Vichy

Vichy (prononcé /vi.ʃi/) est une commune française, située dans le sud-est du département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Vichyssois.

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Vichy
De haut en bas, de gauche à droite : vue aérienne de Vichy ; centre thermal des Dômes ; le wandelgang du parc des Sources.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier (sous-préfecture)
Arrondissement Vichy (chef-lieu)
Canton Bureau centralisateur de deux cantons :
Vichy-1 et Vichy-2
Intercommunalité Communauté d'agglomération Vichy Communauté
(siège)
Maire
Mandat
Frédéric Aguilera
2017-2020
Code postal 03200
Code commune 03310
Démographie
Gentilé Vichyssois
Population
municipale
24 166 hab. (2017 )
Densité 4 131 hab./km2
Population
aire urbaine
82 963 hab. (2016[INS2 1])
Géographie
Coordonnées 46° 07′ 28″ nord, 3° 25′ 42″ est
Altitude Min. 243 m
Max. 317 m
Superficie 5,85 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Allier
Vichy
Géolocalisation sur la carte : Allier
Vichy
Géolocalisation sur la carte : France
Vichy
Géolocalisation sur la carte : France
Vichy
Liens
Site web ville-vichy.fr

    Bâtie sur les bords de la rivière Allier, à la limite de la plaine de la Limagne et de la montagne bourbonnaise, elle est connue dès l'Antiquité pour ses sources. D'abord auvergnate, la ville et son château furent rattachés au duché de Bourbon en 1314 puis à la province du Bourbonnais sous l'Ancien Régime[1]. Elle reste parallèlement dans le diocèse de Clermont jusqu'en 1823, année où elle intègre celui de Moulins. Elle devint une importante station thermale dans la seconde moitié du XIXe siècle.

    Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la ville fut choisie par Philippe Pétain pour abriter le Gouvernement de l'« État français ». Ce choix s'expliquait par la situation de la ville en zone libre, par sa grande capacité hôtelière et ses équipements de télécommunications modernes. Ce régime autoritaire fut mis en place en France de juillet 1940 après la défaite française à août 1944 avec l'évacuation de Pétain par les Allemands et la libération de la ville lors de la Libération de la France. Par métonymie, ce régime a été appelé « régime de Vichy », ce dont la ville a eu à souffrir par la suite avec la confusion entre Vichyssois (habitants de la ville) et Vichystes (partisans du régime politique)[2].

    Vichy est la deuxième commune du département en nombre d'habitants (24 166 en 2017) après Montluçon et la quatrième de l'ancienne région Auvergne après Clermont-Ferrand, Montluçon et Aurillac.

    Avec son unité urbaine, forte de 64 435 habitants en 2016[INS2 2], elle est la première agglomération du département[Note 1]. Son aire urbaine qui rassemble 82 963 habitants en 2016[INS2 1] la fait classer au deuxième rang de l'ancienne région Auvergne, après celle de Clermont-Ferrand, avec laquelle elle partage le même espace urbain.

    Géographie

    Localisation

    Vichy se situe sur la rive droite de la rivière Allier, principal affluent de la Loire, à cheval entre la montagne bourbonnaise et la Limagne bourbonnaise, à une altitude moyenne de 263 mètres[Note 2], au sud-est du département de l'Allier[3].

    De centre à centre et à vol d'oiseau, la ville est pourtant plus proche du chef-lieu du Puy-de-Dôme et de l'ancienne région administrative Auvergne, Clermont-Ferrand, que du chef-lieu de département de l'Allier, Moulins : respectivement 47,2 km au nord[4] et 49 km au sud-sud-ouest[5].

    Six communes jouxtent Vichy[6], les deux plus importantes étant Cusset à l'est avec 12 661 habitants et Bellerive-sur-Allier, à l'ouest de l'autre côté de la rivière avec 8 500 habitants. La liaison directe avec Charmeil ne peut s'effectuer par la route sans devoir passer par Bellerive-sur-Allier via le pont de l'Europe ou par Creuzier-le-Vieux via le pont Boutiron.

    Géologie et relief

    Caractéristiques géologiques

    L'histoire géologique de la commune débute par la mise en place, au Cambrien supérieur, de granite ; des apports de granite issus de la montagne bourbonnaise viennent au Viséen[7].

    Les sources de Vichy sont issues de terrains sédimentaires mis en place dans le bassin d'effondrement de la Limagne. Les divers forages de ces sources ont mis en évidence une alternance de sables, de marnes sableuses et de grès[7].

    La commune se situe sur une terrasse de graviers du diluvium quaternaire. Au sud, une colline est formée d'une alternance de couches marneuses et calcaires. Les collines du nord sont aussi formées par des assises tertiaires. Il n'y a pas de traces de formations de l'ère secondaire[8].

    Relief

    La commune s'étend sur 585 hectares et son altitude varie entre 243 et 317 mètres[9].

    Le relief, typique d'une vallée fluviale de plaine, est accentué par la proximité de la montagne bourbonnaise.

    Hydrographie

    La rivière Allier depuis le pont de l'Europe en 2006.

    La rivière Allier constitue la limite occidentale de la commune de Vichy. Située en rive droite, elle coule donc du sud vers le nord[8]. Certains points de vue, dus aux chantiers de l'esplanade, menés de 2007 à 2009, ainsi que les berges du lac d'Allier en 2014, empiètent sur la rivière.

    Un de ses affluents, le Sichon, qui prend sa source en montagne bourbonnaise, se jette dans la rivière Allier au droit de l'esplanade.

    Climat

    L'agglomération se situe dans un « régime climatique de transition » entre les climats océanique dégradé et continental[10],[11] ; mais elle comporte quelques caractéristiques du climat de montagne, comme l'abondance des précipitations en s'approchant de la montagne bourbonnaise[10], avec 779,5 mm en moyenne par an[12].

    Une station est installée le à 249 m, à l'aérodrome de Charmeil, à 46,16667, 3,39861 [13].

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Moyenne nationale 1 973770142240
    Vichy 1 880790192436
    Paris 1 661637121810
    Nice 2 7247331291
    Strasbourg 1 693665292953
    Brest 1 6051 21171275
    Relevés météorologiques de la station de Vichy – Charmeil (1931-1960)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1 −2,2 1,8 2,9 6,5 10,3 12,2 11,7 10,1 5,1 2,6 0,2 5,1
    Température maximale moyenne (°C) 6,8 8,7 13,7 16,6 20,3 23,4 26,1 25,5 22,8 17,3 11,2 8 16,7
    Source : station homologuée Météo-France[14]
    Relevés météorologiques de la station de Vichy – Charmeil (1961-1990, record à partir de 1859)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,9 −0,2 1,1 3,4 7 10,2 12,1 11,8 9,4 6,4 2,3 −0,5 5,2
    Température moyenne (°C) 2,9 4,3 6,4 9,1 12,9 16,3 18,8 18,3 15,8 11,8 6,5 3,3 10,5
    Température maximale moyenne (°C) 6,7 8,7 11,7 14,8 18,7 22,4 25,5 24,7 22,2 17,1 10,8 7,1 15,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −26,9
    1971
    −24
    1963
    −13,3
    2005
    −7,3
    2003
    −4,2
    1976
    −0,2
    1962
    3,7
    1979
    1,7
    1966
    −2
    1972
    −9
    1997
    −11,3
    1998
    −18,5
    1962
    −26,9
    1971
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,2
    1947
    25,7
    1960
    26,3
    1981
    30,8
    1949
    33,5
    2017
    39,7
    2019
    41,3
    2019
    40,6
    2003
    36,4
    1987
    30,6
    1985
    26,2
    2015
    21,7
    1989
    41,3
    2019
    Ensoleillement (h) 66,1 88,1 136,6 170,9 197,1 232,6 270,7 237,8 197,9 135,9 82,3 64,2 1 880
    Précipitations (mm) 52,1 48,2 51 62,9 107,6 79,4 60,6 75,4 77 64,7 56,9 54,4 790
    Source : meteo-climat-bzh.dyndns.org[14] et Infoclimat.fr[15]
    Relevés météorologiques de la station de Vichy – Charmeil (1981-2010)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,2 1,9 3,9 8,1 11,2 13,3 12,9 9,8 7,3 2,8 0,4 5,9
    Température moyenne (°C) 3,5 4,4 7,5 9,9 14,1 17,4 19,9 19,5 16 12,5 7 4,1 11,3
    Température maximale moyenne (°C) 7,4 9 13 15,8 20 23,5 26,4 26,1 22,2 17,6 11,2 7,8 16,7
    Ensoleillement (h) 78,1 94,8 153,7 175,4 203,4 225 248,9 238,3 183,5 128,1 76,7 55,9 1 861,7
    Précipitations (mm) 46,8 39,8 44,2 69,3 98,2 78,2 71,6 74,2 75,4 68 63,3 50,5 779,5
    Nombre de jours avec neige 4,4 4,3 2,4 1,4 0 0 0 0 0 0 1,8 3,2 17,5
    Nombre de jours avec grêle 0 0,1 0,2 0,5 0,4 0,2 0,2 0,3 0,2 0 0 0 2,1
    Nombre de jours d'orage 0,1 0,1 0,4 1,2 4,9 4,4 5,1 5,4 3 1 0,2 0,1 25,9
    Nombre de jours avec brouillard 4,5 3,1 1,6 1,1 1,8 1,3 1,1 1,6 4,1 5,1 4,6 4,7 34,6
    Source : station homologuée Météo-France[16] et lameteo.org[12]

    Dans les années 2010, la ville de Vichy a battu des records de température. Le , elle a enregistré la température la plus élevée d'Europe avec 40,1 °C[17]. Le record de température maximale en juillet a été battu le 24 juillet 2019 avec 41,3 °C, battant d'un dixième l'ancien record de 1983[18],[19].

    Urbanisme

    Zonages d'études

    Dans sa délimitation de 2010, l'aire urbaine de Vichy se compose de trente-sept communes[INS2 3] deux dans le département voisin du Puy-de-Dôme. Elle se classait, dans les limites de l'ancienne région Auvergne, au deuxième rang après celle de Clermont-Ferrand et juste devant celle de Montluçon en nombre d'habitants, au recensement de 2008[INS2 4]. Son unité urbaine comprend treize communes[INS2 5].

    Occupation des sols

    Le plan local d'urbanisme (PLU) a été approuvé par délibération du conseil municipal du 31 mars 2006 et révisé à plusieurs reprises. Il existe également une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP), entrée en vigueur le 26 décembre 1997, dont sa transformation en aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) a été actée. Cette zone est délimitée par les berges de l'Allier, l'hôpital, la gare ferroviaire, le marché, le quartier Jeanne d'Arc et le Sichon[20].

    Malgré une baisse continue de la population de 1968 (33 506 habitants)[21] à 1999 (26 528 habitants)[21], Vichy affiche une densité de population de près de 4 500 habitants par kilomètre carré, favorisant le développement de l'automobile. Cependant, la répartition de la population est inégale en fonction des quartiers[10]. Près de la moitié de la superficie communale (281,9 hectares sur 585) sont des espaces habités[10].

    Morphologie urbaine et quartiers

    La cité des Ailes en juillet 2010.

    La ville définit onze quartiers[VHY 1]. Deux d'entre eux ont été définis comme « quartiers prioritaires » en 2014 : Les Ailes – Port de Charmeil et Cœur d'Agglo (à cheval avec Cusset)[22].

    Les Ailes – Port de Charmeil

    Les Ailes – Port de Charmeil est l'un des deux quartiers prioritaires de l'agglomération vichyssoise. D'une population de 1 750 habitants et un revenu médian de 8 600 , il bénéficie d'une bonne desserte par les transports en commun et de la présence d'une zone commerciale[23].

    Les premiers bâtiments ont été construits dans les années 1960 et les axes de communication furent créés en conséquence (boulevards du Maréchal de Lattre-de-Tassigny, Franchet-d'Esperey et le pont de l'Europe) ainsi que le lac d'Allier inauguré en 1963. Une zone commerciale se développe dans les années 1990. Le quartier est limité par la rivière Allier  d'où sa proximité impliquant un classement en zone inondable  et à l'est par la voie ferrée.

    Les Bartins – Jeanne d'Arc – Beauséjour

    Les rues des Bartins, de Beauséjour et la route de Creuzier sont les principales voies d'accès, avec des commerces implantés de part et d'autre de la rue des Bartins. La rue Jean-Jaurès relie les Bartins au centre-ville via le marché couvert. Les hauteurs du quartier, vers Beausoleil (à la limite avec Creuzier-le-Vieux), sont réservés à l'habitat individuel. Ce quartier est limité à l'ouest par le stade Darragon, une partie de l'esplanade du lac d'Allier à l'ouest et par le Sichon au sud. Son développement remonte à l'entre-deux-guerres et une église est édifiée[24].

    République – Lac d'Allier

    Des immeubles de plus de vingt mètres de hauteur ont été construits dès la mise en service du boulevard bordant la rivière. Certains habitants bénéficient d'une vue panoramique sur le lac d'Allier.

    Champ Capelet

    La rue d'Alsace dessert le centre communal d'action sociale.

    Les Graves – Les Romains

    Les boulevards des noms de ces quartiers constituent les principaux axes. Le premier, entre le Sichon et le carrefour entre la rue des Bartins et la zone industrielle de Cusset, marque la limite orientale du quartier et de la commune ; de l'autre côté, on retrouve des magasins de la zone commerciale des Peupliers. Des bâtiments basse consommation (BBC) ont été construits entre le Sichon et la rue du Pré-Fleuri rénovée.

    Au sud de ce quartier, on retrouve une partie du quartier « prioritaire » Cœur d'agglo : la partie vichyssoise présente « un habitat diffus »[25].

    Denière – Hôpital

    Limité par l'avenue de Gramont au nord, les emprises ferroviaires de la gare à l'ouest, le centre hospitalier au sud et la rue de Vendée et le boulevard urbain à l'est.

    Cœur de ville – Jaurès – Victoria

    Le « cœur de ville » est à dominante commerçante. Les rues piétonnes rénovées à partir des années 1990 sont dotées d'un revêtement spécial. Les rues praticables aux véhicules à moteur et aux cyclistes sont à sens unique.

    Dans le cadre de la redynamisation de l'activité commerciale de la ville, les rues principales desservant le quartier ont été rénovées : rue Clemenceau dans les années 1990, rue de Paris en 2011[Note 3], rue du Maréchal-Foch en 2016[Note 4], rue Wilson en 2018, rues Lucas et Sornin en 2019[28]. Ce quartier est limité au sud par la rue du Maréchal-Joffre et à l'est par la gare.

    Quartier thermal

    Limité à l'ouest par le parc Napoléon-III et à l'est par la rue Georges-Clemenceau, il englobe aussi le parc des Sources et les passages reliant les rues Clemenceau et Wilson. Les établissements thermaux y sont implantés, ainsi que plusieurs hôtels de luxe. Sa desserte est assurée par l'avenue Pierre-Coulon, ouverte en 1984, tout comme le boulevard des États-Unis.

    Vieux Vichy

    Il comprend le parc Kennedy par-delà le boulevard du même nom.

