[23]. Après plusieurs mois à effectuer toutes sortes de missions et qui l'ont mené en Europe de l'Est[24], Indiana retourne à l'ouest avant de partir pour Le Caire. Plus tard, il aide son vieil ami T.E. Lawrence à libérer Beersheba de l'invasion turque[25]. Il enchaîne plusieurs missions mettant à profits ses talents d'espion jusqu'à ce que l'armistice soit signé le .

L'œil de paon

Après la guerre, Indiana trouve en rase campagne le corps d'un soldat avec une carte qui semble indiquer l'endroit où se situe un paon en or aux yeux de diamants ayant appartenu à Alexandre le Grand[26]. Cette chasse au trésor le mène de Londres à l'Inde en passant par Alexandrie. Dans les mers du Sud chinoises, il fait face à des pirates chinois et se retrouve abandonné sur une île[27]. Capturé par des indigènes, Indiana est sauvé par l'anthropologue polonais Bronisław Malinowski[27]. Estimant cette quête sans issue, Indiana décide de rentrer aux États-Unis pour commencer ses études d'archéologie[28].

L'universitaire

Admis à l'université de Chicago en 1920, Indiana Jones suit les cours d'archéologie du professeur Abner Ravenwood et travaille en tant que serveur dans un restaurant. Pendant son temps libre, il fréquente les clubs de jazz[28]. En 1922, Indiana obtient son diplôme et part étudier la linguistique à la Sorbonne[29]. Dans le courant de cette même année, Indiana est invité par son nouveau professeur d'archéologie à se rendre à Delphes en tant que spécialiste de grec ancien[30]. Malgré lui, Indy se retrouve impliqué dans un complot visant à assassiner Constantin Ier de Grèce et l'oracle de Delphes[29]. Cette aventure marque un tournant dans la vie de l'aventurier qui décide de dédier son existence à l'archéologie[29].

Indiana termine son cursus en 1925 et trouve son premier poste à l'université de Londres en tant que professeur d'un programme d'été[31]. Il entame une idylle avec une de ses élèves, Deirdre Campbell[31] avec qui il part à la recherche du masque funéraire de Camazotz[32]. Indiana épouse Deirdre en , mais celle-ci meurt lors d'un crash aérien peu de temps après[33].

Plus tard dans l'année, Indiana rejoint le professeur Ravenwood sur une fouille à Jérusalem[34]. Une profonde amitié se crée entre les deux hommes qui finissent par découvrir le bâton de Ra[34]. Toujours tourmenté par la mort de sa femme, Indiana se laisse emporter dans une romance avec la fille de son ami, Marion[34]. Cette liaison n'est pas du goût du vieux professeur, ce qui pousse Indy à quitter les Ravenwood[34].

L'aventurier

Indiana Jones parcourt le monde et vit un grand nombre d'aventures. En 1927, il retrouve la trace de l'arche de Noé au mont Ararat avant de la voir succomber à une avalanche et être pris au piège de tonnes de neige et de glace[35]. Ses quêtes successives le mènent, entre autres, aux ruines anasazies de l'Utah où est découverte la dernière corne de licorne[36], puis sur l'île de Pâques où il découvre la « porte d'entrée » d'un monde parallèle[37]. Au début des années 1930, Indiana est confronté à des OVNI[38], se lance à la recherche de la pierre philosophale[39], fait face à des géants[40] et des dinosaures[41].

Après cela il part en Inde sur le chemin des pierres de Sankara avec Demi-Lune et Willie Scott et y affronte des adeptes du rituel thug. Indiana se met à la recherche de l'arche perdue en espérant la prendre avant les nazis et René Belloq pour sauver le pays. Il retrouve Marion mais ils se séparent un an après sans savoir que Marion attend un enfant. Elle épouse Colin Williams, pilote de la RAF, qui élève le fils d'Indy, Henry "Mutt" Williams, comme le sien. Quelques années après, Henry Jones Senior s'est fait kidnapper par les nazis lors de sa quête du Graal, Indiana vole à son secours. Il réussit à libérer son père et à retrouver le Graal après un affrontement contre un Templier mais la relique tombe ensuite dans une fosse à cause de tremblements de terre.

Le Royaume du Crâne de Cristal

Cette fois, dans les années 1950, il est poursuivi par les Soviétiques et Irina Spalko à la recherche des crânes de cristal et de leur origine mystérieuse. Il découvre lors de cette aventure son fils Mutt et retrouve l'amour de sa vie Marion Ravenwood. Ayant finalement gagné contre les Russes (et découvert des êtres inter-dimensionnels et leur soucoupe volante), il se marie avec Marion.

