Anne Hidalgo

Anne Hidalgo, née le à San Fernando (Espagne), est une femme politique française, possédant également la nationalité espagnole.

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Anne Hidalgo

Anne Hidalgo en 2016.
Fonctions
Maire de Paris
En fonction depuis le
(5 ans, 11 mois et 23 jours)
Élection
Coalition PS-PCF-EÉLV-G·s-PRG
Prédécesseur Bertrand Delanoë
Première vice-présidente de la
métropole du Grand Paris
En fonction depuis le
(4 ans, 2 mois et 6 jours)
Président Patrick Ollier
Prédécesseur Fonction créée
Conseillère de Paris
En fonction depuis le
(19 ans et 3 jours)
Élection 18 mars 2001
Réélection 16 mars 2008
30 mars 2014
Circonscription 15e arrondissement
Maire Bertrand Delanoë
Elle-même
Conseillère régionale d'Île-de-France

(10 ans et 8 jours)
Élection 28 mars 2004
Réélection 21 mars 2010
Circonscription Paris
Première adjointe au maire de Paris

(13 ans et 11 jours)
Maire Bertrand Delanoë
Prédécesseur Jacques Dominati
Successeur Bruno Julliard
Biographie
Nom de naissance Ana María Hidalgo Aleu
Date de naissance
Lieu de naissance San Fernando (Espagne)
Nationalité Espagnole
(1959-1973 ; depuis 2003)
Française
(depuis 1973)
Parti politique PS (depuis 1994)
Conjoint Jean-Marc Germain (depuis 1999)
Diplômée de Université Jean-Moulin-Lyon-III
Université Paris-Nanterre
Profession Inspectrice du travail
Religion Aucune (athée)[1]


Maires de Paris

Membre du Parti socialiste, elle est première adjointe au maire de Paris de 2001 à 2014 et conseillère régionale d’Île-de-France de 2004 à 2014. À l'issue des élections municipales de 2014, elle devient la première femme maire de Paris.

Jeunesse et carrière professionnelle

Origines et enfance

Ana María Hidalgo Aleu naît en Espagne, à San Fernando, le [2]. Son père, Antoine Hidalgo, ouvrier électricien syndicaliste, et sa mère, Maria, couturière[3], émigrent en France au printemps 1962, avec leurs deux filles, Ana, deux ans, et Mari, quatre ans[4]. Anne Hidalgo grandit à Vaise, un quartier de Lyon. Ses parents sont retournés en Espagne tandis que sa sœur aînée, Marie, gère une entreprise à Los Angeles.

Elle est naturalisée française avec ses parents le , à l'âge de 14 ans. Elle reprend en 2003 la nationalité espagnole et a depuis la double nationalité franco-espagnole[5],[6]. Elle parle couramment espagnol et français.

Vie familiale

Depuis , elle est mariée avec l’homme politique Jean-Marc Germain, qu'elle a rencontré quand tous deux travaillaient dans le cabinet de Martine Aubry, alors ministre du Travail[7]. Ils ont ensemble un enfant, né en 2002[7] ; Anne Hidalgo est aussi mère de deux enfants nés d'une union précédente en 1986 et 1988[8],[7].

Formation

Anne Hidalgo est titulaire d'une maîtrise de sciences sociales du travail[9], obtenue à l'Université Jean-Moulin-Lyon-III et d'un DEA de droit social et syndical[7]. En 1982, elle fait partie des rares femmes reçues au concours national de l’inspection du travail[7].

Inspectrice du travail

En 1984, elle est nommée inspectrice du travail à Chevilly-Larue[10] à l'âge de 24 ans et loge dans le 15e arrondissement de Paris. En 1991, elle est nommée directrice de l'Institut national du travail[7].

En 1993, elle intègre la délégation à la formation professionnelle au ministère du Travail puis est chargée d'une mission au Bureau international du travail à Genève entre 1995 et 1996. Elle est ensuite, durant une année, chargée de mission auprès du directeur des ressources humaines de la Compagnie générale des eaux[11].

Depuis le , Anne Hidalgo est en retraite de son poste d'inspectrice du travail[12].

Membre de cabinets ministériels

Entre 1997 et 2002, Anne Hidalgo a travaillé dans trois cabinets ministériels au sein du gouvernement Lionel Jospin, d'abord au sein du cabinet de Martine Aubry au ministère de l’Emploi et de la Solidarité en tant que conseillère technique[13], puis auprès de Nicole Péry, secrétaire d'État aux droits des femmes et à la formation professionnelle, de 1998 à 2000, comme conseillère technique puis conseillère au cabinet, participant, notamment, à l’élaboration des lois sur la parité et l’égalité professionnelle entre femmes et hommes. De à , elle est conseillère technique puis chargée de mission, chargée des relations sociales et du statut des fonctionnaires, au cabinet de Marylise Lebranchu, ministre de la Justice.

Elle affirme le sur RMC : « Je gagne 5 000 euros nets par mois pour mes mandats ». Selon le site Atlantico, elle touche, pour l'ensemble de ses revenus, environ 8 200 euros nets par mois[14].

Parcours politique

Première adjointe au maire de Paris

Anne Hidalgo en 2010, sur la place de l'Hôtel-de-Ville de Paris.

Aux élections municipales de 2001 à Paris, elle conduit la liste du Parti socialiste (PS) dans le 15e arrondissement de Paris, qui obtient 26,5 % des voix au premier tour, puis arrive au second tour derrière la liste d’Édouard Balladur et du maire sortant, René Galy-Dejean. Élue conseillère d'arrondissement dans le 15e arrondissement, elle entre également au Conseil de Paris, où la gauche est désormais majoritaire.

Le nouveau maire de Paris, Bertrand Delanoë, souhaitant appliquer la parité au sein de son administration et parmi ses adjoints, la nomme première adjointe chargée de l'égalité femme/homme et du bureau des temps[15]. Proche de François Hollande, elle obtient ainsi son premier mandat électif[16]. Le 5 octobre 2002, au cours de la première Nuit blanche, le maire de Paris est poignardé par Azedine Berkane, un déséquilibré qui déclare aux policiers qu'il n'aime « ni les hommes politiques ni les homosexuels ». La blessure impose une convalescence de plusieurs mois, durant lesquels Anne Hidalgo, première adjointe, le remplace dans ses fonctions[4],[17]. Elle confie dans le même temps envisager une candidature à la mairie de Toulouse en 2008[18].