    Quartier de France et de la Croix-Saint-Martin

    En bordure de l'Allier, ce quartier, ébauché entre la rue de Nîmes (actuelle rue du Maréchal-Lyautey), l'avenue des Célestins et le parc des Bourins, a été construit à partir d'un terrain vague[29] et aménagé seulement pendant l'entre-deux-guerres[30].

    Les Docks de Blois, dernière friche industrielle de la commune, entre la voie ferrée et la rue du Maréchal-Lyautey, ont laissé place à un ensemble comprenant l'école de kinésithérapie et des logements (une grande surface commerciale de 1 500 m2 sera construite ultérieurement). D'un coût de 15 millions d'euros, les travaux, qui ont commencé fin 2016 par la démolition des anciens bâtiments, se sont achevés au troisième trimestre 2018[31],[VHY 3].

    Les Garets

    Ce quartier s'étend jusqu'à la rue de la côte Saint-Amand.

    Logement

    Le secteur privé n'est pas en reste et de nombreux hôtels (Portugal, Europe, Séville, Lafayette, Pyrénées, Manoir, Cloche d'Argent…) font l'objet de projets de réhabilitation et transformation en appartements haut de gamme, dans le cadre de la loi Malraux. Il reste que l'abondance de nouveaux logements risque de peser sur un marché locatif dont l'offre est déjà bien fournie dans l'ancien et où la demande reste limitée en raison de la fragilité du bassin d'emploi. Pour preuve, différents programmes locatifs neufs peinent à trouver un locataire malgré un important recours local à la publicité.

    La situation est différente en ce qui concerne l'accession à la propriété. Vichy représente en effet une destination attractive pour les personnes désireuses de bénéficier d'équipements et d'infrastructures dignes d'une grande agglomération sans en subir les inconvénients. C'est pourquoi les appartements en centre-ville, pour peu qu'ils offrent un niveau de prestations irréprochable en termes d'emplacement, stationnement, ascenseur, balcon… sont très recherchés. Sur ce plan, la demande est loin d'être saturée.

    L'immobilier urbain est aussi en plein changement. Le chantier de l'esplanade du lac d'Allier, mené de 2007 à 2009, a permis de revaloriser la rive droite. À long terme, le parking du stade Louis-Darragon, sur la rive droite du Sichon, accueillera un ensemble immobilier de prestige, qui viendrait compléter le « front de lac » en face de l'hippodrome.

    La SEMIV (Société d'économie mixte immobilière de Vichy) gère, entre autres, les 574 logements de la cité des Ailes. Les bâtiments, érigés dans les années 1960, ont été rénovés pour réduire les consommations énergétiques. Ces travaux se sont achevés en juin 2015 pour un coût de 14,7 millions d'euros[32],[33]. Une partie du bâtiment H a été déconstruite afin de créer une nouvelle vue sur la rivière en mars 2013[34],[35]. Cette rénovation constitue une première étape avant la création de l'écoquartier. France Loire est propriétaire du site Port de Charmeil, comprenant une résidence rénovée au début des années 2010[23].

    Près de 80 logements sont prévus sur l'ancien site des Docks de Blois[31],[VHY 3].

    Vichy comptait, en 2015, 21 023 logements ; ce nombre est en augmentation par rapport à 2010 (20 672). Parmi ces logements, 71,2 % étaient des résidences principales, 8 % des résidences secondaires et 20,7 % des logements vacants ; c'est d'ailleurs la commune possédant le plus de logements vacants en France du fait des constructions liées aux nouvelles lois et de la désertification des anciens logements[36] ; ce taux de vacance anormalement élevé se retrouve surtout dans le centre-ville[20]. Ces logements étaient pour 22,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 76,6 % des appartements[INS 1].

    Sur les 14 977 résidences principales, 41,9 % sont des propriétaires, 56,2 % des locataires  la proportion de logements HLM loués vide est de 10,7 %  et 1,9 % sont logés gratuitement[INS 2].

    Projets d'aménagement

    Dans le quartier des Ailes, après la rénovation des logements, un écoquartier sera construit dans une zone à urbaniser ou à restructurer à court ou moyen terme, conformément au PLU[37] et sera livré durant la décennie 2020 ou 2030[VHY 4],[38].

    Il reste encore à réaliser les contournements qui doivent améliorer la desserte des communes de l'agglomération en rive gauche. Le contournement sud-ouest est ouvert depuis 2016 ; la mise en service du contournement nord-ouest, encore à l'étude, est prévue dans les années 2020[39].

    Voies de communication et transports

    Voies routières

    Entrée de Vichy depuis le pont de Bellerive en 2015.

    Mis à part l'allée des Ailes, au nord, il n'existe aucune voie rapide dans l'agglomération. Avant la mise en service de l'autoroute A719 aux portes de la ville, l'agglomération était « la seule de plus de 100 000 habitants à ne pas disposer d'accès autoroutier », selon le député Gérard Charasse[40],. Sa mise en service début 2015 contribue à une meilleure desserte de l'agglomération. Jusqu'alors, l'axe autoroutier le plus proche a été l'autoroute A71, de 1987 à 1997, pour rejoindre Clermont-Ferrand. L'autoroute A89 est à 35 km au sud, en direction de Thiers.

    En connexion avec l'autoroute A719, la route départementale 2209, ancienne route nationale 209, reste l'un des principaux axes de circulation des véhicules, en provenance de Gannat et du pont de Bellerive, ainsi que la RN 7 en provenance de Varennes-sur-Allier via la RN 209, encore classée dans le domaine routier national jusqu'au rond-point de Creuzier-le-Neuf. Enfin, vers le sud, la RD 906e dessert le sud de l'agglomération (Abrest, Saint-Yorre) et continue comme RD 906 vers Thiers et Le Puy-en-Velay ; d'ailleurs, ce dernier numéro est utilisé pour le contournement sud-ouest, long de 18,6 kilomètres, inauguré le 28 janvier 2016[41] et livré à la circulation le 2 février[42].

    En rive gauche (commune de Bellerive-sur-Allier), la RD 1093 (ancienne route nationale 493) dessert le sud-ouest (Bellerive-sur-Allier, Randan et Clermont-Ferrand) tout comme la RD 984 (ancienne route nationale 684) commençant à Bellerive-sur-Allier. La RD 6 dessert Charmeil, tandis que la RD 67 contourne le nord de la ville.

    La commune est également desservie par la route départementale (RD) 126 reliant Cusset à Abrest par la Côte Saint-Amand ; la RD 259 à l'est de la commune, la RD 270 en direction du Vernet, la RD 326 correspondant à l'avenue de Célestins et la RD 426 vers Abrest par le camping de la Croix Saint-Martin[6].

    Comme première étape de fluidification de la circulation, un boulevard urbain a été construit par la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier, à la limite entre les communes de Vichy et de Cusset. La première tranche, reliant les lycées publics au nord et le centre hospitalier Jacques-Lacarin au sud, a été inaugurée fin 2013 et porte le nom d'avenue de la Liberté. La deuxième tranche, reliant le carrefour entre l'avenue de Gramont (Vichy) et l'avenue de Vichy (Cusset) d'une part et l'avenue Gilbert-Roux (côté Cusset[Note 5]), est mise en service le 16 juin 2017[43].

    Il existe plus de 10 000 places de stationnement, dont plus de 1 300 payantes essentiellement dans le centre-ville[VHY 5]. La ville compte quatre parkings souterrains (La Poste, Les Quatre Chemins, Célestins et Les Dômes) plus un parking de surface géré par une entreprise privée (celui situé derrière la gare SNCF)[VHY 6].

    Aménagements cyclables

    Aménagement cyclable sur le pont de l'Europe.

    Entre 2007 et 2014, l'esplanade du Lac-d'Allier, puis le quai d'Allier et les chemins longeant la rivière sur le parc Napoléon-III, situés le long de la rivière éponyme, ont été rénovés, contribuant au développement des modes doux.

    Dans le quartier des Ailes, près du pont de l'Europe, une autre piste longe l'allée des Ailes jusqu'au collège Jules-Ferry au nord et au pont Louis-Blanc au sud par le boulevard de la Résistance ou la rue de Beauséjour. Un aménagement de sécurité en 2010 (avec traversée piétons en deux temps) a permis le raccordement de ces deux pistes.

    Depuis fin juin 2011, un itinéraire cyclable est créé entre l'avenue de Lyon et le pont de Bellerive, empruntant uniquement des chemins existants, sur une longueur d'environ 1,7 km. Le coût de cet aménagement, incluant les parkings vélos, s'élève à 127 000 [44],[VHY 7]. Il s'inscrit dans le prolongement d'un autre itinéraire cyclable créé l'année précédente entre le pont de Bellerive et le stade aquatique[Note 6]. Le département de l'Allier a fait de même en 2014 entre le pont de Bellerive et Cusset par l'avenue Doumer et la gare et entre la rive droite de l'Allier et Saint-Pourçain-sur-Sioule par les berges.

    Les double-sens cyclables sont très rares.

    Voies piétonnes

    Rue de l'Hôtel-des-Postes (photo prise fin 2005), archétype des rues piétonnes du centre-ville de Vichy.

    Depuis 1992, la ville de Vichy embellit le centre-ville pour « affirmer la vocation commerciale ». Certaines rues piétonnes sont rénovées avec un revêtement comprenant des dalles en calcaire de Rocheret, des frises en lave émaillée et marbre, ainsi que du mobilier urbain adapté et harmonisé.

    Transport ferroviaire

    Gare SNCF de Vichy en 2011.

    Vichy est desservie par les trains Intercités (à réservation obligatoire) reliant les gares de Paris-Bercy à Clermont-Ferrand (2 h 55 de trajet environ) ainsi que des TER Auvergne aux destinations principales :

    La rénovation de la gare et de ses environs, menée à la fin des années 2000, a permis de revaloriser cette extrémité orientale du centre-ville et d'améliorer les échanges des voyageurs avec un pôle d'échanges intermodal, géré par la communauté d'agglomération[45]. En 2012, la gare accueillait 1,2 million de voyageurs[46] ; elle se place en deuxième position (dans l'ancienne région) après celle de Clermont-Ferrand en trafic voyageurs. Cette liaison ferroviaire bénéficie d'une meilleure compétitivité par rapport à la route du fait d'un temps de parcours très faible (trente minutes de gare à gare)[47].

    Transports en commun

    Un bus du réseau MobiVie en avril 2011.

    Le réseau de transports urbains MobiVie dessert six communes de l'agglomération de Vichy. Entré en service en 2010, il est composé de huit lignes (dont sept parcourent Vichy) et fonctionne de 6 h 20 à 20 h. La ligne A est la ligne majeure du réseau, desservant le quartier des Ailes, le centre-ville et la gare SNCF à raison d'un bus toutes les quinze minutes en semaine, en période scolaire[48].

    Vichy est desservie par les lignes B (Saint-Pourçain-sur-Sioule, Montmarault et Montluçon), E (Gannat, Bellenaves et Chantelle), F (Molles et Le Mayet-de-Montagne) et G (Lapalisse et Le Donjon) du réseau départemental Trans'Allier[49] ainsi que par les lignes 28 (Randan, Maringues et Joze) et 55 (Saint-Yorre et Châteldon) du réseau départemental du Puy-de-Dôme (Transdôme)[50].

    Des autocars régionaux TER assurent les correspondances avec les trains en provenance de Paris et Lyon aux destinations de Thiers, Pont-de-Dore, Ambert, Arlanc, Gannat et Montluçon, au départ de la gare routière située au sud de la gare ferroviaire.

    Depuis 2019, une ligne FlixBus dessert la ville. Elle relie Saint-Étienne à Paris et aux aéroports parisiens (Orly et Roissy) à raison d'un départ et d'un retour nocturnes[51].

    Transport aérien

    Vichy est située à 35 minutes de route de l'aéroport de Clermont-Ferrand Auvergne et à deux heures de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry[VHY 8].

    L'aéroport de Vichy — Charmeil, le plus proche, qui lors de la grande période thermale, accueillit des vols réguliers n'accueille plus aujourd'hui que des vols privés[VHY 8]. Il est situé à 295 km à vol d'oiseau de l'aéroport d'Orly[52].

    Risques naturels et technologiques

    La commune est soumise à plusieurs risques[53]. Il existe un DICRIM[VHY 9].

    Risques naturels

    Un risque d'inondation concerne la commune, qui, située en bordure de la rivière Allier, a connu plusieurs inondations dues aux crues de la rivière et de ses affluents (1846, 1856, 1866, 1943 et 1973)[54]. La dernière crue remonte à décembre 2003 pour l'Allier et au 22 mai 2012 pour le Sichon[55]. Des plans de prévention des risques (PPR) naturels (PPRn) inondation ont été approuvés sur les bassins Allier (prescription le 27 mai 1998[54]) et Sichon - Jolan en juillet 2001[54].

    Des digues de protection ont été construites en bordure de l'Allier au droit des parcs Napoléon-III et Kennedy. Celles-ci sont classées en catégorie B : leur hauteur est supérieure à un mètre et plus de mille habitants résident dans la zone protégée par ces digues[55].

    Le risque mouvement de terrain concerne l'agglomération, puisque deux communes proches (Abrest et Cusset) ont connu des glissements de terrain causés par les formations sédimentaires. Un PPR « retrait-gonflement des argiles » a été approuvé le 22 août 2008[55].

    Enfin, la commune est soumise au risque sismique : comme la majorité des communes du département, elle se classe en zone de sismicité de niveau 2 (faible) depuis le [55].

    Risques technologiques

    La commune est aussi soumise à deux risques technologiques[55] :

    • le risque « rupture de barrage », avec le barrage de Naussac soumis à un plan particulier d'intervention en Lozère ;
    • le risque transport de matières dangereuses, car certaines routes, dont la RD 906 (RD 906e), supportent un trafic supérieur à 5 000 véhicules par jour en 2011.

    Toponymie et gentilé

    Nom de la localité

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Vichei en 1067, de Vicherio en 1165, 1184, 1188, de Vicheyo en 1220, [Joh.] Vicherii en 1267, Vichac en 1293, Vicheir en 1307, Vichier en 1331, Vichy en 1351, Vichiacus en 1373[56].

    L'étymologie de Vichy est controversée avec plusieurs hypothèses[57].

    Les linguistiques Albert Dauzat et Charles Rostaing (qui ne citent aucune forme ancienne) ont vu dans Vichy une formation toponymique en (-i)-acum[58], suffixe d'origine gauloise marquant la propriété, qui a régulièrement abouti à la finale -y dans les régions de langue d'oïl, alors qu'il a donné la finale -ac dans les régions de langue d'oc (ou -at en Auvergne et Limousin). Billy localité du même département, située 13 km au nord, a subi la même évolution phonétique et correspond à la forme d'oc Bilhac (Corrèze)[59]. Selon eux, le suffixe -acum est précédé du nom de personne gallo-romain Vippius.