Rencontres

Lors de ses nombreuses aventures à travers le monde, Indiana Jones à fait la rencontre de beaucoup de célébrités. Dans sa jeunesse, il a notamment rencontré Norman Rockwell, Pablo Picasso, Franklin Roosevelt, Sigmund Freud, Charles de Gaulle, Albert Schweitzer, Dracula, Eliot Ness, Ernest Hemingway, Al Capone, John Ford ou encore Adolf Hitler. Il a vécu le naufrage du Titanic, la Révolution mexicaine, la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide.

Caractéristiques

Physique

Dans ses aventures, il est en général vêtu d'une veste de cuir, d'un chapeau Fedora brun, d'une chemise kaki, d'un pantalon beige, et de grosses chaussures brunes et porte à sa ceinture un fouet. On le voit aussi souvent avec un sac de toile en bandoulière[42].

Lorsqu'il n'est pas en voyage, il porte un costume de ville, avec des lunettes rondes.

Personnalité

Henry Jones Jr., dit « Indiana » (Indiana étant le nom du chien familial) ou « Indy » pour les intimes, est professeur d'archéologie, à la suite de son père le professeur Henry Jones (dont le domaine est la littérature médiévale, comme l'indique Indy dans le troisième épisode).

Contrairement à ce dernier, qui serait plutôt « rat de bibliothèque », il est plutôt « homme de terrain », et n'hésite pas à faire parler les poings et les armes si cela se révèle nécessaire.

D'un naturel plutôt macho, il a un certain succès auprès des femmes ; bon nombre de gens prétendent que sa cicatrice au menton y est pour beaucoup.

Son plus grand point faible (excepté les femmes) est une ophiophobie due vraisemblablement à sa chute dans un bac de serpents dans sa jeunesse, décrite dans le troisième opus.

Création du personnage

Bien que de nombreuses sources affirment que Roy Chapman Andrews, Hiram Bingham ou Percy Fawcett[43] aient été l'inspiration pour Indiana Jones, ni George Lucas, ni les autres créateurs de ces films ne l'ont jamais confirmé. La transcription des conférences de l'histoire du film ne fait pas mention de lui.

Genèse

C'est avant la création de Star Wars que George Lucas imagine l'histoire d'un aventurier dont le récit serait inspiré des serials de son enfance[44]. Ce héros serait un archéologue dont les aventures le mèneraient à la recherche de reliques aux pouvoirs surnaturels[44]. George Lucas choisit finalement de se concentrer sur son film « galactique » et met de côté son histoire d'aventurier[44]. Il propose tout de même le projet à Philip Kaufman, un scénariste et réalisateur, qui est aussitôt enthousiaste[44]. Ils travaillent ensemble sur une ébauche du scénario et c'est Philip Kaufman qui propose l'Arche d'alliance comme centre d'intérêt du film[44]. Au bout d'un mois de travail sur l'histoire, le scénariste est engagé par Clint Eastwood pour son film Josey Wales hors-la-loi et ne peut donc plus travailler sur le film de George Lucas[44]. L'archéologue est de nouveau mis au placard par son créateur qui retourne s'occuper de son space opera[44].

Peu de temps après la sortie de Star Wars, George Lucas et Steven Spielberg attendent les résultats du box office sur une plage hawaïenne[44]. C'est après avoir appris le succès du film que Steven Spielberg fait part à son ami de son désir de réaliser un film de James Bond, tendant ainsi une perche à George Lucas qui lui rétorque « j'ai mieux ! Les Aventuriers de l'arche perdue »[44]. Le projet est relancé pour de bon.

Pour créer le personnage d'Indiana Jones, Spielberg s'est en partie inspiré de l'œuvre d'Hergé : « une partie d'Indiana Jones provient des livres (de Hergé) », a-t-il commenté. Le sérial (films à épisodes) des années trente-quarante est également une source manifeste de références. Beaucoup de cascades d'Indy sont directement inspirées de celle de Yakima Canutt, entre autres dans Le Retour de Zorro. Steven Spielberg cite aussi, parmi ses influences, L'Homme de Rio de Philippe de Broca, ainsi que les aventures de Picsou dessinées par Carl Barks.