En , candidate aux élections législatives dans la 12e circonscription de Paris, elle recueille 29,6 % des voix au premier et unique tour contre 54,2 % des voix pour le député sortant Édouard Balladur, qui est donc réélu. Elle échoue également à enlever la 13e circonscription de Paris à la droite en , en obtenant au premier tour des élections législatives 28,2 % des voix, puis 43,3 % des voix au second tour contre 56,7 % pour l'ancien ministre Jean-François Lamour (UMP).

Lors des élections municipales des 9 et 16 mars 2008, la liste de rassemblement (PS-PCF-PRG-MRC) qu'elle conduit dans le 15e arrondissement de Paris arrive en tête au premier tour avec 35,9 % des suffrages (soit 28 313 voix) contre une droite fortement divisée, 33,9 % à la liste UMP de Philippe Goujon et 10,1 % à celle de Gérard d'Aboville (divers droite). Au second tour, sa liste obtient 47,35 % des voix contre 52,65 % obtenus par Philippe Goujon, dont la liste a fusionné avec celle de Gérard d'Aboville[19]. Anne Hidalgo reste première adjointe au maire, Bertrand Delanoë. Elle est alors chargée de l'urbanisme et de l'architecture[20] et préside le conseil d'administration de l'Atelier parisien d'urbanisme[21].

En 2017, un article de Capital affirme qu'Anne Hidalgo aurait été payée par le ministère du Travail de 2001 à 2003 pour un montant de 100 000 euros, tout en étant première adjointe de Bertrand Delanoë. Le cabinet d'Anne Hidalgo indique alors qu'elle va porter plainte pour diffamation[22],[23].

Conseillère régionale d'Île-de-France

Anne Hidalgo en meeting à Paris lors des élections régionales françaises de 2010.

À l'issue des élections régionales de 2004, elle est élue au conseil régional d'Île-de-France après avoir été tête de liste pour Paris sur la liste conduite au niveau régional par Jean-Paul Huchon[24]. Elle est membre de la commission des Transports et de la Circulation et prend la présidence du Centre régional d'information et de prévention du sida et pour la santé des jeunes (Crips).

Aux élections régionales de 2010, la liste du PS qu'elle conduit à Paris arrive en deuxième position du premier tour, avec 26,3 % des voix, derrière la liste de droite conduite par Chantal Jouanno (28,9 %) et devant la liste Europe Écologie de Robert Lion (20,6 %)[25]. Au second tour, sa liste arrive en tête avec 57,9 % des suffrages exprimés, l'emportant dans le 1er arrondissement et le 5e arrondissement, deux bastions traditionnellement ancrés à droite[26]. Réélue conseillère régionale, elle intègre la commission de la culture et devient présidente de l'organisme Île-de-France Europe, qui assure la représentation de la région à Bruxelles[27]. Jean-Luc Romero lui succède à la présidence du CRIPS[28]. Devenue maire de Paris, elle démissionne du conseil régional.

Élection à la mairie de Paris en 2014

Anne Hidalgo annonce en 2012 son intention de briguer la succession de Bertrand Delanoë aux élections municipales de 2014 à Paris[29]. Seule candidate de son parti après le retrait de Jean-Marie Le Guen, Anne Hidalgo est désignée le pour diriger la campagne municipale, avec 98,3 % des voix de 2 715 socialistes parisiens[30]. Elle nomme Pascal Cherki porte-parole de sa campagne, secondé par Bruno Julliard, Rémi Féraud (également codirecteur de campagne avec Jean-Louis Missika), Ian Brossat (après l'accord PS-PCF), Colombe Brossel, Seybah Dagoma et Myriam El Khomri[31]. Le , elle est reconduite comme tête de liste PS dans le 15e arrondissement.

Le , à l'issue du second tour des élections municipales de Paris, les listes qu'elle conduit remportent la majorité au Conseil de Paris[32]. Dans le 15e arrondissement, sa liste est battue par celle de Philippe Goujon (UMP), qui obtient 63,4 % des voix au second tour[33]. Pour la première fois, un candidat accède ainsi à la mairie de Paris sans être majoritaire dans son arrondissement[34]. Le , elle est élue par le Conseil de Paris, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste. Paris étant également département, elle devient aussi présidente du conseil départemental de Paris[35], et l'une des dix femmes (sur 101) présidentes de conseil départementaux[36].

Maire de Paris

Politique fiscale et budgétaire

Photo utilisée par Anne Hidalgo lors des élections municipales de 2014.

Pendant le mandat d'Anne Hidalgo, l’endettement de la ville de Paris continue de progresser[37]. De 2014 à 2017, le montant cumulé de la dette passe de 3,4 à 5,9 milliards d’euros[38]. En baisse, la dette de Paris s'élève à 5,9 milliards d'euros fin 2019. Les agences de notation Fitch Ratings et Standards and Poor’s ont récemment réitéré leurs notes AA à la Ville de Paris, la dernière relevant que tout « recours à l’emprunt serait contenu » et permettrait de « stabiliser son endettement consolidé »[39],[40].

Alors que le JLL City Research Center, agence mondiale de conseil en immobilier d'entreprise, estime en 2017 que Paris est la troisième métropole la mieux gérée au monde[41], la Cour des comptes française dénonce les artifices comptables de la mairie de Paris. Elle pointe du doigt en particulier des aménagements de la comptabilité publique qui évitent à la mairie de comptabiliser en propre la dotation d'amortissement[42]. La mairie réitère par la suite cette opération[43].

La hausse de la taxe de séjour acquittée par les touristes apporte 55 millions d'euros à la ville en 2015[44]. Afin de remettre les comptes de la mairie de Paris à l'équilibre[45], elle décide de relever de 20 % la surtaxe d'habitation sur les résidences secondaires et autres biens meublés non loués. La Mairie propose à nouveau en octobre de relever ce taux d'imposition[46], puis de la quintupler en 2017[47]. Elle augmente également les tarifs de stationnement de 180 % en [48], majore les droits de mutation sur les ventes immobilières de 3,8 % à 4,5 %[49] au , et réduit les abattements sur les résidences secondaires[50].

