Fontainebleau

Fontainebleau (prononcé [fɔ̃.tɛn.blo]) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France, à 57 kilomètres[Note 1] au sud-est de Paris.

Pour les articles homonymes, voir Fontainebleau (homonymie).

Fontainebleau

Le château de Fontainebleau et l'étang aux carpes vus du jardin anglais.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
(sous-préfecture)
Arrondissement Fontainebleau
(chef-lieu)
Canton Fontainebleau
(bureau centralisateur)
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau
(siège)
Maire
Mandat
Frédéric Valletoux
2014-2020
Code postal 77300
Code commune 77186
Démographie
Gentilé Bellifontains
Population
municipale
14 886 hab. (2017 )
Densité 87 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 35″ nord, 2° 42′ 09″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 150 m
Superficie 172,05 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Fontainebleau
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
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Fontainebleau
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Fontainebleau
Liens
Site web fontainebleau.fr

    Ses habitants sont appelés les Bellifontains.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Fontainebleau est située au sud-ouest du département de Seine-et-Marne et s'étend sur 17 205 hectares. C'est la plus vaste commune de la région Île-de-France, et elle est presque entièrement recouverte d'une forêt qui s'étend également sur quelques communes limitrophes (25 000 hectares au total). Cette forêt est pour les Parisiens un lieu de promenade mais son relief très accidenté et ses nombreux rochers en font aussi un lieu réputé pour la pratique sportive de l'escalade.

    L'agglomération melunaise se situe à la limite nord de la forêt, et au nord-ouest se trouve Barbizon, village célèbre pour les nombreux peintres pré-impressionnistes qui y ont vécu. Divers endroits de la forêt sont recouverts de silice (quartz) à l'état brut. Les nombreuses plantations de résineux effectuées par l'Office national des forêts sont critiquées par certains qui estiment que cela a mis à mal la cohérence de son écosystème, à l'origine plutôt à base de feuillus.

    La ville stricto sensu, c'est-à-dire hors forêt et hors domaine du château s'étend sur 232 hectares.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le système hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau :

    • le ru de la Mare aux Evées, 11,26 km[1], affluent de la Seine ;
      • le canal 01 du Bois de l'Epine, 2,68 km[2], qui se jette dans le ru de la Mare aux Evées ;
    • le fossé 04 des Essarts, canal de 1,67 km[3] ;
    • le fossé 01 du bois de faÿ, 1,75 km[4].

    Par ailleurs, son territoire est également traversé par les aqueducs de la Vanne et du Loing[5] et l’aqueduc de la Voulzie.

    La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 43 km[6].

    La Seine[Note 2], fleuve long de 774,76 km[7] ne "traverse" pas la commune.

    Voies de communication et transports

    Fontainebleau eut un réseau de tramway de 1896 à 1953. On en voit un ici dans la Grande Rue au début du XXe siècle.

    Les rues de Fontainebleau sont larges et bien percées. La principale artère, dénommée rue Grande s'étire sur 2 600 m de long. L'artère transversale, qui passe devant l'église et la mairie, s'étend sur 1 200 m.

    Quelques places aèrent la ville : la place Solférino, la place Denecourt, où s'ouvre la grille du Jardin de Diane, la place d'Armes ou place François-Ier, la place de l'Hôtel-de-Ville, la place de l'Étape-aux-Vins et la place de la République.

    Depuis septembre 2010, la vitesse a été limitée à 30 km/h dans toutes les rues de la ville, sauf sur certains grands axes, dans un souci de sécurité routière et de promotion des modes actifs de déplacement (marche, vélo)[8].

    Le territoire de la commune est traversé par le sentier de grande randonnée GR 1, entre Bois-le-Roi au nord-est et vers Noisy-sur-École à l'ouest.

    Transports ferroviaires

    Transports en commun

    De 1896 à 1953, Fontainebleau et son agglomération ont été desservies par le tramway de Fontainebleau.

    Au XXe siècle, la commune est desservie par trois gares (Fontainebleau-Avon située à Avon et les gares de Fontainebleau-Forêt et Thomery situées en pleine forêt) sur la ligne R du Transilien).

    Par ailleurs, Fontainebleau et les communes d'Avon, d'Héricy, de Samois-sur-Seine, de Samoreau et de Vulaines-sur-Seine sont sillonnées par le réseau de bus Aérial[9]. La ville est également desservie par la ligne 34 du réseau de bus Seine-et-Marne Express (Château-Landon / Égreville - Melun).