    Le toponymiste et spécialiste de l'occitan, Ernest Nègre conteste cette explication, bien qu'elle soit confortée par la forme la plus ancienne (-(i)acum ayant régulièrement abouti à -ei au Moyen Âge). Il rejette en outre toutes les formes plus tardives indiquant ce suffixe, celles en -eyo, -ac, -y et -acus comme erronées et préfère ne retenir que celles en -eri-, -ier-, -eir-, issu de -ARIU qui est un constituant du nom de personne roman Vicarius. En ce cas, cet anthroponyme est pris absolument.

    Un professeur de lettres et historien local, Louis Nadeau en 1869 avança le pluriel latin Vicy, désignant un groupe de village, le c se prononçant ch et le y correspondant à une pratique courante en français pour les i finaux[57].

    L'origine celtique du nom, liée à la qualité des eaux du lieu, est aussi avancé avec l'association de Wich ou Gwich (vertu) et d'y (eau)[57].

    Nom des habitants

    Les habitants de la commune sont appelés les Vichyssois, mot francisé du XIXe siècle, car, vers 1868, on parlait des Vichois. Valery Larbaud utilise le terme de Vicaldiens[60], forme fantaisiste d'après le surnom latin de la ville Aquae calidae « eaux chaudes ».

    Langue régionale : Vichy et l'occitan

    Carte linguistique de l'Allier dans les langues endogènes. La ligne violette sépare occitan au sud et français (oïl) au nord.

    Vichy fait partie de l'aire linguistique de l'occitan et est un des deux pôles urbains occitanophones de l'Allier avec Montluçon[61],[62] et ce depuis le Moyen Age[63]. La moitié sud est en effet de langue occitane tandis que la moitié nord  avec Moulins pour ville principale  est traditionnellement de langue française (dialecte bourbonnais d'oïl)[64]. Le nom de la ville en occitan est Vichèi[65],[66].

    L'auteur vichyssois Valery Larbaud décrivait en 1927 dans son livre Jaune, bleu, blanc son attachement à la culture occitane présente à Vichy et sa région et le souhait de voir une Occitanie indépendante avec Montpellier pour capitale[67].

    Certains contes et légendes locales en occitan ont été prélevées dans la région comme L'ajaça de Gaieta[68].

    Histoire

    Préhistoire

    Le site de Vichy, pourtant largement fouillé, n'a pratiquement pas livré d'artefacts préhistoriques - contrairement à ses environs proches comme la vallée de la SiouleJenzat et Bègues par exemple sont occupées à l'âge du bronze, et Varennes-sur-Allier et Néris-les-Bains ont clairement un passé gaulois. Il est donc fort probable que l'emplacement de Vichy était occupé par les eaux jusqu'à un passé relativement proche[69].

    Antiquité

    Après le retrait des eaux, la présence d’un gué sur le Flumen Elaver (Allier) et de sources aux vertus thérapeutiques ont dynamisé les établissements humains à cet endroit[69].

    Pendant la période gauloise, ce qui allait devenir Vichy se trouve à l'extrémité septentrionale du territoire averne[Note 7], proche des territoires de deux autres peuples puissants de la Gaule, les Éduens (au nord et à l'est) et les Bituriges (au nord-ouest) et il existait probablement une voie y passant reliant deux « capitales » gauloises, Gergovie cité arverne à quelques kilomètres au sud de l'actuelle Clermont-Ferrand, et Bibracte[70], cité éduenne sur le mont Beuvray dans le Morvan.

    C'est probablement à l'emplacement de Vichy ou non loin que Jules Cesar a construit un pont en bois en 52 av. J.-C., à son retour du siège de Gergovie.[réf. nécessaire] Plus tard, les Gallo-Romains y ont développé une bourgade, Aquae Calidae (les « eaux chaudes » en latin). Des artefacts antiques démontrent l'existence d'activités telles que le coulage de bronze, la forge et la fabrication de pièces de monnaie dès le Ier siècle de l'ère chrétienne, mais l'activité dominante était celle de la poterie qui s'est développée principalement de l'époque des Flaviens jusqu'au IIe siècle. On a retrouvé plusieurs ateliers et de nombreux produits de leur fabrication : céramiques sigillées produites manuellement ou moulées, figurines d'argile, bols de céramique glaçurés au plomb[71], d'autres décorés à l'engobe épaissi d'argile ou émaillés au mica, en production courante ou en travail fin[72]. On a trouvé des lampes en terracotta du Ier siècle de notre ère, rarement découvertes dans cette région de la Gaule centrale (Bourbon-Lancy et Lezoux en ont également révélé)[73].

    Les principaux ateliers de la ville sont :

    • Atelier à l'emplacement de la gare SNCF
    Découvert à l'occasion de la construction en 1861 et 1862 de la voie ferrée entre Saint-Germain-des-Fossés et Vichy, cet atelier comprend 14 fours étudiés par Alfred Bertrand[74]. La moitié de ces fours a une forme circulaire (diamètre 0,70 m à 1,20 m), 3 sont carrés, 2 sont rectangulaires et 2 sont trapézoïdaux[75]. Ils ne sont peut-être pas contemporains et certains ont subi des remaniements[76] (au moins le four no 8, passé d'une forme trapézoïdale à une forme elliptique[77]). Divers outils et accessoires accompagnent ces fours : calibre en bronze de l'extérieur du galbe de certains bols, broyeurs en marbre, cylindres à pétrir en grès fin, fragments de gazettes à courant d'air, creuset ovoïde pour fondre les émaux, demi-vase à suspendre pour contenir de l'eau (pour que les potiers puissent s'humecter les doigts), lissoir en marbre, etc. En activité à partir de la fin du Ier siècle et au IIe siècle, cet atelier aurait produit de la sigillée, des lampes à huile, des figurines de terre blanche, des manches de patères et des masques scéniques[76].
    • Atelier de la rue Desbrest
    En 1862 A. Bertrand trouve un lot de figurines en terre blanche et suggère la possibilité de l'existence d'un atelier de poterie. En 1924 le Dr. Morlet confirme cette supposition et situe l'atelier entre la rue Beauparlant (« où furent autrefois mis au jour plusieurs fours de potiers ») et la rue Desbrest, à environ 400 m à l'ouest de la gare SNCF[78]. Morlet n'y trouve pas de four mais une roue de potier et un fragment d'une autre, des biberons de barbotine et des vases recouverts de glaçure plombifère (oenoché, gourdes, tasses ansées) qui donnent à penser que cet atelier était actif au Ier siècle[76].
    Les découvertes dans la rue Beauparlant incluent des figurines[76], quelque 60 bustes d'hommes et de femmes, et de nombreux petits vases en forme de pomme de pin[79].
    • Four de l'impasse Victoria (environ 600 m à l'ouest de la gare SNCF[78])
    Découvert en 1977, il est accompagné de plusieurs outils et accessoires dont des moules de flacons piriformes (forme Déch. 62) ou fuselés à panse conique (forme Déch. 58) ; des moules de vases zoomorphiques ; deux poinçons-matrices gravés l'un d'un petit cercle avec un point en son centre et l'autre d'un grand demi-cercle ; divers instruments dont des polissoirs en pierres (silex, schiste)… Spécialisé dans la céramique à glaçure plombifère, cet atelier aurait fonctionné au Ier siècle à l'époque flavienne[71],[79] (69-96).
    • Rue Roux-Baudrand
    L. Mosnier indique avoir vu des restes de four au no 4 de cette rue située dans le nord de la ville antique, mais aucune confirmation utérieure n'est venue corroborer cette trouvaille[79].
    • Rue Rambert
    A. Bertrand y signale un atelier qui y aurait fabriqué des lampes mais aucun four n'y a été trouvé[79].
    • Terre-Franche
    Découvert en 1846, Terre-Franche participe du travail de poterie à Vichy sans en être pleinement, puisque cet atelier se tient sur la rive gauche en face de la ville ou peu s'en faut. Mais il mérite d'être cité ici car c'est le principal atelier de Vichy et de ses environs immédiats[80].

    Noter aussi l'atelier de Saint-Rémy-en-Rollat à moins de 10 km au nord de Vichy, avec sa production de sigillées parmi les plus anciennes en Gaule[81].

    Les thermes participent aussi de cette industrie potière, ce dont témoigne la grande quantité de tasses et gobelets thermaux datant des Ier et IIe siècles et dont de nombreux modèles semblent directement inspirés de modèles antérieurs à l'arrivée des Romains - ce qui laisse présager que les Gaulois les ont précédés quant à l'utilisation thérapeutique des eaux de Vichy[82],[83].

    Durant les deux premiers siècles, Vichy connaît ainsi une prospérité économique grâce à sa poterie et aux thermes. La ville se trouve sur la route romaine entre les villes d'Augustodunum (actuelle Autun) et Civitas Arvernorum (actuelle Clermont-Ferrand) (une borne milliaire de cette route est aujourd'hui exposée à Vichy).

    À la fin du IIIe siècle, Dioclétien entreprend une vaste réorganisation administrative et cadastrale. À cette époque apparaît le toponyme Vipiacus (domaine agricole d'un certain Vipius) qui, par évolution phonétique devient Vichiacus puis Vichèi en occitan[67] (Vicheï en écriture auvergnate unifiée[84]) prononcé jusqu'à nos jours [vi'she] ou [vi'shje] et que l'on écrit Vichy en français.

    Moyen Âge

    Au Moyen Âge, par acte du , le roi Jean II le Bon cède au duc Pierre Ier de Bourbon la châtellenie de Vichy. Après l'acquisition du de la dernière part du château de Vichy par Louis II de Bourbon, Vichy est rattachée au Bourbonnais. En 1410, le couvent des Célestins est fondé avec douze religieux. Un bâtiment situé au-dessus de la source des Célestins est encore visible.

    Époque moderne

    En 1527, le Bourbonnais est rattaché à la Couronne de France. C'est vers cette époque  approximativement entre 1524 et 1555  qu'un pont est construit à cent mètres en amont de l'actuel pont de Bellerive. Les pilotis encore visibles sont pour la plupart du temps immergés par la retenue du lac d'Allier réalisée entre 1959 et 1963[85].

    À partir de la fin du XVIe siècle et du début du XVIIe siècle, les curistes viennent se soigner à Vichy où les eaux acquièrent rapidement une réputation quasi miraculeuse, en particulier après l'ouvrage La Mémoire renouvelée des merveilles des eaux naturelles, publié en 1605 par Jean Banc. Le premier établissement thermal, créé au début du XVIIe siècle, est nommé « la Maison du Roy »[86],[87]. Certains intendants, tel Fouet, Chomel, inaugurent une codification des cures et donnent un grand lustre à la station en y attirant des personnalités importantes.

    C'est pourtant la marquise de Sévigné, curiste en 1676 et 1677, qui popularise la description des prises d'eaux et bains dans ses lettres. Les eaux de Vichy, la guérissant d'une paralysie des mains, lui permettent en effet de retrouver l'usage de sa plume.

    En 1761 et 1762, les princesses Adélaïde et Victoire, filles de Louis XV, viennent une première fois séjourner à Vichy, elles y reviennent en 1785 au Couvent des Capucins[88]. L'établissement de bains leur a paru fort incommode avec ses abords boueux et un logement insuffisant en qualité comme en quantité pour le grand nombre de curistes. À leur retour à Versailles, elles demandent à leur neveu Louis XVI de faire édifier des thermes plus spacieux et plus agréables ; ils sont construits en 1787 selon les plans de l'ingénieur et architecte Janson qui édifie la galerie Janson (57 m de long et 5 m de large)[89],[90].

    À la veille de la Révolution française, Vichy comptait seulement entre 800 et 900 habitants[91].

    Développement de la ville d'eaux de 1800 à 1914

    Affiche de Louis Tauzin (1910).
    Plan de Vichy en 1914.

    En 1799, Laetitia Bonaparte, mère de Napoléon, fait une cure en compagnie de son fils Louis. Sous l'Empire, le parc des sources est aménagé sur l'ordre de l'empereur (décret de Gumbinen de 1812).

    Sous Charles X, l'afflux des curistes incite à augmenter la capacité d'accueil de l'établissement thermal. La dauphine Marie Thérèse de France fait agrandir les bâtiments de Janson, dans le même style grâce au plan de Rose-Beauvais (travaux achevés en 1830).

    En 1841, 2 537 baigneurs sont comptabilisés et en 1852, 6 800. Le nombre de curistes augmente fortement à cette période et les infrastructures hôtelières de la ville (et des communes voisines) ne sont pas adaptées pour ces curistes qui bien souvent logent dans des mansardes ou des logements insalubres hors de Vichy. Ces conditions de logement sont moquées par Adolphe Michel ou les frères Goncourt. Le transport est aussi défaillant : le train n'arrive à Vichy qu'en 1862[92].

    De 1844 à 1853, se développent des représentations théâtrales et lyriques dans les salons de l'établissement sous la baguette du chef d'orchestre Isaac Strauss.

    Au XIXe siècle, Vichy est une station à la mode, fréquentée par les célébrités de l'époque. Mais ce sont les séjours de Napoléon III, entre 1861 et 1866, qui vont entraîner une profonde transformation de la ville : la rivière Allier est endiguée. Des parcs à l'anglaise de treize hectares remplacent les anciens marécages. Le long des axes urbains nouvellement tracés, sont édifiés des chalets et des pavillons pour loger l'empereur et la suite impériale. La ville devient l'une des stations les plus prisées des coloniaux d'outre-mer, et plus particulièrement d'Algérie, suivant les avis médicaux qui préconisent l'eau de Vichy pour ses aux vertus prétendument thérapeutiques, au traitement des maladies coloniales et tropicales, notamment du paludisme[93].

    Les distractions ne sont pas oubliées : un casino de style éclectique est construit dans la perspective du Parc des sources par l'architecte Charles Badger et inauguré en 1865[57]. L'empereur est le catalyseur du développement d'une petite station thermale qui, sans apport industriel et à l'écart des grands axes routiers, multiplie le nombre de ses habitants et visiteurs par dix en cinquante ans.

    Un tramway à air comprimé est mis en service en 1895 afin de relier la ville thermale à la ville voisine de Cusset en quinze minutes au départ de l'église Saint-Louis[29]. Son exploitation est arrêtée en 1927.

    Après le Second Empire, la Belle Époque marque la seconde grande campagne de construction de Vichy. En 1903 sont inaugurés l'opéra, de style Art nouveau, le hall des sources et le grand établissement thermal de style oriental, dont le hall est décoré par le peintre Alphonse Osbert de 1902 à 1904.

    En 1900, le Parc des sources est ceinturé d'une galerie couverte métallique. Longue de 700 mètres, elle est ornée d'une frise de chardons et fut réalisée par le ferronnier Émile Robert. Des hôtels particuliers et palaces comme l'Aletti Palace, l'Astoria Palace, aux références architecturales les plus variées, sont élevés dans la première moitié du XXe siècle.

    Vichy accueille 40 000 curistes en 1900, près de 110 000[30] à la veille de la Première Guerre mondiale. La vie thermale connaît son apogée dans les années 1930. Le succès du traitement thermal conduit les responsables de la Compagnie Fermière à augmenter la capacité des établissements en créant les Bains Callou et les Bains Lardy. L'opéra, inauguré en 1903, accueille tous les plus grands noms des scènes internationales : Vichy devient la capitale estivale de la musique en France.