Pour alléger les structures administratives, elle annonce vouloir fusionner commune et département de Paris, et regrouper les quatre arrondissements centraux de la ville. Ces propositions se concrétisent avec la « loi relative au statut de Paris et à l'aménagement métropolitain » promulguée le [51].

Lors des élections municipales de 2014, Anne Hidalgo promet de créer un budget participatif consacré à l'investissement dans des projets qui seraient directement conçus, décidés et votés par les Parisiens[52]. En 2016, 100 millions d'euros y sont affectés[53]. La capitale détient ainsi le record mondial de budget participatif. Néanmoins, des critiques s'élèvent concernant les mécanismes de sélection des projets votés, ainsi que les chiffrages annoncés[54].

Environnement

D'ici 2020, Anne Hidalgo souhaite disposer de 100 hectares de toitures végétalisées, dont 30 hectares consacrés à l'agriculture urbaine, garantie sans pesticides, fongicides ou insecticides. Elle souhaite favoriser le retour de la nature en ville de façon à créer des emplois, générer du lien social, lutter contre les îlots de chaleur et la pollution atmosphérique[55]. Pour lutter contre l'artificialisation des sols et la chaleur, elle favorise la porosité des cours d'école, moins d’asphaltées et plus végétales et annonce en la création de de forêts urbaines sur le parvis de l’hôtel de Ville et de la gare de Lyon ainsi que derrière l’Opéra Garnier[56].

En , elle reçoit mille maires du monde afin que les villes pèsent sur les négociations de la COP 21 et valoriser l'action des métropoles pour des solutions innovantes et concrètes afin de lutter contre le dérèglement climatique[57]. L'accord de Paris est signé[58]. Le , elle devient la première femme à présider le C40 Cities Climate Leadership Group[59]. Elle est réélue en 2018[60]. En , elle signe aux côtés de onze maires de grandes villes dont, outre Paris, Los Angeles, Mexico, Auckland ou Londres, une déclaration s'engageant à acheter des bus propres et tendre vers le « zéro émission » d'ici 2030, pour lutter contre le changement climatique[61]. Début , elle reçoit à Lisbonne le prix du maire le plus novateur[62]. D'après une enquête réalisée par des associations environnementales, dont Greenpeace, Paris est la ville française la plus engagée dans la période 2014-2019 contre la pollution de l'air due aux transports, devant Grenoble et Strasbourg : la ville est classée « en bonne voie », aucune n'étant classée « exemplaire »[63].

Elle soutient en 2018 le collectif européen Pacte Finance Climat destiné à promouvoir un traité européen en faveur d'un financement pérenne de la transition énergétique et environnementale pour lutter contre le réchauffement climatique[64].

Transports

Restriction de la circulation automobile

Dans le cadre de la lutte contre la pollution automobile, la majorité du Conseil de Paris adopte, le , un plan à échéance 2020 : à partir du , les autocars et camions de plus de 14 ans sont interdits dans Paris ; à partir du , les véhicules particuliers de plus de 14 ans sont bannis de la capitale ainsi que les véhicules utilitaires légers de plus de 20 ans[65]. La nouvelle règle de stationnement en vigueur à partir de 2018 (instauration du FPS, délégation du contrôle à des prestataires) font reculer en quelques semaines la circulation de 6,5 %[66].

Anne Hidalgo fait fermer une partie des voies rapides longeant la Seine du côté de la rive droite pour les piétonniser. Elle rencontre avec ce projet une opposition forte de la droite, menée par Nathalie Kosciusko-Morizet et Valérie Pécresse, et un groupe d'intérêt d'utilisateurs de voitures[67]. Une guerre de communication s'engage alors sur le suivi et l’évaluation des impacts de la piétonisation des voies sur berge rive droite pour en montrer les aspects soit négatifs[68], soit positifs[69].

Le , le tribunal administratif de Paris juge illégale la délibération qui déclarait d'intérêt général la piétonnisation d'une partie des voies sur berge au motif d'études d'impacts insuffisantes[70]. Le juge administratif annule l'arrêté interdisant la circulation automobile sur cette voie[71]. Cette annulation est interprétée comme « un nouveau revers » par le journal Le Parisien qui titre le lendemain « Camouflets à répétition pour Anne Hidalgo » dans une période où la maire est confrontée à des revers comme le démarrage raté des nouveaux Vélib ou l'arrêt précipité du service Autolib'[72],[73]. Ce dernier est remplacé en 2018 par des offres privées de location de véhicules électriques en stationnement libre émanant de Renault-Ada, de PSA, puis de Daimler[74].

Cette politique est jugée particulièrement clivante[75]. Le , un millier de personnes manifeste au niveau des voies sur berge pour défendre le maintien de leur piétonnisation et leur extension[76],[77]. Le lendemain, une tribune publiée dans Le Journal du dimanche, cosignée par cent personnalités, appelle « les Parisiens et toutes celles et ceux qui le souhaitent à défendre comme un bien commun cet espace gagné sur la pollution »[78] ». Sans attendre le jugement en appel, non suspensif, de la décision du tribunal administratif, la maire prend un nouvel arrêté reconduisant l'interdiction de circulation motorisée sur les voies sur berge en s'appuyant sur leur classement au patrimoine mondial de l'UNESCO pour préserver l'authenticité et l'intégrité du site[79]. Un recours introduit contre cet arrêté est rejeté par le tribunal administratif en [80].

Au niveau environnemental, après l'instauration de ces mesures, la qualité de l'air ne s'est globalement pas améliorée dans la capitale et elle se voit accusée de favoriser les arrondissements du centre au détriment des arrondissements périphériques et des banlieues[72],[81]. Une étude Airparif indique que si une baisse de la pollution a été constatée au niveau des quais bas (les seuils restent cependant supérieurs aux valeurs réglementaires), des pics de pollution inédits sont constatés sur certains carrefours et itinéraires de report, notamment à l’Est  où les particules nocives augmentent jusqu'à 15 % , ainsi qu’au-delà du périphérique[72],[81].

Concernant les quatre arrondissements du centre de Paris, l'opération « Paris respire » y restreint la circulation le premier dimanche du mois. Elle souhaite étendre cette mesure à tous les dimanches en 2019. En outre, elle indique en réfléchir pour des mandats ultérieurs à une piétonnisation complète de cette zone, hormis des navettes électriques autonomes[82].