    Urbanisme

    Occupation des sols

    En 2018[10], le territoire de la commune se répartit[Note 3] en 93,9 % de forêts, 1,9 % de zones urbanisées, 1,9 % de milieux à végétation arbusive et/ou herbacée[Note 4], 1,7 % d’espaces verts artificialisés non agricoles, 0,6 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication, < 0,5 % de terres arables, < 0,5 % de zones agricoles hétérogènes[Note 5], < 0,5 % d’eaux continentales[Note 6] et < 0,5 % de mines, décharges et chantiers[6].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 9 081 dont 25,3 % de maisons et 74,5 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 82,9 % étaient des résidences principales, 4,5 % des résidences secondaires et 12,5 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 39,6 % contre 57,4 % de locataires[11], dont 17 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7] et 3,1 % logés gratuitement.

    Toponymie

    Fontainebleau est attesté sous les formes latinisées Fons Bleaudi, Fons Bliaudi, Fons Blaadi du XIIe et XIIIe siècles, Fontem blahaud en 1137, Fontaine belle eau au XVIe (étymologie populaire)[12], Fontainebleau ou autrement Fontaine belle eau en 1630[12], puis sous la latinisation fantaisiste Fons Bellaqueus au XVIIe siècle, à l'origine du gentilé Bellifontain.

    Il s'agit d'un composé médiéval en Fontaine- « source, ruisseau », terme issu du gallo-roman FONTANA, suivi du nom de personne germanique Blitwald[13].

    Au cours de la Révolution française, la commune porte les noms de Fontaine-la-Montagne et de Fontaine-le-Vallon[14].

    Histoire

    En 2012, un village gaulois qui daterait d'entre trente et deux-cent-cinquante ans avant notre ère est mis au jour lors de l'entretien d'une des places du château de Fontainebleau[15], l'occupation du site se poursuivant au moins jusqu'après l'époque carolingienne, mais la première mention du château lui-même date de 1137 : il s'agit alors d'un château fort utilisé comme rendez-vous de chasse en forêt de « Bieria »[16] (c'est ainsi qu'était nommée la Forêt de Fontainebleau, peut-être du IXe siècle jusqu'à une époque récente – Jean-Baptiste Colbert utilisa encore ce nom dans un document daté de 1664 [17] – parce qu'une bande de guerriers danois menée par un certain « Bier » y séjourna, commettant des exactions dans la région, peut-être pendant ou après le quatrième siège de Paris par les vikings, en 885-887).

    Une chapelle est intégrée au château-fort et consacrée en 1169 par Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry, alors en exil en France.

    Saint Louis, qui apprécie beaucoup le lieu, l'appelle « ses déserts », fait construire à côté du château-fort un couvent-hôpital, tenu par des moines.

    Philippe le Bel naît au château en 1268 et y meurt en 1314.

    Philippe VI y scelle un traité avec Jean Ier de Bohême : ce dernier, honorant le contrat, combat les Anglais à la bataille de Crécy, et y perd la vie.

    Toutefois, le lieu ne fut guère qu'un hameau jusqu'en 1528, date à laquelle François Ier, de retour en France après avoir passé une année en captivité en Espagne (après sa défaite à Pavie en 1525), décide d'y construire un palais inspiré de ceux qu'il a vu en Italie, et fait appel à des artistes italiens de renom : le château-fort disparaît – il en reste le donjon, remanié, massive construction de forme carrée, qui borde la « Cour ovale ».

    La ville – ainsi qu'Avon – tira bien vite parti des visites répétées de la Cour et des rois, accueillant rapidement restaurants et auberges dont les chambres sont louées à prix d'or.

    Lorsque la Cour n'est pas à Fontainebleau, la ville continue de vivre grâce à des travaux constants d'embellissement, du château et de la cité : ouvriers et artistes y vivent toute l'année.

    Après François Ier, un autre de ses grands bienfaiteurs fut Henri IV : à partir de 1594 il y séjourna chaque année, faisant embellir et agrandir le château, creuser le grand canal, tracer des routes et des sentiers dans la forêt pour faciliter les déplacements, surtout lors des journées de chasses...