Son nom

George Lucas choisit le nom de Indiana Smith pour son nouveau personnage[44]. Comme pour Chewbacca, c'est son chien qui l'inspire et pour cause, il s'appelle lui-même Indiana[44]. Cette référence sera d'ailleurs reprise dans Indiana Jones et la Dernière Croisade. Cependant le nom de famille ne convient pas à Steven Spielberg, son compère lui propose alors dans la foulée Indiana Jones[44].

Interprétation

Steven Spielberg pense immédiatement à Harrison Ford pour jouer ce héros digne de Allan Quatermain, mais George Lucas est contre[45]. En effet, en plus de ne pas être favorable à l'idée de reprendre un acteur qu'il a déjà fait jouer[44], il craint qu'une confusion soit faite entre ce nouveau personnage et Han Solo de Star Wars. Plusieurs acteurs sont alors approchés pour le rôle, dont Nick Nolte et Peter Coyote[46]. Finalement, après un casting plus que concluant, c'est Tom Selleck qui est choisi pour incarner l'aventurier[44]. Mais il doit finalement refuser le rôle à cause de son contrat qui le lie à la série Magnum[45]. Après ce faux-bond, Steven Spielberg persuade George Lucas qu'Indy est taillé pour Harrison Ford. L'acteur et le réalisateur sont mis en relation par George Lucas et malgré l'hésitation de signer pour trois films, l'acteur accepte l'offre[44]. Indiana Jones est né.

Dans le prologue de Indiana Jones et la Dernière Croisade, River Phoenix incarne Indiana Jones à 13 ans. Plusieurs acteurs prêtent ensuite leur traits à l'archéologue à différents âge dans la série télévisée Les Aventures du jeune Indiana Jones, les principaux étant Corey Carrier (9-11 ans), Sean Patrick Flanery (17-21 ans) et George Hall (93 ans).

Bien qu'Harrison Ford ait conservé le même rôle dans les quatre films, les doublages réalisés en France ont fait appel à trois personnes différentes.

La série de films

Adaptations

Série télévisée

Téléfilms

Jeux vidéo

Le personnage a connu plusieurs adaptations au fil du temps, dont certaines développées par la société LucasArts :

Flipper

Romans

Novélisations des films

  • La Dernière croisade (Indiana Jones and the last crusade) / Rob Mac Gregor ; trad. Philippe Rovard ; d'après le scénario de Jeffrey Boam sur une idée de George Lucas et Menno Meyjes.
    • Paris : France loisirs, 1989, 246 p. (ISBN 2-7242-4546-6)
    • Paris : Presse Pocket n° 3382, 1992, 219 p. (ISBN 2-266-05325-6)
    • Paris : Pocket, 1994, 219 p. (Indiana Jones) (ISBN 2-266-05325-6)
  • L'intégrale de la Trilogie / Campbell Black, James Kahn, Rob MacGregor ; trad. Philippe Rouard ; d'après les scénarios de Philip Kaufman, Lawrence Kasdan, Willard Huyck, Gloria Katz, Menno Meyjes, Jeffrey Boam et Philip Kaufman ; sur une idée de George Lucas.
    • Paris : Bragelone, , 541 p. (ISBN 978-2-35294-184-2)
    • Éd. collector. Paris : Bragelone, , 541 p. (ISBN 978-2-35294-170-5)
  • Le Royaume du crâne de cristal / James Rollins ; trad. Isabelle Troin ; d'après le scénario de David Koepp sur une idée de George Lucas et Jeff Nathanson.
Pour la jeunesse
  • Les Aventuriers de l'arche perdue, Hachette, coll. "Bibliothèque verte", 2008, 153p. (ISBN 978-2-01-201603-3)
  • Indiana Jones et le Temple maudit, Hachette, coll. "Bibliothèque verte", 2008, 150p. (ISBN 978-2-01-201649-1)
  • Indiana Jones et la dernière croisade
    • adaptation Michel Laporte ; illustrations Dominique Boll. Paris : Nathan, 1989, 126 p. (ISBN 2-09-204630-6)
    • adaptation Elvire Murail. Paris : Nathan, 1989, (ISBN 2-09-240400-8)
    • traduit de l'anglais par Jérôme Jacobs. Paris : Hachette, coll. "Bibliothèque verte", 2008, 143 p. (ISBN 978-2-01-201652-1)
  • Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, Hachette, coll. "Bibliothèque verte", 2008, 183p. (ISBN 978-2-01-201653-8)
  • Indiana Jones : l'intégrale / trad. de l'anglais par Jérôme Jacobs. Paris : Hachette Jeunesse, 2008, 487 p. (ISBN 978-2-01-201708-5)