À compter du , elle utilise la possibilité ouverte par la loi de confier le contrôle et la verbalisation du stationnement payant sur voirie à des entreprises privées, ce qui donne lieu des polémiques, l’entreprise Streeteo rapportant par exemple de faux contrôles pour gonfler ses chiffres et ainsi atteindre l’objectif de 50 000 contrôles par jour[83],[84].

Transports en commun

Anne Hidalgo lors du sommet des femmes pour le climat (2016).

Après le prolongement tramway T3b de la porte de la Chapelle à porte d’Asnières en , il est décidé d'un prolongement ultérieur qui doit le mener jusqu’à la porte Dauphine[85]. Dans le cadre du Grand Paris des bus, le réseau parisien doit subir en sa première grande évolution des tracés de lignes depuis 1947. Les renforts de ligne prévus par Île-de-France Mobilités nécessitent l'embauche de 600 à 700 machinistes par la RATP, plusieurs lignes devant être renforcées ou prolongées vers la petite couronne[86],[87].

En , Anne Hidalgo annonce la commande d'une étude sur le modèle économique de la gratuité dans les transports publics à Paris et dans son agglomération. Elle déclare : « la question de la gratuité des transports est une des clefs de la mobilité urbaine »[88]. La mission concluant que cette solution n'est pas applicable à court ou moyen terme, elle décide de mesures tarifaires ciblées[89]. La Ville vote à compter de la gratuité pour les enfants de 4 à 11 ans et les personnes handicapées âgées de moins de 20 ans. La carte Imagine'R des collégiens et lycéens parisiens pourra par ailleurs être remboursé à 50 % et l'abonnement Vélib' des 14 à 18 ans à 100 %[90].

Vélib'

Anne Hidalgo fait du développement du vélo un axe fort de sa politique de transports, avec notamment la création de 1 400 km de pistes cyclables dont des pistes bidirectionnelles comme sur la rue de Rivoli, pour passer de 5 % à 15 % des déplacements domicile-travail en vélo[91].

En , le syndicat mixte chargé des vélos en libre-service Vélib' change de délégataire, passant de JCDecaux à Smovengo. Bien qu'Anne Hidalgo ne soit pas directement décisionnaire (le syndicat mixte est présidé par Catherine Baratti-Elbaz, maire PS du 12e arrondissement), elle soutient cette évolution[92]. Début 2018, l'installation des nouvelles stations et la gestion des nouveaux vélos connaissent des difficultés conduisant à un retard de plusieurs mois dans leur déploiement et une indisponibilité partielle du service. Plusieurs titres de presse qualifient cette phase de « fiasco »[93],[94],[95], et n'hésitent pas, s'agissant de journaux d'opinion, à lier cette situation à l'action de la maire de Paris[96],[97]. Beaucoup de stations ne comptent alors aucun ou peu de vélos à disposition ou bien des vélos impossible à emprunter, ce qui entraîne une vague de désabonnements[72]. En , alors que seules 300 stations sont installées (contre 600 prévues dès janvier), l'adjoint à la maire Christophe Najdovski annonce « un pilotage plus étroit par la Ville »[98]. Fin , 670 stations sont en service sur les 1 400 prévues[99]. Début 2019, Vélib' n'a toujours pas retrouvé un fonctionnement correct[74],[100]

Propreté de l’espace public

Critiquée pour l'augmentation de la saleté dans la capitale, elle annonce différentes mesures destinées à améliorer la propreté des rues parisiennes[101]. Celles-ci se traduisent principalement par une augmentation importante du personnel du service technique de la propreté de Paris (100 éboueurs et conducteurs), la création de nouvelles tournées, la lutte contre la prolifération des rats[102]. Plus de 70 % des Parisiens jugent leur ville sale[101],[103], tandis que la prolifération des rats à Paris fait régulièrement la une des médias[104],[105],[106],[107].

Début 2018, Le Canard enchaîné révèle que la mairie de Paris, à la suite d'une consigne d'Anne Hidalgo, a dépensé 224 580 euros pour un rapport de 14 pages visant à recueillir l'avis de 105 Parisiens sur l'état de propreté de la capitale[108]. Dans le même temps, une mission d'information et d'évaluation remettait à la mairie un rapport de 232 pages sur ce sujet pour un coût significativement inférieur[109].

En , The Guardian décrit Paris comme « l'homme sale de l'Europe »[110]. L'article souligne que, malgré les 550 millions d’euros dépensés tous les ans par la ville pour débarrasser les trottoirs des déchets et excréments ainsi que pour vider les 30 000 poubelles publiques, la capitale est toujours surnommée « Paris poubelle »[111]. Selon plusieurs élus, le budget propreté de la ville est en réalité en baisse[112]. En réponse, Anne Hidalgo incite les Parisiens à se prendre « en charge » pour lutter contre la saleté[113].

Urbanisme

Anne Hidalgo en 2018.

Un des principaux projets de la mandature est la modification d'ici 2019 de sept places parisiennes : place des Fêtes, Nation, Bastille, Italie, Gambetta, Panthéon, Madeleine. Il est prévu un nouveau partage de l'espace public dans ces grands carrefours essentiellement dévolus à la circulation afin d'accroître ceux dévolus aux piétons, aux cyclistes, aux espaces verts et aux terrasses. Des aménagements provisoires permettent de finaliser les projets en lien avec les riverains[114]. Le réaménagement de certaines de ces places peine cependant parfois à convaincre, les embouteillages étant parfois aggravés sans que des progrès esthétiques n'aient été faits[115].

Le , le projet d'immeuble de grande hauteur tour Triangle dans le 15e arrondissement est d'abord rejeté de 5 voix par le Conseil de Paris[116]. Mais légèrement amendé, le projet est de nouveau présenté au Conseil de Paris le et adopté par 87 voix contre 74[117], malgré l’opposition des élus écologistes mais à la faveur des divisions de la droite[118],[119]. En 2018, alors que les travaux de la tour Triangle n'ont pas encore démarré[120], des tensions ressurgissent avec les élus écologistes autour de projet de la ZAC Bercy-Charenton (12e arrondissement) qui inclut six tours[121], mais le projet est cependant voté à une courte majorité en [120].