    Le futur François II naît à Fontainebleau en 1544, le futur Henri III en 1551, le futur Louis XIII en 1601, ainsi que plusieurs princesses et hauts personnages, dont Louis Victoire Lux de Montmorin-Saint-Hérem, qui finira assassiné à Paris lors des massacres de septembre en 1792.

    La ville fit les délices d'Élisabeth-Charlotte de Bavière – la Princesse Palatine –, et comptait près de 7 000 habitants au XVIIe siècle. Elle abrite alors une trentaine d'hôtels particuliers bâtis pour de grands seigneurs, à l'exemple de celui du « Grand Ferrare » – dont il ne reste aujourd'hui que le portail d'entrée –, résidence d'Hippolyte d'Este.

    En 1661, un cheval emballé renversa et traîna sur plusieurs dizaines de mètres et à vive allure son cavalier, un de ses pieds pris dans un étrier. Le sieur Dauberon invoqua Notre-Dame, son cheval s'arrêta net. En 1690 une première chapelle est bâtie sur le lieu du miracle – nommée « Notre-Dame de Bon Secours », un pèlerinage annuel y est instauré –, rasée en 1793 par des révolutionnaires, rebâtie en 1821 à l'initiative de Marie-Thérèse de France. Le pèlerinage existe toujours[18],[19].

    Le , Louis XIV signe l'édit de Fontainebleau, plus connu sous la désignation de « révocation de l'édit de Nantes », qui poussa à l'exil de nombreux protestants, mais mis fin à de constantes tensions dans le royaume entre catholiques et réformés.

    Il fit aussi réaliser un ensemble exceptionnel de bassins et jets d'eau, dont il ne reste que de vagues traces, dans la « grande prairie » qui longe en partie le « grand canal »[20].

    Le 5 septembre 1725, Louis XV et Marie Leszczynska se marient au château.

    Les habitants ayant toujours bénéficié de la royauté, qui les fit s'enrichir, la Révolution n'a pas laissée ici de souvenirs notables, exceptée la destruction de la chapelle.

    L'Empire va réveiller cette ville assoupie : Napoléon Ier s'installe au château et le fait rénover. De vieux hôtels particuliers sont restaurés aussi, et certains sont transformés en hôtels de tourisme, comme « l'Aigle Noir ». Des casernes sont bâties pour abriter les régiments de hussards de la Garde impériale, et est également créée une école militaire, qui sera ensuite délocalisée à Saint-Cyr-l'École puis à Coëtquidant (Guer).

    Le , Manuel Godoy, chancelier du roi d'Espagne Charles IV, et Napoléon signent le traité de Fontainebleau, qui autorise le passage des troupes françaises par le territoire espagnol afin d'envahir le Portugal.

    Le , le pape Pie VII arrive au château : il excommunia l'empereur le 10 juin 1809, fut arrêté dans la nuit du 5 au 6 juillet 1809 et placé sous surveillance à Savone, avant d'être conduit à Fontainebleau. Il est accompagné du médecin- chirurgien Balthazard Claraz, et resta volontairement enfermé les dix-neuf mois que dura sa captivité : du au le pape n'est jamais sorti de son appartement.

    Reconstitution lors du bicentenaire des Adieux de Napoléon à Fontainebleau, le . Napoléon descend l'escalier en fer-à-cheval du château de Fontainebleau.

    Le , Napoléon, peu après sa première abdication, fait ses adieux à sa garde,  les célèbres grognards , dans la cour du Cheval blanc – devenue depuis « Cour des Adieux » – : le moment fut, selon les témoins, très émouvant. Deux enfants de la ville le suivront lors de ses deux exils : Les frères Archambault.

    Après la chute du Premier Empire, le château fut encore habité en pointillés par Napoléon III, de 1856 à 1869 : les 15 et 16 décembre 1856 il y accueil le prince royal de Prusse, futur Guillaume Ier.

    En 1845 est bâtie en ville une prison, qui fermera en janvier 1990.

    Au total, 34 souverains, de Louis VI le Gros à Napoléon III, ont séjourné à Fontainebleau au cours de sept siècles. Du XVIe au XVIIIe siècle, tous les rois, de François Ier à Louis XV, y ont effectué des travaux importants (démolition – reconstruction – agrandissement – embellissement) d'où le caractère un peu « hétérogène », mais néanmoins harmonieux, de l'architecture du château.