Aventures originales

  • T1 - Péril à Delphes (Peril at Delphi) / Rob MacGregor ; trad. Michel Pagel, Presse Pocket, Paris, 1992, 272 p. (ISBN 2-266-05025-7)
  • T2 - La Danse des géants (Dance of the Giants) / Rob MacGregor ; trad. Michel Pagel), Presse Pocket, Paris, 1992, 254 p. (ISBN 2-266-05026-5) - Suite de Péril à Delphes
  • T3 - Les Sept voiles (Indiana Jones and The Seven Veils) / Rob MacGregor ; trad. Michel Pagel), Presse Pocket, Paris, 1992, 267 p. (ISBN 2-266-05024-9) - Suite de La Danse des géants
  • T4 - L'Arche de Noé (Indiana Jones and The Genesis Deluge) / Rob MacGregor ; trad. Carole d'Yvoire), Presse Pocket, Paris, 1993, 251 p. (ISBN 2-266-05667-0)
  • T5 - La Malédiction de la licorne (The Unicorn's Legacy) / Rob MacGregor ; trad. Thierry Arson), Presse Pocket, Paris, 1993, 252 p. (ISBN 2-266-05668-9)
  • T6 - Le Monde intérieur (Indiana Jones and the Interior World) / Rob MacGregor ; trad. Thierry Arson), Pocket, Paris, 1993, 251 p. (ISBN 2-266-05683-2)
  • T7 - Les pirates du ciel / Martin Caidin ; trad. Éric Bettsch, Milady Poche, , 320 p. (ISBN 2-811-20026-6)
  • T8 - La sorcière blanche / Martin Caidin ; trad. Philippe Thullier, Milady Poche, , 352 p. (ISBN 2-811-20027-4)
  • T9 - La Pierre philosophale / Max McCoy ; trad. Thierry Arson, Milady Poche, oct. 2008, 288 p. (ISBN 2-811-20034-7)
  • T10 - Les Œufs de dinosaure / Max McCoy ; trad. Éric Betsch, Milady Poche, oct. 2008, 288 p. (ISBN 2-811-20035-5)
  • T11 - La Terre creuse / Max McCoy ; trad. Laurence Le Charpentier, Milady Poche, , 354 p. (ISBN 2-811-20043-6)
Indiana Jones et une scientifique danoise, Ulla Tornaes, partent au coeur de l'Arctique à la recherche d'une civilisation souterraine en essayant de devancer les explorateurs nazis. Leur aventure les mène aux portes de la légendaire Ultima Thulé, la clé d'accès au plan fou fomenté par Hitler en vue de la domination du monde.
  • T12 - Le Secret du sphinx / Max McCoy ; trad. Thierry Arson, Milady Poche, , 290 p. (ISBN 2-811-20044-4)

Les Aventures du jeune Indiana Jones - Romans

Cette série de romans pour la jeunesse est une adaptation roman de la série télévisée. Les histoires sont de George Lucas :

  • Révolution (Revolution!, Gavin Scott), Fleurus, Paris, 1993, 126 p.-[8] p. de pl. (ISBN 2-215-03041-0)
  • Dans la vallée des rois (The Mummy's Curse, Megan Stine et H. William Stine), Fleurus, Paris, 1992, 126 p.-[8] p. de pl. (ISBN 2-215-03042-9)
  • La Marche maudite (Trek of Doom, Les Martin), Fleurus, Paris, 1993, 127 p.-[8] p. de pl. (ISBN 2-215-03043-7)
  • Le Pisteur massaï (Safari Sleuth, A. L. Singer), Fleurus, Paris, 1992, 126 p.-[8] p. de pl. (ISBN 2-215-03038-0)
  • Le Messager de Verdun (Field of Death, Les Martin), Fleurus, Paris, 1992, 126 p.-[8] p. de pl. (ISBN 2-215-03039-9)
  • La Lettre secrète (The Secret Peace, William McCay), Fleurus, Paris, 1992, 126 p.-[8] p. de pl. (ISBN 2-215-03040-2)