Anne Hidalgo ne soutient pas le projet de classement des toits de Paris au patrimoine mondial, estimant ne pas vouloir « mettre la capitale dans le formol »[122] et fait remplacer certains mobiliers urbains de style haussmannien (qui sont en place depuis 1868, comme les colonnes Morris, les kiosques à journaux et les bancs publics), par des installations contemporaines de type international[123]. Si la construction par le groupe LVMH d'un bâtiment contemporain sur le site de La Samaritaine a fait polémique[124],[125], le concours international d'architecture « Réinventer Paris » lancé en sur 23 terrain de la Ville rencontre une audience internationale et lui permet de faire réaliser par le secteur privé des travaux coûteux comme la couverture du boulevard périphérique sur les sites Pershing ou Ternes-Villiers[126] au point que le concept est repris par la Métropole du Grand Paris[127].

Le projet d'extension du stade Roland-Garros par la Fédération française de tennis est d'abord contesté car risquant de rogner une partie des serres d'Auteuil[128],[129], mais un consensus est trouvé pour un court semi-enterré « bien inséré dans de nouvelles serres », inauguré en [130],[131]. Le projet de baignade prévu pour 2019 au lac Daumesnil, sur l'île de Bercy est l'objet de contestations pour un impact potentiellement négatif des jets d'eau et de la fréquentation humaine sur la faune et la flore[132],[133], ce qui fait que début 2018, la Ville décide de surseoir à ce projet[134]. De même, en , sur la demande des écologistes, elle décide de revoir le projet d'aménagement d'un site sportif en déshérence à Ménilmontant pour étudier l'intégration d'un espace vert dans un 11e arrondissement qui a peu de réserve foncière pour en créer de nouveaux[135].

Logement

Face à l'essor des plates-formes de location comme Airbnb, pointées comme principales responsables de la baisse de population dans l'hypercentre, la maire de Paris porte plainte en pour mille infractions[136], mais la Ville est déboutée de sa plainte[137]. Alors que la Mairie revendique depuis 2001 la création de 76 000 logements sociaux par préemption de bien privés, les prix de l’immobilier augmentent en parallèle de façon continue  le prix d'achat du mètre carré dépasse en moyenne les 9 600  fin 2018 , ce qui conduit beaucoup de foyers de classe moyenne à quitter la capitale pour la banlieue parisienne ; l'institut Xerfi indique ainsi que « Paris est la ville la moins abordable d’Europe continentale si l’on se réfère aux revenus de ses habitants » (2 200  mensuels)[138]. Afin de faire baisser le prix des logements et permettre aux couches moyennes d’accéder à la propriété, le Conseil de Paris décide en la création d’un organisme foncier solidaire qui pourra consentir des « baux réels solidaires »[139],[140] ainsi que de se saisir des possibilités d'encadrement des loyers ouvertes par la Loi ELAN[141].

Sports et Jeux olympiques d'été de 2024

Se déclarant « pas vraiment favorable » pendant sa campagne à une candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024, elle promet néanmoins « de travailler le dossier » si elle est élue maire de Paris, voulant « s'assurer que les conditions soient réunies ». En , elle tempère l’enthousiasme du président de la République, François Hollande, indiquant que « rien ni personne » ne la fera « changer de calendrier et de méthode »[142].

Le , Anne Hidalgo propose aux élus parisiens « d'engager pleinement et avec responsabilité Paris en faveur d'une candidature aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 »[143]. La candidature de Paris est lancée le , avec à sa tête Tony Estanguet et Bernard Lapasset[144]. L'usage du slogan en anglais Made for Sharing lui vaudra le prix de la Carpette anglaise pour l'« utilisation prioritaire de l’anglais comme langue de communication de la Ville de Paris[145] ». Après deux ans de campagne, et après plusieurs tentatives infructueuses (dont le revers face à Londres pour l'accueil des Jeux de 2012), Paris est désignée hôte des Jeux olympiques d'été de 2024 le , à Lima (Pérou), lors de la 131e session du Comité international olympique[146]. La désignation de Paris ne profite pas immédiatement à sa popularité, car la municipalité est confrontée en 2017 et 2018 aux problèmes du quotidien des habitants (propreté, rats, circulation, etc.), alors que la maire doit enchaîner les déplacements à l’étranger[72].

La nouvelle salle couverte de 7 500 places , dite Paris Arena II, envisagée initialement à Bercy, est repositionnée porte de la Chapelle. Elle doit y accueillir le PSG Handball et le Paris Basketball[147],[148]. La relance d'un club de basket-ball professionnel de basket-ball dans la capitale trouve aussi un écho avec l'organisation annuelle à compter de 2020 d'un match de saison régulière de la NBA à Paris[149].

Action culturelle

De 2020 jusqu’au début des Jeux olympiques de 2024, des Olympiades culturelles investiront la capitale, avec des spectacles, concerts et œuvres monumentales. Une enveloppe de 3,5 millions d'euros d’ici à 2020 est actée pour acquérir de nouveaux instruments de musique pour les conservatoires. En , plusieurs portions du boulevard périphérique doivent être fermées à la circulation pour accueillir les artistes lors de la Nuit blanche[150]. Peu de nouveaux équipements sont prévus, la priorité étant donnée à la rénovation d'équipements comme théâtre du Châtelet ou du musée Carnavalet[151].

En , elle demande l'interdiction de la tenue du festival afroféministe Nyansapo, qui veut proposer des ateliers « non mixtes », c'est-à-dire interdits aux Blancs[152],[153]. Elle n'exclut pas de déposer une plainte contre les organisateurs[154].

En , à l'occasion de l'exposition consacrée à Che Guevara à l'hôtel de ville, Anne Hidalgo tweete : « Avec l’exposition Le Che à Paris, la capitale rend hommage à une figure de la révolution devenue une icône militante et romantique. […] »[155] ». Cette prise de position lui attire des critiques à droite : Luc Ferry dénonce un hommage rendu à « une crapule sanguinaire qui a personnellement torturé et assassiné de sa main 130 malheureux dans l'abominable camp de concentration et de torture qu'il dirigeait[156] ».

Pour assurer la place de Paris dans le monde de l'art contemporain, la Ville acquiert la Bourse du commerceFrançois Pinault doit ouvrir un nouveau lieu d'exposition[157].

Elle s'oppose au forain Marcel Campion en ne renouvelant pas sa concession pour le marché de noël aux Champs-Élysées[158] et pour la grande roue de la place de la Concorde. Celui-ci annonce vouloir la défier aux prochaines élections[159].