    Première Guerre mondiale

    Plaque sur l'ancien hôtel International de Vichy qui fut un hôpital militaire américain de 1917 à 1919.

    Le déclenchement de la Première Guerre mondiale va mettre un coup d'arrêt brutal à ce développement. La ville va alors accueillir de très nombreux blessés du front et ce dès le premier mois de la guerre, en août 1914. La ville disposait en effet d'un hôpital thermal militaire (fondé en 1847, il était destiné initialement au repos et à la remise en forme des soldats de retour des colonies), d'un hôpital civil et d'une grande capacité hôtelière. L'armée va réquisitionner de nombreux hôtels et grandes villas et les transformer en hôpitaux militaires provisoires[94] : quatorze furent ainsi créés (numérotés de 41 à 54), occupant 61 hôtels et villas de la cité thermale, offrant une capacité de 10 à 11 000 lits[95]. De plus les établissements thermaux de la Compagnie fermière étaient alors en pointe dans la rééducation[96]. Pendant le conflit, plus de 140 000 soldats seront hospitalisés à Vichy soit 5 % du total des blessés ou malades français pendant la guerre[96]. Cet afflux de blessés entrainera également la création d'un important carré militaire au cimetière de Vichy. L'année 1917 verra également l'arrivée de blessés du Corps expéditionnaire américain avec leur propre et importante structure médicale[96].

    Entre-deux-guerres

    L'activité thermale reprend assez rapidement après guerre, avec une très forte croissance en 1920 et 1921[96]. Cela s'accompagne d'un développement des infrastructures de la station thermale. Les transports sont améliorés avec en 1931, la mise en service du viaduc ferroviaire d'Abrest qui permet une liaison plus directe avec la gare de Vichy. La ligne Paris - Clermont-Ferrand (ainsi que la ligne Paris-Nimes) passe désormais par la station thermale (et non plus par Gannat). En 1934, la compagnie PLM met en place un train rapide reliant Paris à Vichy en 3 h 50. Un nouvel aéroport est inauguré à la Rhue ainsi que le nouveau pont de Bellerive (1932), qui remplace l'ancien, trop étroit, datant de 1870. Dans les années 1930, le réseau routier vichyssois est composé d'« une ceinture de boulevards conçus par Napoléon III » (dont les routes thermales), ainsi qu'une autre ceinture composée des quartiers suburbains[97].

    En 1932, le stade municipal Darragon avec un vélodrome (nommé d'après le champion cycliste vichyssois Louis Darragon) est inauguré et l'année suivante, un nouvel établissement thermal, les bains Callou, entre en service. En 1935, un nouvel hôtel des Postes, œuvre de l'architecte Léon Azéma est inauguré, il dispose alors d'un des centraux téléphoniques les plus modernes d'Europe pour permettre à la clientèle internationale de la station thermale de communiquer plus rapidement.

    Capitale de l'État français de 1940 à 1944

    Palais des Congrès et l'opéra où le Parlement donna les pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain, en 1940.

    Avec la débâcle de juin 1940, les troupes allemandes progressent rapidement vers le sud. Après avoir pris Moulins, elles entrent dans Vichy, déclarée « ville ouverte » le 19 juin 1940. À la suite de l'armistice signé le 22 juin, le gouvernement français quitte Bordeaux où il s'était replié car désormais située en zone occupée et part pour Clermont-Ferrand, située en zone libre. Mais la ville ne convient pas. Sa forte population ouvrière avec les usines Michelin et le manque d'hébergement de qualité ne plaisent pas aux membres du gouvernement. Plusieurs villes importantes en zone libre sont envisagées mais tour à tour écartées : Lyon, la ville étant le fief d'Édouard Herriot que Pétain n'apprécie pas, Marseille, Toulouse et Perpignan jugées pas assez sûres (trop à gauche, trop de population émigrée ou de républicains espagnols…) ou trop excentrées.

    Le choix de Vichy

    Le gouvernement va finalement s'installer à Vichy, situé à une heure de route au nord de Clermont-Ferrand. La deuxième capacité hôtelière du pays, avec notamment de somptueux palaces, qu'offre la station thermale et sa relative proximité avec Paris (4 h 30 par l'autorail) et de la ligne de démarcation avec un passage au pont Régemortes, à Moulins, à 50 km au nord de la station thermale, emportent la décision du gouvernement. De plus, la ville est déjà en partie dirigée par l'État français par l'entremise de la Compagnie fermière de Vichy[98]. La station thermale présente aussi d'autres avantages. Elle dispose d'un central téléphonique très moderne couplé à l'hôtel des postes, construit en 1935 par Léon Azéma pour faciliter les communications de la clientèle internationale des palaces, central qui permet de joindre le monde entier. Elle est située à quelques kilomètres du nœud ferrovaire de Saint-Germain-des-Fossés, croisement des liaisons nord-sud (Paris-Clermont-Béziers) et Ouest-Est (Nantes et Bordeaux - Lyon), ce qui se révélera utile pour la venue des députés et sénateurs en début juillet 1940.

    Enfin, située au nord de la plaine agricole de la Limagne, à proximité du Charolais, avec des fermes et des élevages aux alentours, la localisation permet de sécuriser l'approvisionnement des milliers de fonctionnaires de l'État. Pierre Laval appuie fortement ce choix, car il est propriétaire du château et de la source d'eau minérale de son village natal, Châteldon, situé à 24 km de la ville thermale[99] et possède plusieurs affaires à Clermont. On pense aussi que cette installation n'est que provisoire, le temps de signature d'un traité de paix avec l'Allemagne et d'un retour vers Paris.

    Installation du gouvernement et vote des pleins pouvoirs au maréchal Pétain

    Le , le gouvernement prend possession de très nombreux hôtels. 670 parlementaires (députés et sénateurs)[100] rejoignent Vichy le 4 juillet pour la réunion des deux chambres en Assemblée nationale. Les 9 et 10 juillet 1940, dans la salle de l'opéra de la ville, les parlementaires votent les pleins pouvoirs constituants au Maréchal Pétain. Le régime républicain est aboli de facto, le lendemain, par la promulgation du premier Acte constitutionnel de Vichy[101] ; l'État français, avec à sa tête Philippe Pétain, chef de l'État, le remplace. Seuls 80 parlementaires sur les 649 suffrages exprimés affirment leur opposition[Note 8].

    Capitale de l'État français

    À partir de cette date, Vichy est, pendant plus de quatre ans, le siège du Gouvernement français. Le maréchal Pétain s'installe à l'hôtel du Parc  où résidera aussi un temps Laval  et l'été au pavillon Sévigné où se tiennent les conseils des ministres. Les autres palaces et différents hôtels et villas sont réquisitionnés pour abriter les ministères et autres services de l'État ainsi que les délégations diplomatiques dont une grande partie sera logée à l'hôtel des Ambassadeurs (il portait déjà ce nom avant).

    Le , Vichy devient sous-préfecture, à la place de Lapalisse[104].

    En novembre 1942, les Allemands envahissent la zone libre. Vichy est occupée, Gestapo et Milice française vont y être, au fil des mois, de plus en plus actives et répressives mais le gouvernement de l'« État français » continue d'y siéger alors que la Résistance se fait de plus en plus présente dans la région.

    Libération

    En août 1944, face à l'avancée des Alliés au nord-ouest et au sud-est, les Allemands emmènent le 20 août le maréchal Pétain à Belfort puis à Sigmaringen. Quelques jours plus tard, le 25 août et la nuit suivante, dans le cadre d'un accord négocié par l'ambassadeur suisse Walter Stucki, les troupes allemandes et la milice évacuent Vichy et les résistants des maquis environnants n'y rentrent que le lendemain[104], évitant des combats et un risque de destruction de la ville[105]. Stucki ira ce même jour à la rencontre d'une colonne SS à Gannat remontant du sud pour éviter qu'elle ne traverse la station thermale[104] et dans l'après-midi, présidera au passage du pouvoir local entre les représentants de l'administration du régime de Vichy et la Résistance[Note 9].

    Vichystes vs Vichyssois

    Dès la fin de la guerre, la métonymie Vichy est fréquemment employée par les historiens pour désigner le Régime de Vichy. Le vocable vichyste qui désigne les partisans de ce régime, ne doit pas être confondu avec Vichyssois qui désigne les habitants de la ville.

    Des élus et une association militent alors pour que les médias emploient le terme d'« État français » et non celui de « régime de Vichy » et surtout évitent la métonymie Vichy, pénalisante pour la ville et ses habitants. Ainsi, dès le 20 novembre 1944, est placardée dans la station thermale, à l'initiative du conseil municipal, une affiche de protestation indiquant que « Vichy n'est pas le siège d'un gouvernement traître à la patrie mais la reine des villes d'eaux » et qui proteste contre le « discrédit immérité affligé à la ville et à ses habitants », en précisant que « Vichy a eu, elle aussi, ses prisonniers, ses déportés, ses héros, ses martyrs. La liste en est imposante ».

    Après guerre, la reprise du thermalisme

    Preuve que la ville n'a rien perdu de son attractivité, les années 1950 et 1960 ont été la période la plus faste pour Vichy, qui voit défiler personnalités, têtes couronnées (le Glaoui, le prince Rainier III de Monaco) et bénéficie de l'arrivée massive de la clientèle des Français d'Afrique du Nord, qui se retrouvent en vacances à Vichy, dépensent largement, en habillement notamment. En 1950, pour la première fois depuis 1938, la fréquentation dépasse la barre des 10 000 visiteurs et curistes, notamment[Note 10] d'Afrique du Nord[106]. En 1960, Vichy possède treize cinémas (où les films sont parfois présentés en avant-première), huit dancings, trois théâtres (Grand Casino : opéras et opérettes, Casino des Fleurs : comédies et chansonniers, Casino Élysée Palace)… C'est à cette période que la station a pris le titre de « reine des villes d'eaux ».

    Années 1960, la baisse de l'activité thermale

    Sous l'impulsion de son maire Pierre Coulon (1950-1967) qui développe le tourisme sportif, la création du lac d'Allier (mis en eau le 10 juin 1963) et du Parc omnisports (1963-1968) donnent à la ville son profil actuel[107].

    Mais la guerre d'Algérie, suivie de la décolonisation, marque une nouvelle fois un coup d'arrêt brutal pour la ville qui doit désormais s'adapter à un contexte moins favorable et au fait que les cures thermales ne sont plus fréquentées par un public huppé qui préfère d'autres destinations à la montagne ou à la mer. Une forte communauté de pieds-noirs s'installe dans la ville où ils avaient l'habitude de séjourner pour leurs cures thermales, ce qui marque un tournant politique important pour la ville, historiquement radicale-socialiste, qui se « droitifie » en réponse à la guerre d’Algérie[108]. La nécessité de rembourser les investissements considérables réalisés dans un tel contexte a obligé le maire Jacques Lacarin (1967-1989), successeur de Pierre Coulon brutalement disparu, à adopter une politique de gestion beaucoup plus prudente.

    Depuis les années 1980

    Claude Malhuret est maire de 1989 à 2017. La ville et ses partenaires économiques amorcent et mènent à bien un important programme de rénovation et de modernisation : création d'un vaste cœur de ville piétonnier, modernisation et mise aux normes du secteur hôtelier, reconstruction et rénovation des thermes, réalisation d'un centre de balnéothérapie destiné à la remise en forme et au bien-être, mise en valeur du patrimoine architectural, réalisation d'un centre de congrès au sein de l'ancien casino, restauration de l'opéra.

    En novembre 2008, Vichy accueille un Sommet européen sur l'immigration, organisé par le ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire Brice Hortefeux, lequel suscite une controverse. Une manifestation rassemble 3 000 personnes contre le sommet, dont l'eurodéputée socialiste Catherine Guy-Quint ; de nombreuses personnes ont été empêchées de se rendre à Vichy pour manifester[109].

    En 2010, l'ensemble des sources en activité sont situées ou canalisées dans le hall des Sources (la dernière y a été canalisée en 1990). Elles sont au nombre de six : Lucas, Grande Grille, Chomel, du Parc, de l'Hôpital et des Celestins[110].

    En avril 2019, le groupe France Thermes a annoncé l'intention de racheter la Compagnie de Vichy, l'un des plus gros employeurs privés de la commune[111]. Cette acquisition est officialisée en juin 2019[112].

    En 2020, la ville de Vichy va devenir propriétaire du domaine thermal, jusque-là géré par l'État depuis 1523[113].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    Au niveau administratif, Vichy dépendait du canton de Cusset jusqu'en 1892, date où une loi du 14 mars crée un canton de Vichy. Celui-ci est divisé en deux par un décret du 23 juillet 1973 : le canton de Vichy-Nord et le canton de Vichy-Sud[114] ; sa délimitation est modifiée par un décret du 23 janvier 1985[115].

    De 1973 à 2015, les deux cantons se limitaient à une fraction de la commune de Vichy. Le redécoupage cantonal de 2014 modifie la dénomination de ces deux cantons. Sans modifier le périmètre interne à la ville, trois communes (Charmeil, Saint-Germain-des-Fossés et Saint-Rémy-en-Rollat) issues d'autres cantons rejoignent le canton 1 (au nord) et deux autres (Abrest et Saint-Yorre) rejoignent le canton 2 (au sud)[116].

    Administration municipale

    Tendances politiques et résultats

    Depuis la Libération, Vichy a toujours été dirigée par un maire de droite ou de centre-droit.

    Élections nationales

    Depuis les élections présidentielles de 1965, les électeurs de la commune ont placé un candidat de droite au premier tour : ainsi, Charles de Gaulle obtenait 39,2 % des voix en 1965, Georges Pompidou 45 % des voix en 1969, Valéry Giscard d'Estaing 45,5 % en 1974 (élu) puis 35,6 % en 1981 (battu au second tour par François Mitterrand). Jacques Chirac est placé en tête en 1988 (sortie d'un gouvernement où figure l'actuel maire), 1995 et 2002 ; Nicolas Sarkozy en 2007 (élu) et 2012 (battu au second tour) puis François Fillon en 2017 (éliminé au premier tour)[117].

    Au second tour, en 2002, 81,55 % des votants ont choisi Jacques Chirac, contre 17,45 % pour Jean-Marie Le Pen. 76,66 % des électeurs avaient voté[MIN 1]. Nicolas Sarkozy obtient 60,70 % des voix en 2007, avec un taux de participation meilleur : 80,22 %[MIN 2]. En revanche, en 2012, François Hollande, élu, recueille moins de voix que Nicolas Sarkozy : 44,79 %. Le taux de participation, de 76,84 %, est très proche de celui de 2002[MIN 3].