Indiana Jones Jr

  • Indiana Jones Jr et la princesse fugitive (Young Indiana Jones and the Princess of peril, Les Martin, trad. Stanislas de Thou, ill. Erik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1992, 158 p. (Bibliothèque verte ; 580) (ISBN 2-01-018838-1)
  • Indiana Jones Jr et le tombeau du pharaon (Young Indiana Jones and the Tomb of Terror, Les Martin, trad. Valentin Dechemin, ill. Erik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1992, 188 p. (Bibliothèque verte ; 581) (ISBN 2-01-018839-X)
  • Indiana Jones Jr et le trésor de la plantation(Young Indiana Jones and the Plantation Treasure, William McCay, trad. Jérôme Jacobs, ill. Erik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1992, 126 p. (Bibliothèque verte ; 582). (ISBN 2-01-018842-X)
  • Indiana Jones Jr contre le roi Zed (Young Indiana Jones and the Secret City, Les Martin, trad. Jérôme Jacobs, ill. Erik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1992, 126 p. (Bibliothèque verte ; 583). (ISBN 2-01-018841-1)
  • Indiana Jones Jr et le masque de fer (Young Indiana Jones and the Gypsy Revenge, Les Martin, trad. Jérôme Jacobs, ill. Erik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1992, 121 p. (Bibliothèque verte ; 584). (ISBN 2-01-018843-8)
  • Indiana Jones Jr et les chevaliers fantômes (Young Indiana Jones and the Ghostly Riders, William McCay, trad. Valentin Dechemin, ill. Erik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1992, 189 p. (Bibliothèque verte ; 585) (ISBN 2-01-018844-6)
  • Indiana Jones Jr et la croix de rubis (Young Indiana Jones and the Curse of the Ruby Cross, William McCay, trad. Stanislas de Thou, ill. Erik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1992, 159 p. (Bibliothèque verte ; 586) (ISBN 2-01-018845-4)
  • Indiana Jones Jr contre les druides noirs (Young Indiana Jones and the Circle of Death, Les Martin, trad. Stanislas de Thou, ill. Erik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1992, 158 p. (Bibliothèque verte ; 587) (ISBN 2-01-018840-3)
  • Indiana Jones Jr sur le Titanic (Young Indiana Jones and the Titanic adventure, Les Martin, trad. Jérôme Jacobs, ill. Erik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1993, 153 p. (Bibliothèque verte ; 588). (ISBN 2-01-020479-4)
  • Indiana Jones Jr et l'ermite du Colorado (Young Indiana Jones and the lost gold of Durango, Megan Stine et H. William Stine, trad. Stanislas de Thou, ill. Erik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1994, 158 p. (Bibliothèque verte ; 589) (ISBN 2-01-021331-9)
  • Indiana Jones Jr aux portes des enfers (Young Indiana Jones and the Journey to the Underworld, Megan Stine et H. William Stine, trad. Jérôme Jacobs, ill. Erik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1995, 158 p. (Bibliothèque verte ; 590) (ISBN 2-01-209256-X)
  • Indiana Jones Jr et le dragon chinois (Young Indiana Jones and the Face of the Dragon, William McCay, trad. Jean Esch, ill. Erik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1995, 156 p. (Bibliothèque verte ; 591). (ISBN 2-01-209255-1)
  • Indiana Jones Jr et le trésor des pirates (Young Indiana Jones and the pirates' loot, J.N.Fox, trad. Jean Esch, ill. Erik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1995, 187 p. (Bibliothèque verte ; 592). (ISBN 2-01-209254-3)
  • Indiana Jones Jr et la montagne de feu (Young Indiana Jones and the Mountain of Fire, William McCay, trad. Jérôme Jacobs, ill. Erik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1995, 186 p. (Bibliothèque verte ; 593). (ISBN 2-01-209253-5)
  • Indiana Jones Jr et l'œil du tigre (Young Indiana Jones and the eye of the tiger, William McCay, trad. Jérôme Jacobs, ill. Erik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1996, 189 p. (Bibliothèque verte ; 594). (ISBN 2-01-209533-X)
  • Indiana Jones Jr et le fantôme du Klondike (Jérôme Jacobs, ill. Érik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1997, 157 p. (Bibliothèque verte ; 595) (ISBN 2-01-209591-7)
  • Indiana Jones Jr et le violon du Metropolitan (Jérôme Jacobs, ill. Érik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1997, 155 p. (Bibliothèque verte ; 597) (ISBN 2-01-209669-7)
  • Indiana Jones Jr et le triangle des Bermudes (Jérôme Jacobs, ill. Érik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1998, 189 p. (Bibliothèque verte ; 599) (ISBN 2-01-209802-9)
  • Indiana Jones Jr et le spectre de Venise (Jérôme Jacobs, ill. Érik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1998, 158 p. (Bibliothèque verte ; 601) (ISBN 2-01-209804-5)

Indiana Jones Jr par Richard Beugné

Les trois titres d'Indiana Jones Jr suivants sont des créations originales, non des novélisations. Écrits en français par Richard Beugné pour Hachette jeunesse, ils ont été soumis à "Lucas productions" qui les a validés au stade du synopsis. Il n'en existe pas de version en langue anglaise.