Éducation

Elle lance un plan de rénovation des écoles parisiennes conduisant à la rénovation de 450 écoles à la rentrée 2018[160].

Sa fin de mandat voit aussi le début des travaux du site parisien du Campus Condorcet à la porte de la Chapelle pour accueillir des formations de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne[161].

Campements illégaux et immigration

Camp de migrants situé au marché aux puces de Saint-Ouen (2019).

En , elle déclare : « Il faut lutter contre ces réseaux criminels de délinquance à l’échelle européenne. Paris ne peut pas être un campement géant et je soutiens la politique de M. Valls, qui consiste à démanteler ces camps »[162],[163].

En 2016, durant la crise migratoire, la mairie de Paris et l’État mettent en place un centre d’accueil qui accueille quelque 25 000 migrants et en orientent 60 000 vers d’autres structures d’accueil[164],[165]. En 2018, alors que se multiplient les campements illégaux de migrants (1 500 personnes, porte de la Villette, 800 à côté du canal Saint-Martin, etc.), elle estime qu’« on ment aux Français en disant que ce serait une crise passagère »[164]. En la matière, elle s’oppose au ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, l’État et la mairie se reprochant mutuellement de ne pas faire correctement son travail[166]. Lors d’une visite au campement du Millénaire (1 500 migrants), elle estime que « 80 % de ceux qui sont là sont éligibles à l’asile en Europe »[166].

Dans l'optique d'une opération de mise à l'abri, elle propose six sites permettant de créer mille places d'hébergement pour migrants, mais affirme en ne pas avoir reçu de réponse de l'État[167]. Selon la radio RTL, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, « assume complètement d'embêter » la maire de Paris en laissant grossir le campement du Millénaire, afin de la renvoyer à son discours humaniste, qui encourage les migrants à venir dans la capitale[168]. Les 1 600 migrants du campement sont finalement évacués par les services de l'État à l'issue de neuf semaines de bras de fer entre la maire de Paris et le ministre de l'Intérieur[169],[170]. D’autres campements se reconstituent par la suite[171].

Sécurité

En raison de la multiplication des incivilités et de l’explosion de la délinquance sous son mandat (vols à l'arraché, cambriolages, vente à la sauvette, dépôts sauvages au pied d’immeubles, stationnement inapproprié de trottinettes, jets de mégots, épanchements d'urine, trafics, etc.), Anne Hidalgo prend des mesures préventives en matière de sécurité : déploiements d'agents aux sorties des métros entre 23 h 30 et minuit, renforcement des équipes chargées de porter assistance aux sans-abris, plan de lutte contre les rixes (entre 2016 et 2019, 225 bagarres sont comptabilisées par les services de la ville, avec huit morts)[172].

À plusieurs reprises, Anne Hidalgo exprime son opposition[173] à la création d'une police municipale à Paris, qu'elle considère alors comme inappropriée aux spécificités d'une ville-capitale et très coûteuse[174]. En , Anne Hidalgo annonce que la Ville va mener un audit sur l'opportunité de créer une police municipale[175]. En , elle annonce son intention de doter Paris dès 2020 d'une police municipale sans arme à feu qui fonctionnerait 24 heures sur 24[176],[177]. Néanmoins, celle-ci ne peut voir le jour avant les municipales de 2020, l'Assemblée nationale ayant rejeté en novembre 2019 un amendement destiné à la créer[178].

Métropole du Grand Paris

Après le rejet des dispositions proposées au Sénat, elle propose avec Claude Bartolone, Jean-Paul Huchon et une quarantaine d'élus socialistes d'Île-de-France de créer la métropole du Grand Paris en tant qu'intercommunalité avec des compétences exclusives du logement, de l'hébergement des sans-abris, de la lutte contre la pollution et de la transition énergétique sur le périmètre des communes de Paris, des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis[179].

Le , elle est élue première vice-présidente de la métropole du Grand Paris[180], déléguée aux relations internationales et aux grands événements[181].

Anne Hidalgo est favorable au maintien de la métropole du Grand Paris, tandis que Valérie Pécresse souhaite sa suppression et le transfert de ses compétences à la région Île-de-France[182].

Méthode de gestion et divisions de sa majorité

Bruno Julliard, qui démissionne de sa fonction de premier adjoint en 2018, à la suite de désaccords avec Anne Hidalgo.

Des tensions s'expriment au sein de la majorité de gauche parisienne dès 2014[183], en particulier entre Anne Hidalgo et Myriam El Khomri quand celle-ci entre au gouvernement[183],[184].

En 2017, elle doit faire face à l’arrivée de La République en marche (LREM) d’Emmanuel Macron sur la scène politique parisienne. LREM remporte la majorité des sièges aux élections législatives à Paris, tandis que deux de ses adjoints  Mao Peninou (propreté) et Jean-Louis Missika (urbanisme)  apportent leur soutien au président Macron et que son ancien adjoint Julien Bargeton est élu sénateur sous l’étiquette LREM, affichant par ailleurs son souhait de créer un groupe distinct au Conseil de Paris. Début octobre, alors que ses trois adjoints communistes ont menacé de démissionner si des « marcheurs » intégraient son équipe, elle procède à un remaniement de son équipe d'adjoints, en nommant six nouveaux. Restant membre du PS mais se positionnant à l'écart de la vie du parti, elle vante sa capacité à rassembler, sa majorité municipale continuant à aller des communistes au centre gauche[185].

Alors qu’elle prônait au début de son mandat une gestion collégiale de la ville, elle devient au fil des années plus autoritaire et se montre réticente envers les réserves exprimées pour son équipe municipale[72],[186]. Un sondage IFOP réalisé à la fin de l’année 2017 indiquent que 70 % des Parisiens considèrent qu’elle prend ses décisions sans concertation et que 57 % d’entre eux la jugent « sectaire »[187]. En , son premier adjoint, Bruno Julliard, démissionne en invoquant l’« inconstance » et la « gestion inefficace et solitaire » de la maire[183],[188]. Celle-ci le fait remplacer par le socialiste Emmanuel Grégoire, ancien directeur de cabinet de Bertrand Delanoë et de Jean-Marc Ayrault[189] ; elle rejette ainsi le plaidoyer de son ancien adjoint pour un rapprochement avec LREM[183]. Dans les mois qui suivent, Anne Hidalgo se met en retrait sur le plan médiatique[72].