    Lors des élections législatives, Claude Malhuret  député pendant la Xe législature entre 1993 et 1997  s'est toujours imposé dans la commune, même si l'autre candidat du PRG, Gérard Charasse, a remporté l'élection dans la 4e circonscription en 2002 et en 2007, puis dans la nouvelle 3e circonscription (avec 57,37 % de voix)[MIN 4]. Gérard Charasse n'obtenait respectivement, en 2002, 2007 et 2012, que 41,80 %[MIN 5], 47,55 %[MIN 6] et 45,14 %[MIN 7] des suffrages exprimés dans la commune. Les taux de participation avoisinent les 60 % (respectivement 61,79 %[MIN 5], 63,38 %[MIN 6] et 55,79 %[MIN 7]). En 2017, la députée Bénédicte Peyrol a été élue dans la circonscription grâce aux 53,49 % des suffrages exprimés dans la commune, malgré un taux de participation de seulement 43,09 %[MIN 8].

    Aux élections européennes de 2004, 2009 et 2014, le meilleur score était détenu par une liste de droite UMP : Brice Hortefeux avec 26,19 % en 2004[MIN 9], Jean-Pierre Audy avec 41,12 % en 2009[MIN 10], puis à nouveau Brice Hortefeux avec 33,68 % en 2014[MIN 11]. Moins d'un électeur sur deux a voté (44,02 % en 2004[MIN 9], 39,82 % en 2009[MIN 10] et 43,14 % en 2014[MIN 11]). En 2019, Vichy était la seule ville de l'Allier de plus de 10 000 habitants où les électeurs ont voté majoritairement pour LREM (27,79 %[MIN 12]), parti du président de la République Emmanuel Macron (le Rassemblement national arrivant deuxième avec près de 21 % des voix), loin derrière Les Républicains (14,7 %) et Europe Écologie (10,3 %)[118].

    Élections régionales et départementales

    Aux deux dernières élections régionales, les Vichyssois ont en majorité élu au second tour les candidats perdants : À celle de 2004, 43,33 % avaient voté pour Pierre-Joël Bonté[MIN 13], élu à la tête de la région jusqu'en janvier 2006. En 2010, René Souchon n'obtenait que 45,17 % des suffrages exprimés[MIN 14]. Les taux de participation étaient de 61,54 % en 2004[MIN 13] et de 47,39 % en 2010[MIN 14]. En 2015, dans la nouvelle région administrative Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez recueillait 50,81 % des suffrages exprimés, avec une participation de 53,19 %[MIN 15].

    Les deux cantons que composent la ville n'étaient pas renouvelés en même temps à l'époque des élections cantonales. Christian Corne, élu dans le canton de Vichy-Sud, et Gabriel Maquin, dans le canton de Vichy-Nord, étiquetés UMP, ont remporté les élections, respectivement en 2011[MIN 16] et en 2008[MIN 17].

    Aux élections départementales de 2015 (anciennement cantonales), les binômes Élisabeth Albert-Cuisset (DVD) et Gabriel Maquin (UMP) dans le nouvellement créé canton de Vichy-1 (72,60 %)[MIN 18] et Frédéric Aguilera et Évelyne Voitellier (UMP) dans le canton de Vichy-2 (73,08 %)[MIN 19] ont été élus dans les deux nouveaux cantons (les cantons nord et sud ont été supprimés). Ils étaient opposés à un binôme FN. Les taux de participation restent faibles (46,11 %[MIN 18] et 43,80 %[MIN 19]).

    Élections municipales

    À l'issue des élections municipales de 2014, le maire sortant Claude Malhuret (UMP) a été réélu au premier tour avec 54,52 % des voix, obtenant 28 sièges au conseil municipal dont 15 au conseil de la Communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier. Il entame un 5e mandat. Les trois autres listes, menées par un candidat socialiste, un candidat Union de la gauche et un candidat FN obtiennent respectivement 16,96 % (3 sièges), 14,57 % (2 sièges) et 13,93 % (2 sièges, l'un d'eux siégeant au conseil communautaire). La participation à cette élection est de 56,73 %[MIN 20].

    Autres élections

    Le 29 mai 2005, les Vichyssois ont voté en majorité pour l'approbation du référendum pour une constitution européenne (54,55 %, taux de participation de 64,64 %) alors que le non l'emporta à l'échelle nationale[MIN 21].

    Conseil municipal

    Hôtel de ville.

    Le conseil municipal du 29 mars 2014[VHY 10] a désigné, à la suite des élections municipales de 2014, neuf adjoints[VHY 11], dix-huit conseillers municipaux de la majorité et sept conseillers municipaux d'opposition[VHY 12]. Sa composition est la suivante[MIN 20] :

    Conseil municipal de Vichy (mandature 2014-2020)
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Vichy avec vous » UMP Claude Malhuret 28 Majorité
    « Un nouveau souffle pour Vichy » PS Pierre Gagnière[Note 11] 3 Opposition
    « Pour Vichy » PRG Christophe Pommeray 2 Opposition
    « Vichy Bleu Marine » FN Claudine Lopez 2 Opposition

    Liste des maires

    Le maire actuel de Vichy est Frédéric Aguilera (LR) (né en 1975). Il est également président de Vichy Communauté, conseiller départemental du canton de Vichy-2 et vice-président du conseil départemental de l'Allier. Précédemment adjoint au maire, il a succédé à la mairie et à la communauté d'agglomération les 6 et 7 octobre 2017 à Claude Malhuret qui était maire depuis plus de 28 ans et qui avec la nouvelle loi sur le non-cumul de mandats a démissionné, conservant son mandat de sénateur.

    Maires depuis 1945[120]
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 avril 1949 Louis Moinard DVD Négociant
    avril 1949 août 1950 Pierre-Victor Léger DVD Pharmacien
    Maire entre 1929 et 1944
    Conseiller général (1928-1940 puis 1945-1950)
    août 1950 septembre 1967 Pierre Coulon RPF puis CNI Industriel
    Député de l'Allier (1951-1962)
    Président du conseil général de l'Allier (1961-1967)
    septembre 1967 mars 1989 Jacques Lacarin UDF Médecin
    Député de l'Allier (1986-1988)
    mars 1989 septembre 2017[121],[122] Claude Malhuret UDF-PR
    puis UMP
    puis LR
    Médecin
    Secrétaire d'État aux Droits de l'homme du 2e gouvernement Chirac (1986-1988, gvt de cohabitation)
    Député de l'Allier
    Conseiller régional d'Auvergne
    Président de Vichy Val d'Allier, puis de Vichy Communauté (2014-2017)
    Sénateur de l'Allier depuis 2014
    6 octobre 2017 En cours Frédéric Aguilera[123] LR Conseiller départemental du canton de Vichy-2
    et vice-président du conseil départemental
    Président de Vichy Communauté depuis le 7 octobre 2017[124]

    Instances de démocratie participative

    Les onze quartiers de la ville sont gérées par un comité de quartier assurant des manifestations[VHY 13].

    Finances locales

    La dotation globale de fonctionnement est en forte baisse et s'élève à près de onze millions d'euros pour l'année 2016, soit une baisse de plus de trois millions d'euros par rapport à 2008[VHY 14].

    Pour l'année 2016, le budget municipal s'élève à 62 314 869  en fonctionnement et à 25 508 931,32  en investissement[VHY 15].

    La ville de Vichy applique les taxes suivantes :

    L'imposition des ménages et des entreprises à Vichy en 2010[125]
    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation 17,31 %0,30 %10,18 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties 21,70 %0,38 %11,37 %4,77 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties 24,52 %0,75 %24,91 %10,92 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    Les parts communales des taxes du tableau ci-dessus étaient appliquées de 2003 à 2010. La ville a réajusté les taux pour 2011, inchangés en 2016 : 17,31 % pour la taxe d'habitation, 22,68 % et 25,62 % sur les taxes foncières sur les propriétés respectivement bâties et non bâties[VHY 15].

    Jumelages

    Panneaux d'indication des villes jumelées avec Vichy.

    Au 21 juin 2018, Vichy est jumelée avec[VHY 16],[126] :

    Équipements et services publics

    Eau, assainissement et déchets

    L'assainissement, collectif ou non, ainsi que les déchets dans cette ville sont à la charge de la communauté d'agglomération[130].

    L'assainissement individuel est interdit dans certains secteurs réglementés par le plan local d'urbanisme[VHY 17]. Au , Vichy possédait un réseau de 49,6 km d'eaux usées, 50,5 km d'eaux pluviales et sept postes de refoulement, tous télé-surveillés ; le réseau unitaire, plus ancien, est le plus long des vingt-trois communes de l'agglomération (32,4 km). La station d'épuration de Creuzier-le-Vieux (Vichy Rhue) traite les effluents[131].

    Avec Bellerive-sur-Allier et Cusset, Vichy participe à la collecte sélective des déchets. En 2010, il existait 827 bacs d'ordures ménagères et 672 bacs de collecte sélective. La densité moyenne des colonnes à verre était d'une colonne pour 394 habitants. 708,55 tonnes de verre ont été collectées. 241 foyers sont équipés de compostage. 404 tonnes de déchets verts de la ville ont été compostés sur la plate-forme du Guègue, à Cusset. Les conteneurs (ordures ménagères, journaux - magazines - emballages, verre) enterrés remplacent progressivement les conteneurs aériens pour des raisons d'encombrement et d'accessibilité pour les personnes handicapées[132].

    Espaces publics

    Les parcs

    Parc Napoléon-III en 2006.

    Les parcs ont été créés dans les années 1860. On y trouve près de 30 000 arbres de 228 variétés différentes dans les parcs Napoléon-III, Kennedy et des Bourins[VHY 18].

    • Parc des Sources (monument historique), en centre-ville.
    • Parc Napoléon-III, au nord du pont de Bellerive.
    • Parc Kennedy, au sud du pont de Bellerive.
    • Parc des Bourins. Il abritait notamment le chêne des Canaries, planté en 1908 mais attaqué par des champignons en août 2015, dont le phellin robuste qui a contribué à la dégradation de cet arbre, selon la direction des espaces verts[133]. Ce parc abrite également le kiosque du parc des Bourins, un kiosque à musique inscrit aux Monuments historiques.
    • Parc des Célestins.

    Esplanade du Lac d'Allier

    Berges de l'Allier rénovées en aval du pont de Bellerive.
    Plage des Célestins.

    Dans les parcs, la ville a su se protéger des inondations en créant des digues le long de l'esplanade du Lac d'Allier. L'urbanisation croît dans les années 1960 avec la mise en service des boulevards du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny et Franchet-d'Esperey puis du pont-barrage, en complément du développement du quartier des Ailes[VHY 19].

    Les deux boulevards furent aménagés en voie rapide, desservant l'image de la ville en bordure de la rivière. La Ville a procédé à la requalification des bords du cours d'eau, entre la Rotonde et le pont de l'Europe, en deux phases, afin de rapprocher le quartier des Ailes du centre-ville.

    1. Source, en dessous du dôme d'inspiration orientale de Vichy.
      Le boulevard du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny a été rénové au 1er semestre 2007 pour une ouverture le 9 juillet 2007, par la transformation de l'ancienne deux voies sud-nord[134], puis le réaménagement de l'ancienne voie nord-sud par la création de voies conçues pour les transports doux. Cette première phase a été inaugurée le 16 février 2008 pour un montant de cinq millions d'euros[VHY 20].
    2. La deuxième phase, dont les travaux ont débuté le 23 juin 2008, a consisté à prolonger la promenade jusqu'au pont de l'Europe par le réaménagement du boulevard du Maréchal-Franchet-d'Esperey, ouvert à la circulation le 30 avril 2009. L'esplanade a été inaugurée le 16 mai 2009 pour un coût de 6,5 millions d'euros[VHY 21]. Le ruban a été coupé par le ministre Brice Hortefeux[135].

    L'esplanade est mise en valeur avec le choix de matériaux divers (bois pour les bancs et la délimitation de l'espace piéton, galets issus du lit de la rivière) et de végétaux sélectionnés, notamment des essences d'arbres singulières comme Cercidiphyllum japonicum ou Stewartia pseudocamellia considérées comme des « surprises visuelles ou olfactives » ; le mobilier, sur choix de l'architecte, est réparti irrégulièrement et aléatoirement. Ces chantiers ont bénéficié des subventions de l'agglomération, du département ainsi que de l'État[VHY 20],[VHY 21].

    Le projet s'est étendu jusqu'au restaurant de La Rotonde : construit en 1963 sur le domaine public fluvial, ce bâtiment circulaire sur pilotis est inauguré en 1964. Après la fermeture du restaurant en 2005 par liquidation judiciaire, la Ville s'est engagée en juin 2008 à rénover ce bâtiment. Cette rénovation a coûté 1,7 million d'euros. Le bâtiment comprend en fait deux restaurants, tenus par deux exploitants[VHY 22].

    Début 2013, Vichy a engagé la réfection de la promenade entre la Rotonde et la plage des Célestins. Ce projet s'inscrit dans le cadre d'une concertation avec l'État et les communes riveraines que la ville poursuit depuis 1992. En 2008, le conseil municipal a engagé « une étude générale de mise en valeur et de sécurisation des berges du lac d'Allier ». Le projet répond aux objectifs de valorisation du site et de maîtrise des risques, avec des impacts paysager, économique, environnemental et social[VHY 23]. Il a nécessité le confortement des berges de l'Allier, « présentant des signes d'affaissement », ainsi que la préservation du paysage. Cette rénovation s'accompagne de la mise en valeur des terrasses, des kiosques et de la plage. Les berges ont été inaugurées le 28 juin 2014. La réalisation a coûté 8,5 millions d'euros hors taxes[VHY 24],[VHY 25].

    La plage des Célestins, aménagée en 1965, avait été autorisée à la baignade par arrêté municipal du 15 juillet 1966 avant d'être interdite par arrêté préfectoral du 25 juillet 1969. La baignade fut déjà praticable entre 1956, sur la rive gauche en amont du pont de Bellerive. La qualité de l'eau sur la rivière Allier s'étant améliorée, une plage surveillée de 70 × 25 m et de 2,50 m de profondeur a été créée sur la rivière Allier en 2007[VHY 26] et mise en valeur en 2014[VHY 24].

    Enseignement

    Établissements éducatifs

    Vichy relève de l'académie de Clermont-Ferrand. Celle-ci évolue sous la supervision de l'inspection départementale de l'Éducation nationale.

    Il existe dix-neuf établissements, dont treize écoles primaires, trois collèges, deux lycées, ainsi qu'un centre d'information et d'orientation[136].

    La commune gère sept écoles maternelles, toutes publiques (Alsace, Beauséjour, Châteaudun, La Colline, Lyautey, Pierre-Coulon, Sévigné) et cinq écoles élémentaires publiques (Georges-Méchin, Jacques-Laurent, Paul-Bert, Pierre-Coulon, Sévigné-Lafaye)[VHY 27].

    Le conseil départemental de l'Allier gère les collèges des Célestins et Jules-Ferry.

    L'école élémentaire Jeanne-d'Arc, le collège Saint-Dominique, ainsi que le lycée polyvalent d'enseignement supérieur de Vichy, sont des établissements d'enseignement privé.

    Les élèves des filières générales et technologiques poursuivent, sauf dérogations à la carte scolaire, leur scolarité au lycée de Presles de Cusset[137] (celui-ci ayant été renommé lycée Albert-Londres).

    Établissements spécialisés

    Le pôle universitaire Lardy.