    Aujourd'hui, la ville et son château sont visités toute l'année par des touristes venus du monde entier…

    La ville est desservie par le chemin de fer depuis 1849 (ligne Paris - Lyon), avec la mise en service de la gare de Fontainebleau - Avon.

    Du 29 juin au fut organisé à Fontainebleau un grand concours national de manœuvres de pompes à incendie avec manœuvres d'ambulances et de secours aux blessés. Ce concours a attiré 140 compagnies. À cette occasion avait lieu l'assemblée générale de l'Union départementale des Sapeurs-Pompiers de Seine-et-Marne[21].

    Le 8 mai 1913, le roi Alphonse XIII d'Espagne est en visite officielle à Paris. Il est reçu à Fontainebleau par le président de la République, Raymond Poincaré qui lui fait notamment visiter le château. Le roi, sans abdiquer, s’exile en France et arrive dans la commune voisine d'Avon avec sa famille et s’installe à l’Hôtel « Le Savoy »[22], [23], [24].

    En juillet et , la ville accueille la conférence franco-vietnamienne de Fontainebleau pour trouver une solution au conflit indochinois : ce sera un échec.

    Fontainebleau, fidèle à sa tradition militaire, resta longtemps une ville de garnison : elle fut le siège de l'état-major des forces alliées en Centre-Europe (Allied Force Centre, AFCENT), des forces terrestres (LANDCENT) et forces aériennes (AIRCENT) de l'OTAN de 1949 à 1967.

    La ville accueille actuellement une grande école d’affaires qui lui donne une renommée internationale : l’INSEAD, ainsi qu'une annexe de l'École des mines de Paris.

    Politique et administration

    La commune est une sous-préfecture depuis 1879 et un chef-lieu de canton de l'arrondissement de Melun.

    Tendances politiques et résultats

    La ville est très largement ancrée à droite, cette orientation se manifestant tant au niveau national et européen qu'au niveau local et régional. Par ailleurs, l'abstention y est régulièrement inférieure à la moyenne nationale.

    À l’élection présidentielle de 2002, les Bellifontains ont placé Jacques Chirac en tête au premier tour avec 27,82 % des suffrages exprimés suivi de Jean-Marie Le Pen qui obtient un score de 15,39 %, Lionel Jospin arrivant en troisième position avec 12,07 % des voix. Au second tour, les électeurs se sont portés à 83,51 % pour Jacques Chirac contre 16,49 % pour Jean-Marie Le Pen[25]. Lors de l'élection présidentielle de 2012, les électeurs ont voté au second tour à 61,41 % pour Nicolas Sarkozy contre 38,59 % pour François Hollande, soit plus de dix points de plus pour le candidat de l'UMP que la moyenne nationale qui lui donnait 48,36 % des suffrages[26].

    Les scrutins européens voient également la droite arriver en tête à Fontainebleau. Aux élections européennes de 2014, c'est la liste UMP conduite par Alain Lamassoure qui est arrivée à en tête avec 27,48 % des suffrages suivie par la liste Front national d'Aymeric Chauprade avec 18,26 % des voix. La liste UDI-MoDem de Marielle de Sarnez se place en troisième position à Fontainebleau tandis que la première liste de gauche arrive en quatrième position seulement avec moins de 10 % des suffrages (liste PS conduite par Pervenche Berès)[27].

    Liste des maires

    Depuis 1945, cinq maires se sont succédé à la tête de la ville :

    Liste des maires successifs[28]
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 mars 1959 Hubert Pajot RI Commissaire-priseur
    Sénateur de Seine-et-Marne (1946 → 1958)
    Conseiller général de Fontainebleau (1945 → 1958)
    mars 1959 février 1992
    (décès)
    Paul Séramy[29] RGR puis Centriste
    puis CD puis UDF-CDS
    Professeur d'allemand
    Député de Seine-et-Marne (5e circ.) (1962 → 1967)
    Sénateur de Seine-et-Marne (1977 → 1992)
    Conseiller général de Fontainebleau (1958 → 1992)
    Président du conseil général de Seine-et-Marne (1982 → 1992)
    février 1992 mars 2001 Paul Dubrule RPR Administrateur de sociétés
    Sénateur de Seine-et-Marne (1999 → 2004)
    mars 2001 octobre 2005
    (démission)
    Jacques Nizard DVD Diplomate retraité
    octobre 2005[30] En cours
    (au 17 février 2016)
    Frédéric Valletoux[31]
    Réélu pour le mandat 2014-2020[32]
    UMP, LR puis Agir[33] LREM[34] Pigiste
    Conseiller régional d'Île-de-France (2010 → )
    Président de la CC du Pays de Fontainebleau (2010 → 2016)
    1er vice-président de la CA du Pays de Fontainebleau (2017 → )
    Vice-président du Parc naturel régional du Gâtinais français

    Instances judiciaires et administratives

    Le musée a définitivement fermé en 2010, le bâtiment vendu pour être réhabilité en appartements et ses collections sont parties à l’École nationale d'administration pénitentiaire à Agen[37].