En septembre puis , alors qu'EELV mène une liste autonome, elle reçoit le soutien des plusieurs élus élus d’EELV, comme son adjointe Célia Blauel[190], le sénateur Bernard Jomier, ou encore Christophe Najdovski[191], tête de liste d'EELV aux élections municipales de 2014, ainsi que deux autres élus du 19e arrondissement[192].

Questions LGBT et PMA

Durant son mandat, alors qu'elle est accusée par les milieux conservateurs d'entretenir un « lobby LGBT » au sein même de la mairie[193], Anne Hidalgo estime avoir « gagné une bataille culturelle et politique » et considère que la capitale est « totalement LGBT friendly ». Elle renomme plusieurs places et rues du nom de personnalités LGBT[194]. En 2018, plusieurs carrefours du quartier du Marais sont ornés de passages piétons temporaires aux couleurs du drapeau LGBT ; à la suite de la dégradation de l'un d'entre eux, avec des insultes homophobes, Anne Hidalgo saisit le procureur de la République et annonce que les ornements urbains dégradés et recouverts d'insultes homophobes seront définitifs[195],[196].

En 2017, alors que Paris est concurrencée sur le marché du tourisme LGBT à l'international, la mairie propose notamment de sanctuariser la date de la marche des fiertés et de créer un label friendly pour les commerces et hôtels[197],[198]. Alors que Paris connaît une recrudescence des agressions homophobes, Anne Hidalgo annonce en 2018 un plan prévoyant notamment la formation du personnel d’accueil des administrations parisiennes à l'accompagnement des personnes transgenres. Pour permettre aux associations de moderniser leur locaux et d'embaucher des permanents, la collectivité prévoit aussi d'augmenter les aides de 100 000 euros (soit 8 % selon le calcul des associations)[199].

Anne Hidalgo soutient le le retrait par deux régies publicitaires des affiches « la société progressera à condition de respecter la paternité » et « la société progressera à condition de respecter la maternité » de l'association Alliance VITA à quelques jours de l'ouverture des débats sur la révision des lois sur la bioéthique au Sénat. La justice, saisie en référé par l’association, enjoint Mediatransports de reprendre immédiatement l'affichage[200]. Anne Hidalgo déplore la décision de justice et encourage la régie publicitaire à user de « toutes les voies de droit possibles » pour que soit mis définitivement fin à cette campagne[201].

Évolution de sa popularité

En , testée pour la première fois dans le baromètre Elabe/Les Échos, elle arrive en tête chez les sympathisants de gauche avec 67 % d'opinions positives contre 15 % d'opinions négatives[202].

Mais elle doit faire face à la multiplication des polémiques et à la contestation croissante de son action[203],[204]. Sa politique est ainsi l'objet de critiques récurrentes en ce qui concerne les transports (piétonisation des voies sur berges, augmentation des pistes cyclables, embouteillages et pollution), la gestion de la crise migratoire, du harcèlement de rue, de la prolifération des rats ou encore de la politique du logement (achat d'immeubles transformés en logements sociaux aboutissant, selon ses détracteurs, à une hausse des prix et au départ des classes moyennes de la capitale)[205],[206],[207]. À partir de 2017, sa popularité s'érode de façon significative, y compris à gauche[208],[209]. En , le baromètre Elabe/Les Échos indique qu'elle ne recueille plus que 32 % d'opinions positives à gauche et 18 % chez l'ensemble des Français[210]. Sa popularité est encore plus faible en Île-de-France (16 %)[211].

Au cours de l’année 2019, les intentions de vote en sa faveur pour les élections municipales de 2020 remontent et la possibilité qu’elle soit réélue est envisagée, alors qu’aucune personnalité ne semble en mesure de fédérer l’opposition à sa politique[212]. Tout en ayant indiqué qu’elle souhaite briguer un nouveau mandat, elle n’annonce pas officiellement sa candidature, ce qui constitue un frein à la campagne de ses adversaires[213],[214]. En décembre 2019, bien qu'elle ne soit pas encore officiellement candidate, l'entourage d'Anne Hidalgo annonce que le climatologue Jean Jouzel va prendre la tête de son comité de soutien, en vue des élections municipales[215],[216].

Élections municipales de 2020

Logo de « Paris en commun », utilisé par Anne Hidalgo aux élections municipales de 2020.

Le , la maire socialiste sortante se déclare candidate à un deuxième mandat sous l'étiquette « Paris en commun »[217],[218]. Elle est soutenue par le Parti socialiste, le Parti communiste français[219], Place publique[220] ainsi que par des élus EELV, à l'instar de Christophe Najdovski[221] ou de Célia Blauel[222]. Sa candidature est soutenue par l'urgentiste et ancien collaborateur de Charlie Hebdo Patrick Pelloux[223] et par la journaliste Audrey Pulvar, qui est candidate à ses côtés[224].

Critiquée pour sa politique d'urbanisme, notamment pour avoir privilégié les pistes cyclables aux dépens de la voiture, elle propose de faire de Paris une ville « 100 % vélo », avec l'aménagement de nouvelles pistes, en gagnant sur les places de stationnement et la création de nouvelles liaisons entre la capitale et d'autres villes du Grand Paris[225]. Elle envisage également la création de « forêts urbaines », sur les parvis de l'hôtel de ville, de la gare de Lyon ainsi que derrière l'opéra Garnier et la création de deux grands parcs, quartier Bercy-Charenton et dans le 15e arrondissement. Elle souhaite piétonniser le centre de Paris en limitant la circulation dans les quatre premiers arrondissements. Elle promet par ailleurs de rendre bio à 100 % les cantines et d'aménager deux grands potagers dans les bois de Vincennes et de Boulogne[226]. Elle souhaite transformer les portes de Paris en places, en commençant par la porte de la Chapelle, souvent qualifiée de « colline du crack », pour en faire « une entrée dans Paris digne de la place des Invalides ». Elle assure que le budget propreté de la ville sera porté de 500 millions à un milliard d'euros par an. Par ailleurs, la maire sortante souhaite augmenter la part du logement social et intermédiaire à 25 % (contre 22,6 % en 2020) en maintenant l'encadrement des loyers. Un référendum est selon elle souhaitable pour définir les conditions d'usage de la plateforme de locations d'appartement Airbnb, qu'elle accuse de priver les Parisiens de logements[226].