    Le pôle universitaire et technologique Lardy, né d'un projet de réhabilitation d'une friche thermale et lancé au milieu des années 1990, est une priorité du développement économique. Ce campus de 9 000 m2 accueille 600 étudiants en centre-ville, dans dix filières réparties dans les domaines des biotechnologies, du commerce international, du multimédia et des langues. Le CAVILAM (Centre d'approches vivantes des langues et des médias), créé à Vichy en 1964, est maintenant installé au Pôle Lardy. Depuis la rentrée 2009-2010, ce pôle accueille également environ 400 étudiants, délocalisés de la faculté de médecine de Clermont-Ferrand, en année préparatoire de masso-kinésithérapie (APEMK). Ces élèves sont candidats à l'entrée à l'école de kinésithérapie de Vichy.

    Depuis 2012, le campus Albert-Londres regroupe les établissements assurant des formations post-bac. 2 300 étudiants sont répartis sur dix sites. Parmi ceux installés sur la commune de Vichy, le pôle universitaire et technologique Lardy assure des formations dans les domaines santé et nutrition, pharmacie, multimédia-communication-langues, journalisme, commerce, économie-gestion-droit et entrepreneuriat-management ; le lycée privé d'enseignement supérieur de Vichy, l'institut européen de la qualité totale, l'institut de formation en soins infirmiers et l'institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK)[138].

    L'IFMK est la seule école de l'ancienne région administrative Auvergne depuis la fermeture de celle de Clermont-Ferrand dans les années 1970. L'année préparatoire aux études de masso-kinésithérapie (APEMK) est créée en 1987 en partenariat avec la faculté de médecine de l'université d'Auvergne. Cette formation accueille 230 étudiants à l'IFMK et 350 étudiants à l'APEMK. Les étudiants sont formés sur quatre années depuis la rentrée 2016 au lieu de trois ; aussi l'IFMK devra-t-il former 400 étudiants en 2018, mais sur un nouveau site construit en lieu et place des docks de Blois[VHY 3], opérationnel à la rentrée[139].

    Santé

    Dans la commune de Vichy, deux centres de santé desservent l'agglomération vichyssoise : le centre hospitalier Jacques-Lacarin, non loin de la gare, ainsi que la clinique La Pergola, au nord.

    Justice, sécurité, secours et défense

    Au niveau judiciaire, Vichy dépend de la cour administrative d'appel de Lyon, de la cour d'appel de Riom, du tribunal administratif de Clermont-Ferrand, de la cour d'assises de l'Allier, du tribunal de grande instance et du tribunal de commerce de Cusset. Elle est le siège d'un tribunal d'instance[140].

    Une brigade de gendarmerie est implantée dans le quartier des Garets, et un commissariat de police près du centre-ville.

    Depuis 2007, des caméras de vidéoprotection assurent la sécurité de certains lieux fréquentés (gare, centre-ville), ainsi qu'aux entrées de ville (allée des Ailes, pont de Bellerive). Elles sont au nombre de 106[VHY 28].

    Population et société

    Démographie

    Évolution de la population

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[141],[Note 12].

    En 2017, la commune comptait 24 166 habitants[Note 13], en diminution de 4,54 % par rapport à 2012 (Allier : -1,44 %, France hors Mayotte : +2,36 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7638391 0007769851 1481 3611 6011 696
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 9103 7405 6666 0286 4288 48610 34410 87012 330
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    14 25415 31516 50217 50119 50722 20725 07429 37030 403
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    30 61433 50632 11730 52727 71426 52826 10824 99224 383
    2017 - - - - - - - -
    24 166--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[142].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 1846, Vichy comptait 1 553 habitants dont la moitié vivait dans le secteur « ville ». En 1861, on comptait 3 740 habitants, dont plus de 2 550 dans le secteur « bains ». La population a considérablement augmenté du fait de l'activité thermale et de l'appel des communes et cantons limitrophes[143]. Le seuil de 20 000 habitants est dépassé dans les années 1920-1930 ; par ailleurs, on recensait 1 136 étrangers au [144].

    Contrairement à Moulins et Montluçon qui voient leurs populations diminuer, celle de Vichy a augmenté de 0,4 % entre 2008 et 2013 pour atteindre 25 325 habitants, dynamique confirmée également dans l'arrondissement[145].

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à soixante ans (39,1 %)[INS 3] est en effet supérieur au taux national (24,7 %) et au taux départemental (32,9 %).

    À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (56,93 %) est supérieur aux taux national (51,60 %) et départemental (52,09 %).

    Pyramides des âges en 2015 en pourcentage
    Commune de Vichy[INS 4]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,4 
    90 ans ou +
    3,7 
    11,9 
    75 à 89 ans
    18,8 
    19,6 
    60 à 74 ans
    21,4 
    16,7 
    45 à 59 ans
    15,4 
    16,6 
    30 à 44 ans
    14,4 
    19,6 
    15 à 29 ans
    15,9 
    14,2 
    0 à 14 ans
    10,5 
    Département de l'Allier[INS2 6]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ans ou +
    2,4 
    9,5 
    75 à 89 ans
    13,6 
    19,4 
    60 à 74 ans
    19,8 
    21,2 
    45 à 59 ans
    20,3 
    17 
    30 à 44 ans
    16,1 
    15,4 
    15 à 29 ans
    13,1 
    16,5 
    0 à 14 ans
    14,7 

    Manifestations culturelles et festivités

    L'office de tourisme de Vichy organise des fêtes Napoléon III en mémoire de son attachement à la commune. Cette manifestation, ayant lieu dans le quartier thermal, s'est tenue pour la première fois en 2008, à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Napoléon III[VHY 29]. Elle est reconduite chaque année.

    Les Jeudis de Vichy sont organisés chaque jeudi après-midi de juillet et août dans le parc des Sources.

    L'opération Vichy Nouvelle Vague, existant de 2007 à 2017, proposait des animations et des activités culturelles afin d'animer la ville, de développer le tourisme, de mobiliser les acteurs locaux et de mettre en valeur l'environnement[VHY 26]. En 2018, l'opération Un été à Vichy reconduit ces événements, de fin avril à fin septembre[VHY 30].

    Sports

    Clubs

    Le principal club de basket-ball fut, de 1934 à 2015, la Jeanne d'Arc de Vichy Val d'Allier Auvergne Basket, finaliste de la coupe d'Europe en 1970. En 2015, la fusion engagée avec le Stade clermontois Basket Auvergne a donné naissance à la Jeanne d'Arc Vichy-Clermont Métropole Basket. Celle-ci évolue en Pro B pour la saison 2018-2019.

    En football, le Racing Club Vichy football évolue en Régional 2 (7e division) pour la saison 2018-2019, après avoir été relégués de Régional 1 (6e division) à la suite d'une saison 2017-2018 catastrophique[146].

    En rugby à XV, le Racing Club Vichy évolue en Fédérale 2 pour la saison 2018-2019, après une saison 2017-2018 réussie en Fédérale 3[147]. Vichy possède un club de rugby à XIII, Vichy XIII, un des rares en France à posséder une section pratiquant le rugby à XIII en fauteuil roulant.

    Équipements

    Entrée du parc omnisports Pierre-Coulon, en rive gauche.

    En rive gauche, sur la commune de Bellerive-sur-Allier, l'hippodrome accueille les courses de chevaux depuis 1875. La saison hippique s'étend de mai à septembre. Des courses nocturnes sont organisées de 1965 à 2007 et depuis 2015[148] ainsi que des Quinté +. La Grande Semaine du Galop se déroule en juillet. En outre, des soirées événements sont programmées[VHY 31].

    Toujours en rive gauche, le parc omnisports Pierre-Coulon, de 120 hectares, comprend une dizaine de terrains (football, volley-ball), 18 courts de tennis, un stade d'athlétisme, un palais des sports avec deux gymnases, des équipements pour une cinquantaine de disciplines et un centre international de séjour de 230 lits. Il accueille en stage les équipes professionnelles des sports comme le football, l'escrime, le basket et le rugby[VHY 32].

    Attenant au parc omnisports Pierre-Coulon, le CREPS de Vichy-Auvergne est un établissement public à caractère administratif du Ministère des Sports offrant 5 550 m2 d'installations sportives couvertes, 25 000 m2 non couvertes dans un parc de 9,2 hectares, ainsi qu'un pôle médical sportif[149]. Il est l'unique opérateur public dans l'ancienne région administrative Auvergne[Note 14] pour les formations du ministère chargé des sports et propose 56 actions depuis le niveau IV jusqu'au niveau II, dans les domaines aquatique, nautique, sport de pleine nature, activités pugilistiques, sports collectifs[150]… De 1972 à 1990, il a abrité l'Institut national du football (INF) de Vichy.

    Le plan d'eau permet la pratique de l'aviron (avec des compétitions dont les championnats de France et un club résident : Club de l'Aviron de Vichy), le ski nautique (avec compétitions), la voile et la planche à voile, le canoë-kayak et le rafting (apprentissage et perfectionnement sur la rivière artificielle)[VHY 33][réf. obsolète].

    Le bassin de Vichy possède deux terrains de golf, en rive gauche : le Golf Club de Vichy, créé en 1908, contigu à l'hippodrome, et le golf de Montpensier, situé à Serbannes, à huit kilomètres.

    Événements sportifs

    Départ de la 4e étape du Paris-Nice 2019.

    La ville a accueilli plusieurs compétitions nationales, voire internationales.

    En cyclisme, Vichy n'a été qu'une seule fois ville-étape du Tour de France, en 1952[151]. Le dernier passage du Tour remonte à 2008, lors de la 19e étape reliant Roanne à Montluçon le 25 juillet. Néanmoins la ville pourrait « faire la promotion de ses équipements sportifs », notamment par sa modernisation portée par la communauté d'agglomération, ou son importante capacité hôtelière, en accueillant une étape du Tour[152].

    Le Paris-Nice a fait étape en 2009. Elle a été la ville d'arrivée d'une étape en provenance d'Orval le 10 mars et la ville de départ d'une étape vers Saint-Étienne le lendemain[VHY 34]. Elle a également été ville de départ, le 13 mars 2019, de l'étape menant à Pélussin, dans la Loire[153].

    En juin 2006, plusieurs rencontres de la coupe du monde de rugby des moins de 21 ans ont été organisées au stade municipal Louis-Darragon.

    Depuis 2011, Vichy organise une des principales compétitions françaises de triathlon. L'European Championships Triathlon Long Distance Challenge, composée de trois épreuves, est devenue Ironman, avec l'organisation d'un Ironman 70.3 le samedi et un Ironman le dimanche. Vichy est la seule ville européenne à organiser ces deux épreuves labellisées par la World Triathlon Corporation un week-end[154]. L'édition 2015 devait attendre plus de 3 000 sportifs les 29 et 30 août[155],[VHY 35].

    Sur le lac d'Allier, une coupe du monde de course en ligne de canoé-kayak a été organisée en 2010 en vue de la qualification pour les Jeux olympiques de Londres[VHY 36]. Cependant, la Fédération française de canoë-kayak se désiste quant à l'organisation des championnats du monde de course en ligne de canoë-kayak en 2011, à cause du « courant circulant sur la rivière Allier » et du « manque d'équité du bassin thermal »[156].

    En juillet 2012, le stade aquatique a accueilli l'équipe américaine de natation, en vue de la préparation aux JO de Londres[157],[158]. Cet accueil a profité à l'agglomération, selon son président, de « retombées très importantes » grâce à une entente avec France Sport et l'office de tourisme[159] et a coûté 80 000 [160]. L'Open de France de natation y a été organisé entre 2013 et 2016.

    En juin 2016, pendant le championnat d'Europe de football, l'équipe de Slovaquie a choisi Vichy comme camp de base[VHY 37].

    La ville fut l'étape de tours automobiles d'opticiens en 2006, 2010 et 2013.

    Depuis 1976, les salons du palais des Congrès-Opéra accueillent le festival de Vichy de Scrabble francophone, une compétition internationale de Scrabble fréquentée par plus de 2 000 joueurs venant de plusieurs pays du monde[161].

    Médias

    Les kiosques distribuent les journaux locaux ou régionaux suivants :

    Deux journaux gratuits sont également distribués sur la ville :

    • Info, journal d'informations, petites annonces ;
    • C'est à Vichy, journal édité par la municipalité, bimestriel (ISSN 1279-936X).

    La tour de télécommunications, d'une hauteur de 95 m et construite vers 1975, domine l'agglomération de Vichy, à cheval sur les communes du Vernet et d'Abrest. Elle assure la diffusion de quelques radios nationales en FM, comme RTL 92.9, Europe 1 94.6, RFM 88.6, RMC 100.5, BFM Business 91.8, Virgin 97.8, RTL 2 97.2, Fun radio 103.3 et Radio Classique 91.0, Elle diffusait anciennement les chaînes TF1, France 2 et France 3 en analogique.

    D'autres radios nationales sont reçu à partir d'autres sites : Skyrock 99.2, NRJ 99.6 et bientôt Rire et chansons 95.0, M radio 96.4, Sud radio 92.4

    Listes des radios locales[162] : Logos FM 93.8, RVA 107.5, Fusion FM 94.2, Chérie FM 90.0, RCF Allier 89.2, Radio Sccop 98.8 et bientôt Clash FM 101.0.

    France Bleu Pays d'Auvergne est captée sur 102,5 MHz grâce au site TDF du Puy de Dôme, tout comme les autres radios publiques.

    La diffusion de la télévision est assurée par l'émetteur TDF de Cusset[162]. Les foyers reçoivent les chaînes gratuites de la TNT ainsi que les décrochages régionaux de France 3 Auvergne.

    La ville de Vichy possède un site Internet depuis 1999. La présentation a été modifiée en 2007 puis en 2015. La troisième mouture, mise en ligne le 10 juillet 2015, a été développée par une agence digitale clermontoise, tenant compte des évolutions en matière du numérique (responsive design) pour compatibilité avec PC et appareils mobiles. Elle met également en valeur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube, Dailymotion, Instagram, Vine)[163].

    Cultes

    Économie

    Aperçu général

    La marque « Vichy »

    La ville est renommée pour ses cures thermales depuis le temps des Romains. Ses eaux sont célèbres dans le monde entier (sources Vichy Célestins, Saint-Yorre) mais les pastilles confectionnées à partir des sels minéraux contenus dans les eaux de source sont également réputées.

    Le secteur de la santé et de la beauté, avec les laboratoires du groupe L'Oréal, permet également de diffuser le nom de la ville au monde entier sous la marque Vichy[164].

    Spécificité communale du bassin

    Contrairement à ses voisines de l'Allier, Montluçon l'industrielle et Moulins l'administrative, l'économie du bassin de Vichy est très diversifiée. L'impression première d'une ville uniquement touristique et thermale masque une réalité manufacturière avec notamment les activités de la filière cosmétique, de la plasturgie, de la mécanique, de l'électricité / électronique et de l'agro-alimentaire (confiserie, viande). Ce secteur industriel est composé de quelques grosses unités, mais surtout de nombreuses PME. Outre ces activités manufacturières, Vichy présente des spécificités dans le secteur tertiaire avec les activités thermales et notamment la remise en forme qui cherche à pallier le déclin du thermalisme médical, le commerce local ouvert le dimanche qui attire traditionnellement une clientèle des départements environnants, le tourisme et aujourd'hui les activités du tertiaire supérieur.