  • Indiana Jones Jr et l'ampoule radioactive (Richard Beugné, ill. Erik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1997, 190 p. (Bibliothèque verte ; 596). (ISBN 2-01-209671-9)
  • Indiana Jones Jr et la météorite sacrée (Richard Beugné, ill. Erik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1997, 189 p. (Bibliothèque verte ; 598). (ISBN 2-01-209670-0)
  • Indiana Jones Jr et l'enfant lama (Richard Beugné, ill. Érik Juszezak), Hachette jeunesse, Paris, 1998, 158 p. (Bibliothèque verte ; 600) (ISBN 2-01-209803-7)

Bandes dessinées

Il existe une bande dessinée aux États-Unis, très difficile à trouver, édité par Black Horse. Cette bande dessinée est à l'origine du scénario de Fate of Atlantis, l'épisode 4 adapté en jeu vidéo après The Last Crusade. On retrouve Indy et Henry dans le volume Spare of destiny, aventure située dans la bande dessinée juste après la dernière croisade. Ci-dessous la liste des albums parus en français.

Chez Dynamisme Presse

  • Les Aventuriers de l'Arche Perdue (Raiders of the Lost Ark), 1981, Dynamisme Presse Édition[50].

Série française Indiana Jones, par Claude Moliterni et Giancarlo Alessandrini (1984-1996)

  • Indiana Jones et le Temple maudit, Éditions Carrere, 1984.
  • Indiana Jones et le Secret de la pyramide, Bagheera, Paris, 1993, 48 p. (ISBN 2-908406-26-8)
  • Indiana Jones et la Cité de la foudre, Bagheera, Paris, 1994, 48 p. (ISBN 2-908406-34-9)
  • Indiana Jones et le Grimoire maudit, Bagheera, Paris, 1995, 48 p. (ISBN 2-908406-34-9)

Série de Comics parus chez Delcourt

  • Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, Éditions Delcourt, coll. « Contrebande », Paris, 2008. (ISBN 978-2-7560-1297-1)
  • Indiana Jones et le Tombeau des dieux, Éditions Delcourt, coll. « Contrebande », Paris, 2009. (ISBN 978-2-7560-1345-9)
Indiana Jones s'empresse de partir en compagnie de Marcus Brody au pôle Nord pour accaparer le secret du tombeau des dieux avant Friedrich von Hassell, archéologue dévoué au IIIe Reich.
  • Indiana Jones Aventures Tome 1, Delcourt, coll. « Contrebande », Paris, 2008 (ISBN 978-2-7560-1296-4)
  • Indiana Jones Aventures Tome 2, Delcourt, coll. « Contrebande », Paris, 2010 (ISBN 978-2-7560-1342-8)

Inédits en français

  • Indiana Jones et la Dernière Croisade (4 comics)
  • The Further Adventures of Indiana Jones (34 Comics)
  • Indiana Jones and the Fate of Atlantis (4 Comics, il existe un jeu vidéo du même nom) - 1991
  • Young Indiana Jones Chronicles' (12 Comics) - 1993
  • Indiana Jones : Thunder in the Orient' (6 Comics) - 1993
  • Indiana Jones and the Arms of Gold' (4 Comics) - 1994
  • Indiana Jones and the Golden Fleece' (2 Comics) - 1994
  • Indiana Jones and the Shrine of the Sea Devil' (1 Comic) - 1994
  • Indiana Jones and the Iron Phoenix' (4 Comics)- 1995
  • Indiana Jones and the Spear of Destiny' (4 Comics) - 1995
  • Indiana Jones and the Sargasso Pirates' (4 Comics) - 1996

Jeux de rôle

  • Indiana Jones TSR (1984)
  • Indiana Jones WEG (1994)

Jouets

Les figurines articulées et les jouets sous licence Indiana Jones ont été produits au cours de quatre périodes successives : Kenner, LJN/Star Toys, ToysMcCoy/Disneyland et Hasbro[51].

Lego produit une série de sets sur le thème depuis le quatrième film, sorti en 2008[52], jusqu’en 2009.