Lors du premier tour, qui se tient durant la pandémie de maladie à coronavirus et qui est marqué par une abstention record, les listes qu’elle conduit arrivent en tête avec 29,3 % au niveau de la capitale, devant celles de Rachida Dati (LR) et celles d’Agnès Buzyn (LREM)[227].

Prises de position hors de l'exercice de ses mandats

Anne Hidalgo en 2017.

Élections présidentielles

Lors de la primaire présidentielle socialiste française de 2006, elle appelle à voter pour Dominique Strauss-Kahn[228]. Elle conteste la position de Ségolène Royal sur la licence globale, un mode de rémunération des auteurs d'œuvres disponibles sur Internet par le biais d'un forfait payé par les internautes, comme n'étant pas « la solution »[16]. Au congrès de Reims de 2008, elle soutient la motion présentée par Bertrand Delanoë[228].

Lors de la primaire citoyenne de 2011 devant désigner le candidat à l’élection présidentielle de 2012, Anne Hidalgo prend position pour Martine Aubry et devient sa porte-parole[229]. Elle critique cependant l'accord national passé entre le PS et EELV attribuant la 6e circonscription de Paris à Cécile Duflot. Les médias indiquent qu'elle aurait craint une candidature de celle-ci à la mairie de Paris en 2014[230]. Le bureau fédéral du PS de Paris, présidé par Rémi Féraud, adopte une motion appelant à une révision de cet accord[231]. Elle publie un communiqué avec Bertrand Delanoë afin de dénoncer le « parachutage »[232]. Elle n'est, d'ailleurs, pas candidate dans sa circonscription à cette élection législative, le redécoupage de la carte électorale ayant renforcé la 13e circonscription de Paris à droite[réf. nécessaire].

Pour la primaire citoyenne de 2017, elle soutient Vincent Peillon, dont elle est membre du comité politique de campagne[233],[234]. Après l’élimination de celui-ci dès le premier tour de la primaire, elle refuse de se prononcer entre Manuel Valls et Benoît Hamon, déclarant : « Benoît Hamon est quelqu’un que j’aime beaucoup. J’apprécie le courage avec lequel il a entrepris de relever le défi climatique. Mais il a un positionnement politique qui n’est pas le mien. Je n’ai jamais été à la gauche du parti[235]. » Lors de l’élection présidentielle, elle soutient Benoît Hamon au premier tour puis appelle à voter pour Emmanuel Macron au second[236].

Droits d'auteur

Le , dans le cadre des débats sur la loi relative au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information (loi « DADVSI »), elle prend position contre les amendements du groupe socialiste instaurant la « licence globale » pour le téléchargement. Le 26 décembre, elle signe, avec l'adjoint au maire de Paris chargé de la Culture, Christophe Girard, un point de vue dans le journal Le Monde, où elle défend sa position au nom de la diversité culturelle qui serait menacée par la « licence globale ». Cette position sera reprise par François Hollande, premier secrétaire du parti socialiste, et par le groupe socialiste au Sénat, mais pas par le groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

Le , elle présente avec la section culture du Parti socialiste un rapport réalisé par Franck Laroze[237], Pour une solution équitable[238], rejetant autant les DRM (Digital Rights Management) que la « licence globale ». Les instances dirigeantes du PS préféreront finalement défendre à l'Assemblée nationale l'option de la licence globale prônée par les députés Patrick Bloche, Didier Mathus et Christian Paul.

Droits des femmes

Féministe, elle a une opinion proche du prohibitionnisme au sujet de la prostitution[239].

En , au cours d'une émission télévisée, elle déclare avoir « de la bienveillance pour les Femen » et les trouver « émouvantes ». À la suite de nouvelles actions des Femen largement dénoncées par la classe politique[240], et dans le contexte des élections municipales de 2014 à Paris, elle relativise ses propos par la voix de son directeur de campagne. Le site d'information Le Lab relève néanmoins que « le jour de l'enregistrement de cette émission, les Femen avaient déjà ouvert leur « centre d'entrainement » à Paris et multiplié les actions seins nus, aussi bien pour accueillir Marine Le Pen en Bretagne que dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, en février 2013 »[241].

Salaires des chefs d'entreprise

En , Anne Hidalgo est l'une des signataires d'un « Appel des 40 au CAC40 » qui demande à légiférer sur le salaire du patronat[242].

Union européenne

Anne Hidalgo s'engage pour le « oui » au traité établissant une constitution pour l'Europe dans le cadre du référendum de 2005[243].

Condamnations judiciaires

Le , elle est condamnée à 500 euros d'amende avec sursis et un euro de dommages et intérêts pour avoir diffamé l'architecte Jean-François Cabestan[244]. La cour d'appel de Paris confirme le sa condamnation en reprochant à Anne Hidalgo d'avoir affirmé que Jean-François Cabestan avait utilisé des documents municipaux « à des fins personnelles pour un colloque »[245].

Le le tribunal correctionnel de Paris condamne Anne Hidalgo, en raison de ses propos selon lesquels le Front national aurait « soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis », à une peine avec sursis de 500 euros d'amende pour diffamation, ainsi qu'un euro de dommages et intérêts et 2 000 euros pour les frais de justice[246].

Distinctions

Décorations

Insigne de dame commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique.

Hommage

  • En 2014, elle est désignée « personnalité de l'année » par l'édition espagnole du magazine Vanity Fair[252].

Publications

  • Une femme dans l'arène, Éditions du Rocher, coécrit avec Jean-Bernard Senon, préface de Bertrand Delanoë, 2006 (ISBN 2-2680-5961-8)
  • Travail au bord de la crise de nerfs, coécrit avec Jean-Bernard Senon, Flammarion, 2010 (ISBN 2-0812-4522-1)
  • Mon combat pour Paris : quand la ville ose, Flammarion, , 267 p. (ISBN 978-2-08-127769-4)
  • Respirer, éd. de l'Observatoire, 2018.

En avril 2014, elle préface la bande dessinée La Nueve, qui narre l'histoire de républicains espagnols qui ont participé à la Libération de Paris, en 1944[253].

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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