    Sites économiques

    La communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier a construit, sur le site de l'ancienne usine d'embouteillage, un espace entreprises destiné à accueillir huit cents emplois sur 8 000 m2 répartis sur deux niveaux. Le pôle d'activités tertiaires a été inauguré le 18 janvier 2008, pour un coût de plus de 15,5 millions d'euros[165]. Dénommé à l'origine L'Atrium, il est baptisé Atrium René-Bardet en hommage au président de Vichy Val d'Allier décédé en mars 2013[166]. MACIF Centre France a été le premier occupant du site.

    Le Palais des congrès accueille essentiellement les congrès d'associations professionnelles et de sociétés savantes dans un espace de 1 800 m2 comprenant deux salles plénières et quinze salons de commissions modulables. Avec 25 000 visiteurs par an[Quand ?], les congrès l'emportent désormais sur le thermalisme[réf. nécessaire], qui comptait un peu plus de 12 000 curistes en 2003[7]. L'un des enjeux du thermalisme sera de sortir des seules indications thérapeutiques et se réorienter sur le créneau de la remise en forme et les séjours plus courts que la durée traditionnelle de trois semaines.[réf. nécessaire]

    La commune voisine de Brugheas accueillait un village vacances entièrement accessible et adapté pour toutes les personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap, Lio'Hand Évasion. La société a été liquidée puis radiée fin 2011[167].

    Vichy accueille depuis 1989 l'un des cinq sites de l'Institut européen de la qualité totale[168].

    Vichy est l'un des deux sièges de la Chambre de commerce et d'industrie de Moulins-Vichy.

    Revenus de la population

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage (14 578 ménages) était de 19 717 , ce qui plaçait Vichy au 31 060e rang des communes de plus de quarante-neuf ménages en métropole[INS2 7].

    Emploi

    Le bassin d'emploi a été menacé par la fermeture de deux importants employeurs locaux (Manurhin et Sediver) et les créations d'emplois par des entreprises en développement comme NSE (Nizerolles Systèmes Électroniques) ou Satel (centre d'appels) n'ont pas compensé les suppressions de postes qui en découleront, même si le voyagiste sur Internet Karavel a implanté en mai 2005 son centre d'appels[169] promettant 200 salariés[170], sur un site construit par la SEMIV ou la société d'informatique lyonnaise Percall, implantée en centre-ville pour répondre aux besoins d'intégration de clients de PTC[171] et spécialisée dans la gestion de cycle du produit, qui accueillait 45 salariés en 2009[170].

    Néanmoins, les deux employeurs les plus importants de la ville relèvent du secteur public. Le centre hospitalier Jacques-Lacarin emploie 2 006 personnes[172] tandis que la mairie en emploie 500[173].

    En 2015, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 14 011 personnes, parmi lesquelles on comptait 67,3 % d'actifs dont 52,1 % ayant un emploi et 15,2 % de chômeurs[INS 5].

    La commune compte, à elle seule, 9 444 actifs en 2013 (dont 7 290 avec un emploi), en hausse par rapport à 2010 (9 365), mais avec un nombre d'actifs avec emploi en baisse (7 674)[INS 6].

    On comptait 12 343 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 7 454, l'indicateur de concentration d'emploi est de 165,6 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus de trois emplois pour deux habitants actifs[INS 7].

    Le taux de chômage reste élevé, à 22,6 % (contre 18,1 % en 2010)[INS 8].

    Entreprises

    Au , Vichy comptait 2 046 entreprises : 89 dans l'industrie, 131 dans la construction, 755 dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, 464 dans les services aux entreprises et 607 dans les services aux particuliers[INS 9].

    En outre, elle comptait 2 507 établissements[INS 10].

    Vichy n'abrite que cinq entreprises dont le chiffre d'affaires dépasse dix millions d'euros :

    • la Compagnie de Vichy[174] (anciennement Compagnie fermière de Vichy), active dans les cures thermales, l'hôtellerie et l'eau minérale ;
    • la polyclinique La Pergola ;
    • MDA Rectutement, une agence d'intérim ;
    • Planche, une entreprise de travaux publics[175] ;
    • Radiotel, entreprise de télécommunications[176] fondée en 1983[177].

    La ville abrite aussi l'Atrium, un hôtel, une pépinière d'entreprises et un espace de coworking de la communauté d'agglomération Vichy Communauté, installé dans des anciens entrepôts d'embouteillage de la compagnie fermière situés près de la gare. Parmi les entreprises présentes, on peut citer Rue de la Paye (installée depuis 2018 dans ce bâtiment après son rachat par Cegedim), société de prestations en ressources humaines[178], et Whisperies, une plateforme de livres numériques pour enfants.

    Agriculture

    Au recensement agricole de 2010, la commune ne comptait aucune exploitation agricole, contre deux en 2000 et quatre en 1988[179].

    Industrie

    La ville abritait la plus grande friche industrielle au sud de la gare : les Docks de Blois, « dédiés à une activité de stockage en connexion directe avec le réseau des chemins de fer[VHY 3] ». Les bâtiments, en ruines, ont été démolis fin 2016 pour permettre la construction d'un ensemble immobilier, livré en 2018[VHY 3],[31]. Le site abrite actuellement l'institut de formation en masso-kinésithérapie.

    Commerce

    Maison du XVe siècle au cœur du Vieux Vichy.
    Centre commercial Les Quatre Chemins, de nuit, fin 2013.

    Les commerces du centre-ville de Vichy sont ouverts les dimanches, ce qui attire une clientèle extérieure dans les rues de la ville[180].

    Le centre-ville constitue le principal pôle de commerce. Il abrite notamment le centre commercial des Quatre Chemins, ouvert en avril 2002 sur le site de l'ancien hôpital militaire, composé de vingt-et-un commerces et services (magasins de prêt-à-porter, de sports, de jeux et jouets, ainsi que Darty et depuis le 23 novembre 2013 la Fnac, magasin franchisé créé ex nihilo de 700 m2 sur deux niveaux[181],[182]), ainsi qu'un cinéma sept salles.

    Le Vieux Vichy se visite à pied ; il comprend deux parkings pour un quartier calme qui a joué jadis un rôle essentiel dans la vie de la ville thermale, au centre duquel se situe l'église Saint-Blaise. Plus de vingt commerçants, dont un café gourmand épicerie fine, trois restaurants et un pâtissier. À noter également la présence d'un des derniers horlogers de France (L'Atelier artisanal d'horlogerie).

    Le marché couvert a été construit en 1935 puis entièrement remanié en 2006 en conservant partiellement la structure en béton du bâtiment initial. Il accueille des commerçants indépendants.

    Des rues du centre-ville de Vichy sont à dominante commerciale : les rues de Paris, Georges-Clemenceau et Wilson.

    En périphérie, la zone Nord comprend Cora et la zone commerciale des Ailes, avec des enseignes de sport, de vêtements, un supermarché hard-discount et une enseigne de restauration rapide. À la limite avec Cusset, la zone commerciale des Bartins s'étend le long de la rue des Bartins (et par extension à l'avenue Gilbert-Roux sur la commune limitrophe)[180].

    La base permanente des équipements de 2015 recensait plus de 350 commerces, dont six supermarchés et cinq supérettes ; un tiers de ces commerces sont des magasins de vêtements[INS2 8]. On trouve notamment les supermarchés hard-discount aux enseignes Leader Price, ALDI ou encore deux Lidl ; l'un d'eux (avenue Poincaré)[Note 15] et Aldi ont été reconstruits en 2016 par agrandissement des surfaces de vente, à respectivement 2 000 et 1 200 m2[185].

    Tourisme

    Affiche de Louis Tauzin, pour la Cie PLM, 1910

    Un office de tourisme est installé dans le quartier thermal.

    La ville est « historiquement marquée par la présence de grands hôtels », en accueillant « 81 % de l'offre hôtelière du Pays Vichy-Auvergne »[10]. L'offre hôtelière a lourdement baissé dans la commune, où entre 1993 et 2003, 60 hôtels ont fermé[180].

    Au , la commune comptait 28 hôtels, totalisant 1 106 chambres, dont douze classés deux étoiles et un cinq étoiles[INS 11], le Vichy Spa Hôtel Les Célestins.

    Il n'existe aucun camping[INS 12], ceux-ci étant installés en rive gauche sur la commune de Bellerive-sur-Allier, ou en rive droite à Abrest.

    Par ailleurs, Vichy possède une résidence de tourisme de cent places lit[INS 13].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vichy compte 49 monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[186] et trois lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[187]. Par ailleurs, elle compte cinq objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[188] et aucun objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[189].

    Construits avant 1861

    Couvent des Célestins, avant restauration.

    Le patrimoine architectural de la ville est récent (XIXe et XXe siècles) mais quelques vestiges antérieurs ont néanmoins subsisté.

    • C'est le cas de la borne milliaire, présentée aux Thermes des Dômes. En arkose, haute de 2,35 mètres, elle date de 248-249 et fut retrouvée en 1880 près des Thermes des Dômes.
    • Le couvent des Célestins, situé dans le parc des Célestins, a été construit en pierre au XVe siècle. C'est en avril 1410 que Louis II, duc de Bourbon, a signé l'acte de fondation du monastère de religieux célestins. À côté du bâtiment, étaient prévus une bibliothèque, un logement seigneurial et des jardins. De bonne réputation, le monastère recevait d'importants revenus et les moines s'enrichissaient. C'est pourquoi l'abbaye fut supprimée par une bulle du pape en 1777 ainsi que par une ordonnance du roi Louis XV en 1778. Elle servit ensuite de mairie avant d'être vendue comme bien national en 1793. Le bâtiment fut démoli à partir de 1795, il n'en reste plus que des vestiges.
    • Le Castel Franc, situé boulevard Kennedy, a été construit en pierre à la fin du XVe siècle sur les anciens remparts de Vichy. La demeure fut la propriété de la même famille depuis le XVIe siècle[précision nécessaire]. De 1801 à 1822 le Castel Franc a accueilli la mairie de Vichy. La façade a été refaite dans le style néo-gothique en 1880.
    • Le pavillon Sévigné (boulevard Kennedy) date du XVIIe siècle. En 1676 et en 1677 la marquise de Sévigné a suivi une cure à Vichy pour soigner ses rhumatismes aux mains et elle logeait dans la partie ancienne de la demeure (dans le bâtiment en chaînage et en pierre de Volvic).
    • L'église Saint-Blaise, sise place de la Vieille-Église, est composée de pierres de Volvic. Le chevet rappelle son origine romane. Au XVIe siècle elle a été rattachée à la chapelle du château. Elle abrite les sépultures de la bourgeoisie et des intendants des eaux de la ville. Le curé de l'église l'a fait remanier fortement à partir de 1873 (porche néo-classique).
    • La maison Bardon, rue de la Porte de France, construite en pierre de Volvic au début du XVIIe siècle, a appartenu à la famille Vict de Pontgibaud aux XVIe et XVIIe siècles, puis à la famille Bardon au XVIIIe siècle.
    • La maison des Vict de Pontgibaud (rue d'Allier) a été construite au début du XVIe siècle. Les Vict de Pontgibaud y résidèrent de 1598 jusqu'au milieu du XVIIIe siècle.
    • La maison natale d'Albert Londres, sise au croisement des rues Besse et de la Porte-Saint-Jean, date du milieu du XIXe siècle. Depuis 2014 elle est en réhabilitation pour en faire une maison d'écrivain et du grand reportage.
    • La villa Strauss (4 rue de Belgique), en brique, est due à l'architecte Hugues Bartillat. Bâtie en 1858, de style néo-Louis XIII, elle devait accueillir le chef d'orchestre Isaac Strauss. Napoléon III y habita en 1861 puis en 1862, car les chalets impériaux, où il devait résider, étaient encore en construction.

    Influence de Napoléon III à Vichy : 1861-1870

    Chalet Marie Louise.
    Chalet de l'empereur.
    Parc Napoléon III.
    Façade de l'église Saint-Louis.

    Les séjours réguliers de l'empereur Napoléon III à Vichy (à partir de 1861) le décidèrent à aménager la ville, qui connut alors un véritable boom urbanistique, marqué par la construction de nombreux bâtiments de prestige. Le trajet Paris-Vichy fut facilité par la construction de la gare en 1862. Le premier train y pénétra le 8 mai 1862. Les verrières protégeant les quais sont de style Art nouveau. La gare fut agrandie en 1977 puis restaurée en 2009. Pour ce qui est des résidences privées, ce sont des chalets qui furent construits. Les plus prestigieux se trouvent sur le boulevard des États-Unis. Ils sont dus à l’architecte Jean Lefaure et sont faits de briques et de bois. Le chalet Marie-Louise (no 109), construit en 1863 est le premier que l'empereur commanda à Vichy. Il n'y habita qu'une saison à cause des balcons qui, donnant sur la rue, nuisaient à son intimité. Au 109 bis, se trouve le chalet de Clermont-Tonnerre, construit en 1863 en brique et bois par Jean Lefaure pour le capitaine de Clermont-Tonnerre, qui assurait la sécurité du souverain. Le chalet de l'Empereur, au no 107, fut construit en 1864, pour remplacer le chalet Marie-Louise comme résidence de Napoléon III. Le balcon donnait donc sur le parc. Le chalet des Roses, au no 101, fut bâti en 1864 pour le ministre des Finances de 1861 à 1867, Achille Fould. Il s'inspirait de l'architecture suisse et américaine.

    La rue Alquié comporte des logis destinés à la garde, avec une influence londonienne.

    Avenue Aristide-Briand se trouve le chalet des suppliques, construit en 1864-1865, et logis du gardien du parc Napoléon sur lequel donnent les chalets du boulevard Kennedy.

    Le parc Napoléon-III fut embelli en 1861 et 1862 par la plantation d'arbres réalisée par l'horticulteur Joseph Marie. Une rivière artificielle coulait au milieu du parc, remplacée actuellement par deux bassins. D'autres types de bâtiments furent érigés.

    Ainsi en est-il de l'église Saint-Louis, bâtie avenue Paul-Doumer en pierre de la Nièvre en 1864, sur demande de l'empereur. Elle avait pour objectif de desservir une paroisse nouvellement créée à Vichy pour tenir compte de l'accroissement de la population de la commune. De style romano-bourguignon, sa façade avec baies en plein cintre et rosace rappelle le style gothique de transition. À l'intérieur, on note la présence de vitraux à la gloire de la famille impériale avec des représentations de saints dont les noms sont ceux de membres de la famille Bonaparte. Entre 1913 et 1918, le peintre symboliste Alphonse Osbert réalisera trois décors pour le chœur dont deux sont inspirés de l'œuvre de Puvis de Chavanne. Dans le troisième, il évoque un passé révolu et idéalisé. En 1961, le chanoine Côte commandera deux grandes toiles à l'artiste vichyssoise Josette Bournet qui seront reléguées dans les combles par ses successeurs avant d'être données en 2006 à l'église Sainte-Bernadette-des-Garets.