    Jumelages

    Villes jumelées avec Fontainebleau
    VillePaysPériode
    Borough londonien de Richmond upon Thames[38]Royaume-Unidepuis
    Constance[38]Allemagnedepuis le
    Lodi[38]Italiedepuis
    Siem Reap[38]Cambodgedepuis le
    Sintra[39]Portugaldepuis le

    Population et société

    Démographie

    Population : de 15 000 habitants (2016), 34 000 pour l'agglomération qui comprend principalement Avon, ville « jumelle » où se trouve en particulier la gare. La population de Fontainebleau est stable depuis la fin de XIXe siècle même si celle de l'agglomération, et notamment d'Avon, a considérablement augmenté.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40],[Note 8].

    En 2017, la commune comptait 14 886 habitants[Note 9], en diminution de 0,15 % par rapport à 2012 (Seine-et-Marne : +3,7 %, France hors Mayotte : +2,36 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9 4007 4219 0406 4398 1228 0218 4399 70710 365
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    10 66911 93910 78710 94111 65312 48313 34014 22214 078
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    14 16014 19014 67916 07015 56017 07517 72415 00819 915
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    20 58318 09416 77815 67915 71415 94215 68814 70814 907
    2017 - - - - - - - -
    14 886--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Écoles primaires

    • école primaire internationale Léonard-de-Vinci ;
    • école primaire Paul-Jozon ;
    • école primaire Saint-Merry ;
    • école primaire Lagorsse ;
    • école du Bréau ;
    • école Sainte-Marie (école privée) ;
    • école Saint-Louis, anciennement Cours Branger (école privée) ;
    • centre actif bilingue (école privée).

    Collèges

    • collège International ;
    • collège Lucien-Cézard ;
    • collège Jeanne-d’Arc-Saint-Aspais (collège privé).

    Lycées

    • lycée François-Couperin ;
    • lycée International François-Ier ;
    • lycée Jeanne-d’Arc-Saint-Aspais (lycée privé) ;
    • lycée technique professionnel privé Blanche-de-Castille.

    Enseignement supérieur

    Manifestations culturelles et festivités

    le ministère de la Culture et de la Communication, l’Institut national d’histoire de l’art et le château de Fontainebleau se sont associés avec le concours du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, pour organiser le Festival de l'histoire de l'art qui a lieu chaque année début juin à Fontainebleau depuis 2011.

    Le festival permet de profiter librement de conférences, débats, concerts, expositions, projections, lectures et rencontres dans le château et dans plusieurs sites de la ville de Fontainebleau.

    • Les Naturiales dédiées a fêter le printemps et a découvrir la biodiversité.

    Santé

    Fontainebleau est le siège d'un centre hospitalier et dispose également d'une clinique, la polyclinique de la Forêt. La ville possède en outre un centre d'imagerie médicale. Plusieurs maisons de retraites médicalisées se trouvent également à Fontainebleau comme de nombreux médecins et professions paramédicales.

    Sports

    Médias

    Cultes

    On note, outre la présence de l'église paroissiale catholique (l'église Saint-Louis dans le centre-ville), celle d'un temple réformé et celle d'une synagogue.

    Économie

    Fontainebleau est une ville relativement touristique  en 2011, 450 000 personnes ont visité le château et environ 13 millions la forêt  mais ne parvient pas à retenir ses visiteurs pour des séjours de courte durée. La ville abrite aussi le musée national des Prisons (fermé depuis 2010) et un musée municipal principalement consacré aux uniformes et armes des soldats du Premier et Second Empire.