Attractions

Disney a développé plusieurs attractions sur le monde d'Indiana Jones pour ses parcs, regroupées sous le nom de Indiana Jones Adventure

Disneyland Paris possède aussi :

Héritage

Indiana Jones : un aventurier modèle

Copié, parodié et autres influences dans la culture populaire. Bien que le personnage fut lui-même créé sous diverses inspirations, il a inspiré bien d'autres aventuriers fictifs.

Jeu vidéo

Cinéma et télévision

Dans la bande dessinée et la littérature SF

  • Flagada Jones, aviateur casse-cou dans la série La Bande à Picsou (DuckTales), pour le nom plus que pour le caractère. De plus, en version originale, son nom est Launchpad McQuack.
  • Indiana Ding, cousin archéologue et aventurier de Dingo dans certaines aventures, et qui est un « alter-ego Disney » d'Indiana Jones.
  • Africa Jim, aventurier dont les strips sont publiés dans Spirou.
  • Dans le tome 3 des Légendaires : origines de Sobral et Nadou, Esmeralda est une parodie d'Indiana Jones : l'archéologue à lunettes n'a pas le sens de l'orientation.
  • Dans le recueil de nouvelles Ab origine fidelis de J. Lasseaux, l'aventurière Iliana Bones explore un temple piégé armée d'un fouet dans une nouvelle et recherche l'arc perdu dans une autre.

Notes et références

  1. (fr) Adresse inscrite sur son permis de conduire en 1938 dans Le Journal perdu de Indiana Jones
  2. Jacques Tiberi, « Hiram Bingham, le vrai Indiana Jones ? », sur Le Zéphyr, (consulté le 7 mars 2019)
  3. (fr) Photo souvenir de la mère de Indiana Jones dans Le Journal perdu de Indiana Jones.
  4. Voir Indiana Jones et la Dernière Croisade.
  5. (fr) Mandat d'arrêt émis par la Schutzstaffel pour Indiana Jones dans Le Journal perdu de Indiana Jones.
  6. Voir My First Adventure.
  7. (fr) Indiana Jones : L'Encyclopédie absolue de James Luceno.
  8. (fr) 1re page de son journal dans Le Journal perdu de Indiana Jones.
  9. (fr) Page datée au dans Le Journal perdu de Indiana Jones.
  10. (fr) Note accompagnant le croquis du « chacal » dans Le Journal perdu de Indiana Jones.
  11. (fr) Page datée au dans Le Journal perdu de Indiana Jones.
  12. Voir Passion for Life.
  13. (fr) Page datée au dans Le Journal perdu de Indiana Jones.
  14. (fr) Lettre adressée à Indiana Jones datée au dans Le Journal perdu de Indiana Jones.
  15. Voir Spring Break Adventure.
  16. (fr) Page datée au dans Le Journal perdu de Indiana Jones.
  17. Voir Love's Sweet Song.
  18. (fr) Page datée à dans Le Journal perdu de Indiana Jones.
  19. Voir Trenches of Hell.
  20. Voir Demons of Deception
  21. Voir The Phantom Train of Doom.
  22. Voir Oganga, The Giver and Taker of Life.
  23. Voir Attack of the Hawkmen.
  24. Voir Adventures in the Secret Service.
  25. Voir Daredevils of the Desert.
  26. (fr) Page datée au dans Le Journal perdu de Indiana Jones.
  27. Voir Treasure of the Peacock's Eye.
  28. Voir Mystery of the Blues.
  29. Voir Indiana Jones and the Peril at Delphi.
  30. (fr) Delphes, Grèce-1922 dans Le Journal perdu de Indiana Jones.
  31. Voir Indiana Jones and the Dance of the Giants.
  32. (fr) Mars 1926-Tikal, Guatemala dans Le Journal perdu de Indiana Jones.
  33. Voir Indiana Jones and the Seven Veils.
  34. Voir Indiana Jones and the Lost Horizon.
  35. Voir Indiana Jones and the Genesis Deluge.
  36. Voir Indiana Jones and the Unicorn's Legacy.
  37. Voir Indiana Jones and the Interior World.
  38. Voir Indiana Jones and the Sky Pirates.
  39. Voir Indiana Jones and the Philosopher's Stone.
  40. Voir Indiana Jones and the Giants of the Silver Tower.
  41. Voir Indiana Jones and the Dinosaur Eggs.
  42. Analyse détaillée du costume d'Indiana
  43. Jean-Claude Simoën, L'épopée de l'archéologie. Savants et aventuriers, Fayard, , p. 267.
  44. Indiana Jones : Naissance d'une trilogie, Indiana Jones et les Aventuriers de l'arche perdue, disponible dans le coffret DVD de la trilogie.
  45. (en) Steven Spielberg, a Biography de Kathi Jackson, p. 31
  46. (en) Harrison Ford de Laurence Caracalla, p. 40
  47. http://ipdb.org/machine.cgi?id=767
  48. http://ipdb.org/machine.cgi?id=1267
  49. http://ipdb.org/machine.cgi?id=5306
  50. Fiche de la version française du comic book américain "Raiders of the Lost Ark" sur comicsvf.com
  51. Nicolas Fleurier, James Bond & Indiana Jones : action figures, Histoire & Collections, Paris, 2006, 82 p. (Action figures & toys ; 4) (ISBN 2-35250-006-0)
  52. http://indianajones.lego.com/
  53. My Little Pony Friendship Is Magic Wiki