    Elle attire également une population universitaire, largement étrangère, qui vient étudier, enseigner et travailler à l'INSEAD, la meilleure école de management de France et l'une des meilleures business school du monde[42]. L'ESIGETEL (École supérieure d'ingénieurs en informatique et génie des télécommunications) créée en 1986 y est également installée, près du Port de Valvins, jusqu'à l'été 2012, où elle se déplace pour Villejuif. C'est une école de la Chambre de commerce et d'industrie de Seine-et-Marne. L'UPEC est également présente à Fontainebleau, dans le cadre de l'IUT Sénart Fontainebleau, lequel compte trois départements d'enseignement supérieur (Gestion des Entreprises ; Informatique ; Techniques de commercialisation), comme l'université Paris VII – Denis-Diderot avec sa station de biologie végétale et d'écologie forestière (station expérimentale, fondée à la fin du XIXe siècle par le célèbre botaniste Gaston Bonnier).

    Hormis les commerces de proximité et de loisirs et les professions libérales, l'activité économique de Fontainebleau est assez restreinte. Celle-ci pourrait connaître un nouveau développement en fonction de la réussite des reconversions des importantes casernes désaffectées que compte la ville et qui offrent une possibilité d'agrandissement de l'espace urbain inespérée pour une ville entourée de forêts.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Fontainebleau :
    Fontainebleau abrite un très célèbre château royal, le second plus grand château de France derrière celui de Versailles. Forteresse mentionnée pour la première fois en 1137, il est agrandi par Saint Louis, qui aime y prendre le « déduit de chasse » et qui y ajoute aussi un couvent-hôpital. Louis XIV y révoqua l'édit de Nantes par l'édit de Fontainebleau le . C'est dans la cour (appelée depuis Cour des Adieux), devant le château, que l'empereur Napoléon Ier abdiqua devant sa Garde impériale en 1814 ;
    • Forêt de Fontainebleau :
    la forêt est réputée pour la diversité de ses espèces et de son relief ainsi que par sa taille (15 000 ha pour la forêt dite domaniale et 25 000 ha pour l'ensemble du massif) ;
    Débris de tombe dans le cimetière de Fontainebleau.
    • Cimetière :
    le cimetière de Fontainebleau est également un lieu fréquenté par les touristes intéressés par son aspect historique et stylistique. Les plus vieilles tombes datent du début du XIXe siècle. Certaines personnalités ayant contribué au développement de la ville y sont enterrées, telles que les deux célèbres « sylvains » Charles Collinet et Claude François Denecourt. L'architecte renommé Henri Labrouste y gît dans le tombeau familial.
    Un grand nombre de soldats morts durant les deux guerres mondiales, dont des membres des forces militaires du Commonwealth, reposent dans une division réservée en aval.
    Le cimetière s'étale sur une côte à la lisière de la forêt. Aussi offre-t-il une vue panoramique sur la ville.
    • l'église Saint-Louis est un édifice du XVIIe siècle qui fut totalement restauré et agrandi en 1868[43] et qui fut ravagée en janvier 2016 par un incendie criminel[44] ;
    • hôtel de Bellune situé au no 4 de la rue Saint-Honoré ;
    • hôtel de Polignac situé au no 23 de la rue Saint-Honoré ;
    • hôtel de Conti situé au no 27 de la rue Saint-Honoré ;
    • hôtel d'Alligre situé au no 29 de la rue Saint-Honoré ;
    • hôtel du Tambour situé au no 27 boulevard Magenta ;
    • hôtel de Pompadour est situé rue de l'Arbre-Sec. Ce pavillon fut construit par Gabriel pour la maîtresse du roi Louis XV. Elle avait fait aménager aussi un jardin botanique et une ménagerie pour distraire le roi de sa mélancolie ;
    • hôtel de l'Aigle Noir situé au 27 Place Napoléon Bonaparte ;
    • le musée napoléonien d'Art et d'Histoire militaire : il présente dans huit salles des collections d'armes et d'uniformes remontant au XVIe siècle. Certaines pièces furent données au musée par l'Impératrice Eugénie. C'est le troisième musée de France par l'importance et la qualité de ses collections ;
    • le musée des Arts Figuratifs rassemble des œuvres de peintres contemporains ;
    • l'obélisque situé au carrefour de l'Obélisque. Il fut élevé en 1786 par M. de Cheyssac, grand maître des Eaux et Forêts, en l'honneur de Marie-Antoinette et de ses enfants ;
    • jadis, place Denecourt, le monument de Rosa Bonheur, était « un taureau en bronze œuvre de la grande artiste même, sur un socle avec quatre bas-reliefs représentant son portrait et trois de ses tableaux »[45], ce monument, inauguré en 1901, n'existe plus, il a été fondu durant la Seconde Guerre mondiale ;
    • prieuré Notre-Dame de Franchard ;
    • chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours

    Cavalerie

    Fontainebleau, capitale du cheval et ville équestre, est dotée d'installations équestres prestigieuses comme :

    • le Centre sportif d'équitation militaire (CSEM) : installé dans les anciennes écuries du château, ce centre forme les cavaliers et les chevaux militaires pour l'instruction et la compétition ;
    • le Grand Parquet et le terrain de la Salamandre (propriété militaire) : cet espace accueille notamment la Grande Semaine de l'élevage ou le Concours complet international de Fontainebleau ;
    • l'hippodrome de Fontainebleau de la Solle ;
    • d'autres centres équestres.

    C'est à Bois-le-Roi, commune proche de Fontainebleau, qu'eut lieu en 1776, la première course de chevaux sur le mode anglais, au lieu-dit de Sermaise. Le premier essai remporta un grand succès mondain, inauguré par le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Le comte d'Artois y fit courir un magnifique pur sang.

    Le choix de la vallée de la Solle fut déterminé en 1852 par les chasseurs de la Garde. En effet, ceux-ci en garnison à Fontainebleau avaient déboisé cet espace pour l'utiliser comme terrain de manœuvre.

    Après leur départ, des jeunes y organisaient des courses dans une ambiance familiale. Le site étant idéal pour les courses de chevaux, il fut décidé d'y construire un hippodrome. Ce fut fait en 1862. Il fut inauguré par le couple impérial. Il est toujours l'un des plus beaux hippodromes de France.[réf. nécessaire]

    Gastronomie

    Il existe un fromage de la ville nommé le fontainebleau[46].

    Fontainebleau et le cinéma

    De nombreux films ont été tournés à Fontainebleau[47] : au château (voir château de Fontainebleau), dans la forêt (voir forêt de Fontainebleau), dans la prison-musée :

    et en ville :

    Personnalités liées à la commune

    Souverains, souveraines, présidents français

    Artistes

    Autres personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Blason Tiercé en fasce : au premier, d’or, à l'aigle d'Empire de sable ; au deuxième, d'azur à la fasce ondée d'argent ; au troisième, d'argent à la salamandre enflammée de gueules ; au canton des villes de seconde classe brochant[52]
    Ornements extérieurs 
    Ornement des villes de seconde classe, à savoir : Timbré d'une couronne murale à sept créneaux d'argent portant sur son bandeau un double F d'or, soutenue d'un caducée de même auquel sont suspendus deux festons servant de lambrequins, l'un à dextre de chêne, l'autre à senestre d'olivier aussi d'or, noués et rattachés par des bandelettes d'azur.
    Détails
    Octroyé par Napoléon III par décret du [52].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-François Hébert et Thierry Sarmant, Fontainebleau : mille ans d'histoire de France, Paris, Tallandier, , 448 p. + 16 p. d'illustrations hors texte p. (ISBN 979-10-210-0099-5).
    • Maurice Toesca, Les grandes heures de Fontainebleau, Paris (SFELT), 1950, 280 pages (ill.) ; réédité ultérieurement.
    • Guides Joanne, Fontainebleau et la forêt, Paris, Hachette, , 72 p. (lire en ligne).
    • Robert Louis Stevenson, La forêt au trésor : Fontainebleau, Barbizon, Éd. Pôles d'images, , 96 p. (ISBN 295161005X), texte original en ligne.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Distance de Paris à Fontainebleau, à vol d'oiseau
    2. La « traversée » de la commune donnée par Sandre est contestable (et non reconnu par la SIGES), le fleuve longeant la limite communale sur sa pointe nord-est.
    3. Statistiques de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
    4. Pelouses, pâturages naturels, landes et broussailles, végétation sclérophylle, forêt et végétation arbustive en mutation.
    5. Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.