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • James Bond & Indiana Jones : action figures / Nicolas Fleurier ; photographies Erwan Le Vexier. Paris : Histoire et collections, coll. "Figurines et jouets, n° 4" n° 4, 2006, 82 p. (ISBN 2-35250-005-2)
    Un panorama des actions figurines inspirées des films de James Bond et Indiana Jones.
  • Indiana Jones : l'encyclopédie absolue / James Luceno ; traduit par Alain Clément. Paris : Nathan jeunesse, 2008, 144 p. (ISBN 978-2-09-252062-8)
    Les grandes étapes de la vie de l'archéologue Indiana Jones et des personnages qu'il a croisé sur son chemin.
  • Indiana Jones : le guide en images / James Luceno. Montréal : Éd. Hurtubise Inc., 2008, 144 p. (ISBN 978-2-89647-056-3)
    Cet ouvrage illustré offre un aperçu détaillé des trois premiers films mettant en scène l'archéologue qui parcourt les quatre coins du monde à la recherche de trésors enfouis. Il comprend également des images inédites du 4e film.
  • Indiana Jones : guide de survie / Denise Kiernan, Joseph d'Agnese. Paris : Hachette Pratique, 2008, 176 p. (ISBN 978-2-01-237539-0)
    Illustrés de photographies de films, ce guide livre tous les secrets pour organiser une expédition et faire face à toutes les situations périlleuses d'un aventurier : traverser un pont de cordes, sauter d'un train en marche, échapper à une bande de bandits armés de sabres, lire un manuscrit antique, sortir des sables mouvants, survivre à un empoisonnement...
  • Le Journal perdu d'Indiana Jones. Novare : White star, 2008. (ISBN 978-88-6112-132-4)
    À l'occasion de la sortie du quatrième film des Aventures d'Indiana Jones, présentation du journal tenu par l'archéologue aventurier dans lequel il raconte sa jeunesse, ses rencontres avec Lawrence d'Arabie, T. Roosevelt, ses combats contre la secte des Thuggees, les nazis ou le Royaume du crâne de cristal.
  • Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal : journal d'un photographe / David James ; préface Steven Spielberg ; avant-propos Harrison Ford. Paris : Liège : L. Pire, 2008, 148 p. (ISBN 978-2-87415-967-1)
    Reportage photographique sur les coulisses de la réalisation du 4e volet des aventures du professeur d'archéologie Indiana Jones.
  • Les extraordinaires aventures d'Indiana Jones. Paris : Hachette Jeunesse, 2008, 28 p. (ISBN 978-2-01-226090-0)
    Quatre aventures avec des volets à soulever, des indices à déchiffrer pour suivre la piste du célèbre archéologue.
  • Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal : le livre d'activités avec tatoo. Paris : Hachette jeunesse, 2008, 24 p. (ISBN 978-2-01-226080-1)
  • "Indiana Jones" : le guide historique : 1908-1920 / texte de Jérôme Verne. [Craon] : Jérôme Verne, 2016, 244 p. (ISBN 978-2-9550895-1-4)
    Indiana Jones a traversé le XXe siècle en étant spectateur de l'Histoire. L'ensemble des histoires racontées à travers films, série, livres, BD… est l'occasion de voyager dans le temps, aux côtés de personnages historiques réels. Le personnage devient spectateur de l'Histoire, avec un grand H. D'autres aventures suivront, sous formes de romans pour la jeunesse et de comics. L'occasion d'analyser la véracité historique des faits relatés et d'en apprendre davantage sur l'histoire du monde, en particulier la période 1908-1920.

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