    Références

    1. Sandre, « Le Ru de la Mare aux Evées »
    2. Sandre, « Canal 01 du Bois de l'Epine »
    3. Sandre, « Fossé 04 des Essarts »
    4. Sandre, « fossé 01 du bois de faÿ »
    5. Sandre, « Aqueduc du Loing »
    6. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 9 juillet 2018
    7. Sandre, « La Seine »
    8. Ville à 30.
    9. Réseau de bus Aérial sur le site de la Communauté de communes du Pays de Fontainebleau.
    10. Site Corine Land Cover Mises à jour.
    11. Statistiques officielles de l‘INSEE.
    12. Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997, (ISBN 2862532207).
    13. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 295b.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Journal Le Parisien en date du 24.09.2012, article écrit par Pascal Villebeuf
    16. Fontainebleau de E. Jamin et Clovis Michaux (juillet 1838), pages 249-250
    17. Site internet «  aaff.fr », page HISTOIRE Une forêt en partage
    18. Site internet « fondation-patrimoine.org », page Chapelle Notre-Dame de Bon Secours à Fontainebleau
    19. FSSP Fontainebleau
    20. Site internet du CDAS de Fontainebleau : « Histoire de l'eau à Fontaineblea »
    21. Thierry Colas, Matthias Blazek, Pompes à bras et pompiers à Fontainebleau : L'Historique des Sapeurs-Pompiers de Fontainebleau 1811–1999, Fontainebleau 1999, p. 65.
    22. Ernest Laut, « Un roi d'Espagne à Paris », Le Petit journal. Supplément du dimanche « 1173 », , p. 146 (lire en ligne)
    23. Jean-François Hebert et Thierry Sarmant, Fontainebleau. Mille ans d'histoire de France, Fontainebleau, Tallandier, , 448 p. (ISBN 979-10-210-0174-9, lire en ligne)
    24. Fred d’Huve, Fontainebleau 1900, Fontainebleau, AKFG Editions, (ISBN 979-10-95061-47-2), p. 104
    25. Résultats des élections présidentielles de 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
    26. Résultats des élections présidentielles de 2012 à Fontainebleau.
    27. Résultats des élections européennes de 2014 à Fontainebleau.
    28. [PDF] Maires de Fontainebleau - Archives municipales
    29. « Hommage au sénateur-maire Paul Séramy », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le 26 février 2018).
    30. « Frédéric Valletoux élu maire », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne)
    31. « Annuaire des communes de Seine-et-Marne », sur um77.fr (Union des maires de Seine-et-Marne) (consulté en octobre 2016).
    32. Thomas Martin, « Frédéric Valletoux règle ses comptes : C’est au terme d’une campagne épuisante que Frédéric Valletoux a été réélu. Pour la première fois, il fait le point sur la campagne : son rapport avec l’opposition, le dossier du cinéma, le nouveau maire d’Avon et la guerre des droites à l’UMP, il se livre sans filtre », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne).
    33. Frédéric Valletoux quitte LR pour rejoindre Agir
    34. « Fontainebleau. Frédéric Valletoux (Agir) officiellement soutenu par la République en Marche », sur actu.fr (consulté le 14 janvier 2020)
    35. AFP, « Le site des Archives Nationales de Fontainebleau définitivement fermé », sur France Info, .
    36. « Le musée national des prisons » (consulté le 15 avril 2016).
    37. « Quel avenir pour la prison de Fontainebleau », article sur le site criminocorpushypotheses.org.
    38. « http://www.fontainebleau.fr/seduisante/une-ville-jumelee-514.html »
    39. « http://www.fontainebleau.fr/IMG/pdf/MAG_54_MarsAvril_16_24P_A4.pdf »
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
    42. (en) « Business school rankings » (consulté le 5 avril 2015).
    43. « Église Saint Louis de Fontainebleau », Nos paroisses, Pôle Missionnaire Catholique de Fontainebleau (consulté le 2 décembre 2018).
    44. Marine Roberton, « L’église Saint-Louis de Fontainebleau dévastée par les flammes », Connaissance des arts, (lire en ligne, consulté le 2 décembre 2018).
    45. Guide Baedeker, Nord-Est de la France, édition de 1903, p. 195.
    46. Le Monde du 30 avril 2016, p. 19.
    47. Si Fontainebleau m'était filmé… (1908-2008, 100 ans de cinéma), Jean-Jacques Jelot-Blanc, éditions du Puits-Fleury.
    48. « Le Second-Empire », sur http://www.musee-chateau-fontainebleau.fr, inconnue.
    49. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
    50. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
    51. Archives départementales de Seine et Marne, 1821, p. 221.
    52. Site de la mairie.
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