    Le casino (actuellement palais des Congrès) fut construit en 1865 en pierre par l'architecte Charles Badger. Il comportait un théâtre, une salle de bal, un salon de lecture et une véranda. En 1995, Jean-Guilhem de Castelbajac, Frédéric Namur et Guy Degranchamps en firent un palais des congrès. Le bâtiment classé au titre des Monuments historiques par arrêté du [190] a été restauré (l'ensemble des toitures, des façades, de sa verrière, des décors intérieurs du théâtre-Opéra) par M. François Voinchet, architecte des Monuments historiques. Guillaume de Castelbajac s'occupa des aménagements contemporains du Palais des congrès[191]. La façade Sud qui donne sur la rue du Casino est de style néo-Louis XIII. La façade nord, qui donne sur le parc, est de style néo-baroque. Elle comprend une partie centrale et deux avant corps comportant chacun quatre cariatides représentant les saisons et surmontées chacune d'un fronton, comportant une horloge (à gauche) et un baromètre (à droite). En 1901 le casino fut agrandi par un bâtiment en pierre dû à l'architecte Charles Le Cœur qui ajouta au casino des salons, des déambulatoires, un grand hall et un théâtre. La salle de théâtre comporte environ 1 400 places. La chute du Second Empire ne mit pas un terme à la fréquentation de Vichy par les gens fortunés, qui construisaient dans la ville.

    Un pont suspendu franchissant l'Allier fut construit en 1832 puis de nouveau en 1836 mais fut en partie emporté par la grande crue de 1866. Un second pont, construit en fonte (dit « Pont de Vichy » ou « pont de Vesse ») permettant d'accéder à la commune de Vesse (nommée Bellerive-sur-Allier depuis 1903) a été ouvert à la circulation en 1870 (il sera volontairement détruit et remplacé au même endroit par un pont en acier plus large, l'actuel pont de Bellerive, inauguré le 11 septembre 1932).

    De 1870 à 1944

    Au croisement du boulevard de Russie et de la rue Alquié se trouve un bâtiment construit en 1884 et surmonté d'une tourelle qui lui donne son nom, le tout étant dû à l'architecte Honoré Vianne.

    Le Castel Alameda, au croisement des avenues Eugène-Gilbert et des Célestins, est de l'architecte Henri Décoret qui lui donne un style néo-gothique, et date de 1890.

    Même style et même architecte pour la villa Le Bocage (10 avenue des Célestins) bâtie en 1890.

    La villa vénitienne est toujours d'Henri Décoret. Construite en brique en 1897, rue de Belgique, cette demeure est une copie miniature de la Ca Giustinian de Venise.

    En 1898 Ernest Mizard, architecte, érige le castel flamand, une maison en brique sise au croisement de la rue Alquié et du boulevard de Russie qui s'inspire de la fin de la période gothique et du début de la Renaissance flamande. La toiture brûle en 1933. Entre 1940 et 1944, ce bâtiment est occupé par le secrétariat aux Postes et Communications.

    Rue de Longchamp se trouve la villa Yvonette due à Antoine Chanet, qui en est aussi le propriétaire, et au sculpteur Julien Fugier (qui orne la façade). Construite en 1899, elle est en brique et en pierre.

    La très parisienne rue Hubert-Colombier, autrefois rue privée, est bordée de belles villas de tous styles, la plupart classées ISMH : villa Victor-Hugo de l'architecte Antoine Percilly, en pierre et brique et de style néo-Louis XIII (no 5) ; la jolie villa Van Dyck, du même architecte, en brique, inspirée de la Renaissance flamande (no 9) ; la villa Jurietti  un hôtel particulier  construite entre 1895 et 1897 par Despienne, en pierre et de style néo-Renaissance (no 11) ; la villa Art nouveau, par Antoine Percilly, appartient toujours à la famille Colombier ; l'impressionnante villa située au no 12 (1900), surmontée d'une rotonde en ardoise, a été récemment ravalée[Quand ?], ce qui a permis de retrouver la blancheur originelle de la pierre (elle aurait abrité l'ambassade du royaume de Siam pendant la Seconde Guerre mondiale) ; le chalet du gardien est construit en 1896 par Honoré Vianne en brique et en bois au croisement des rues Hubert-Colombier et du Maréchal-Foch.

    La villa Anne-marie, située rue Albert-Londres, est l'œuvre de l'architecte Paul Martin, qui y habitait. Il la fait construire en 1902 en brique et en pierre. L'architecte Henri Vianne disposait lui aussi d'un hôtel particulier, rue Roovère, construit entre 1887 et 1890.

    L'Alhambra est construite en 1898 par Antoine Percilly, rue Sornin. Elle est de style mauresque avec des stucs verts et bleus qui copient ceux de la porte de la justice à l'Alhambra de Grenade.

    Le Castel gothique, situé au 15 boulevard de Russie, est construit en pierre et en brique en 1910 par Samuel Henriquet. Le bâtiment se caractérise par son style gothique.

    La villa Art nouveau, rue de Strasbourg, est construite au début du XXe siècle en pierre dans un style Art nouveau.

    La villa du docteur Frémont, de style néo-classique, date de la fin du XIXe siècle (7 rue Prunelle).

    La villa Messidor, rue de Verdun, de l'architecte Adrien Dacq date du début du XXe siècle.

    Sur le boulevard Carnot se situe la villa mauresque, bâtie en 1906 par les architectes Henri Décoret et Antoine Percilly ; elle est d'influence orientale.

    La villa du docteur Maire est construite en 1911 par Samuel Henriquet entre la rue du Golf et le quai d'Allier. En calcaire et en granit, cette bâtisse qui possède une tourelle avec mâchicoulis est d'influence néo-gothique.

    Centre des Dômes.

    L'architecture est également à l'honneur concernant le thermalisme. En 1881 le docteur Lejeune (1848-1905) fait construire un établissement de soins (16 avenue Thermale) à la façade néo-baroque.

    Le hall de la source des Célestins date de 1908. En stuc, en pierre et en bois, il est dû à Lucien Woog. Il est de forme ovale et composé d'arcades en plein cintre. Il abrite une vasque par où sort la source des Célestins.

    Le hall des sources, qui se trouve dans le parc des sources, est en fer et en bois. Le hall, construit en 1902, est réaménagé en 1977, et depuis toutes les sources arrivent dans ce bâtiment.

    Le centre thermal des Dômes (aujourd'hui Thermes des Dômes), situé à proximité du Palais des Sources, est construit entre 1899 et 1903 à partir de plans établis par Charles Le Cœur et Lucien Woog. En grès, le bâtiment de style mauresque long de 170 mètres s'étend sur un terrain de trois hectares. L'extérieur, notamment le dôme, est habillé de mosaïques au camaïeu bleu et or, d'Alexandre Bigot. Le hall comporte deux peintures d'Alphonse Osbert, La Source (1903), une fresque représentant des personnes buvant à une source, et Le Bain (1904), où l'on voit des femmes se baignant, le tout étant de style symboliste marqué par la rigidité des corps. Des escaliers, dans le hall central, créés par le ferronnier Émile Robert conduisent à des balcons.

    Des édifices religieux sont aussi construits. C'est le cas de la chapelle de l'hôpital des architectes Coquet, Barrody et Percilly, érigée en 1887 pour doter le nouvel hôpital d'une église.

    Le temple protestant voit le jour en 1913. Il est érigé par Samuel Henriquet, avec un style néo-gothique (rue Max-Durand-Fardel).

    Façade de la Maison du Missionnaire.

    La Maison du Missionnaire, rue Mounin, date de 1922 et a été reconstruite en 1931 dans sa forme actuelle. Elle est fondée par le R.P. Henri Watthé, ancien missionnaire en Chine, pour accueillir les missionnaires malades. Typique avec son architecture années 1920, coiffée d'un toit-terrasse en forme de pagode, elle abrite une structure d'hébergement et de restauration, à proximité des établissements thermaux. Elle dispose d'un oratoire, d'une bibliothèque, d'un réfectoire et d'une terrasse dominant la ville, ainsi que de la Chapelle des Missions de Vichy, avenue Thermale.

    L'église Notre-Dame-des-Malades, située rue d'Allier, adossée à l'église Saint-Blaise, est bâtie entre 1925 et 1931 par les architectes Antoine Chanet et Jean Liogier. En béton, l'église possède une coupole atteignant une hauteur de 42 mètres, décorée par les frères Mauméjean d'une fresque en trois parties : Ancien Testament (Synagogue), Nouveau Testament (Clovis, Louis XIII et Louis XVI) et le Christ en croix - au centre de la coupole se trouve une représentation de Dieu. Le clocher n'est construit qu'en 1956.

    Des bâtiments sont construits pour les loisirs. Ainsi du stade équestre construit en 1887 et en 1888 par Jean Décoret (rue Jean-Jaurès) pour accueillir le concours hippique du Sud-Est qui se déroulait auparavant à Lyon. Des courses cyclistes et des concours agricoles s'y sont également déroulés. Des concours de saut d'obstacle et des courses de lévriers y ont encore lieu.

    Plusieurs hôtels de la période subsistent.

    • Le Thermal Palace situé sur la place Aletti est dû à l'architecte René Moreau. Construit entre 1908 et 1911, il accueille le commandant en chef des forces militaires et une partie du secrétariat d'État à la guerre.
    • L'hôtel des Ambassadeurs, de style néo-Louis XIII, est lui aussi situé place Aletti, est occupé par le corps diplomatique français entre 1940 et 1944.


    D'autres types de bâtiments datent de la période 1861-1944.

    La sous-préfecture, sise au croisement de la rue Alquié et de la rue Prunelle est construite à la fin du XIXe siècle. Vichy devient sous-préfecture de l'Allier le . Près de là se situe la résidence du sous-préfet de l'Allier, construite en 1896 par Henri Décoret, de style néo-classique.

    L'hôtel de ville est de l'architecte Antoine Chanet. Sa construction, commencée en 1913, s'interrompt lors de la Première Guerre mondiale, pour ne s'achever qu'en 1925. Le ministre de l'intérieur, Albert Sarraut, est présent le jour de l'inauguration, le . L'édifice est de style néo-Renaissance et dispose d'un escalier monumental.

    L'hôtel des Postes est construit en granit en 1935 place Charles-de-Gaulle. Il est l'œuvre de Léon Azéma, qui a auparavant construit d'autres bâtiments pour les PTT ainsi que l'ossuaire de Douaumont. Sa façade est proche de celle du Conseil économique et social à Paris. Son standard téléphonique performant a contribué à décider le gouvernement français de se rendre à Vichy en 1940.

    Les halles centrales datent de 1935. Construites en béton par Mazon, elles sont inaugurées avec l'hôtel des postes par le ministre des Finances, Marcel Régnier, le 23 octobre 1935.

    Après la Seconde Guerre mondiale

    À partir des années 1960, le maire Pierre Coulon lance un programme de constructions qui donne à la ville son aspect actuel. De nouveaux quartiers sont construits tandis que l'Allier est aménagé pour réaliser un lac de retenue destiné aux loisirs.

    Le barrage de l'Europe en béton, faisant office de pont, date de 1963. Il se compose de sept passes de trente mètres de long chacune.

    La rotonde du lac est bâtie la même année par l'architecte Louis Marol, en béton. Il s'agit d'un restaurant de plan circulaire construit sur l'Allier même. Elle est rouverte en 2009 après changement de propriétaire.

    L'église Sainte-Bernadette des Garets est inaugurée le 16 avril 1967 par Mgr Bougon. Outre la particularité d'être dotée de sept cloches provenant de la paroisse de Montgolfier en Algérie (rapatriées par M. et Mme Meyer), elle possède une Vierge en bois pétrifié. En 2005, deux toiles murales de Josette Bournet sont installées de part et d'autre de la porte d'entrée. Représentant une « Crucifixion » et une « Piéta », ces toiles de grandes dimensions ont été réalisées en 1961 pour répondre à une demande du chanoine Côte qui souhaitait orner l'église Saint-Louis à Vichy.

    Patrimoine culturel

    L'UNESCO a inscrit Vichy le 7 juillet 2014 sur la liste indicative du patrimoine mondial dans la série « Grandes villes d'eaux d'Europe » (en anglais : Great spas of Europe)[192].

    Les eaux de Vichy

    Le premier périmètre du bassin de Vichy a été créé en 1861. Il a été modifié à plusieurs reprises jusqu'en 1930[7].

    Les vertus des eaux thermales de Vichy, appelée Aquis Calidis dans la Table de Peutinger[193] (une copie du XIIIe siècle d'une carte romaine), étaient déjà connues à l'époque de la Tène[82] (de 450 av. J.-C. à 25 av. J.-C.). Les Romains leur firent honneur, et elles furent remises à la mode à partir du XVIIe siècle. Les sources minérales produisent des eaux chargées en bicarbonate de sodium et en gaz carbonique ainsi que de nombreux oligo-éléments. Les curistes qui fréquentent les établissements thermaux viennent soigner leurs foie, vésicule biliaire, pancréas, estomac et intestin.

    Les six principales sources sont classées en deux catégories :

    Les sources de la ville de Vichy
    Illustration Source et explications Température
    Sources chaudes
    La source Chomel doit son nom au médecin qui la fit aménager en 1750. 43 °C
    La source Grande Grille doit son nom à une grille qui en interdisait autrefois l'accès au bétail. Elle était utilisée en buvette en 1734 et rejoint le hall des Sources en 1903[7]. 39 °C
    La source de l'Hôpital jaillit derrière le Casino, près de l'endroit où se trouvait le premier hôpital de la ville. 34 °C
    Sources froides
    La source Lucas est nommée ainsi en souvenir du baron Lucas, un médecin inspecteur qui acheta la source au nom de l'État, au début du XIXe siècle. Elle a porté plusieurs noms, comme la « source des Galeux »[7]. 27 °C
    La source du Parc jaillit dans le Parc des Sources. Elle a porté plusieurs noms. Elle apparaît en 1844 et devient intermittente en 1850[7]. 23,8 °C
    La source des Célestins doit son nom à un ancien couvent fondé en 1410, dont il reste quelques vestiges. 22 °C

    En dehors de la source du Parc, ces sources sont gérées par la Compagnie de Vichy[7].

    Par ailleurs, deux eaux (Saint-Yorre et Vichy Célestins) et des sels minéraux de Vichy sont commercialisées internationalement, pour leurs vertus bienfaisantes.

    L'eau de Vichy Saint-Yorre, nom commercial de la « Royale France »[7], est captée dans le département de l'Allier à Saint-Yorre, Mariol et Hauterive et dans celui du Puy-de-Dôme à Saint-Sylvestre-Pragoulin et Saint-Priest-Bramefant. Celle de Vichy Célestins est captée à la source du même nom, à Vichy même, boulevard Kennedy.

    Opéra de Vichy

    Inauguré en 1902, cet opéra est l'œuvre de plusieurs architectes dont Charles Le Cœur. Monument classé et témoignage unique de l'époque « Art nouveau », il présente une merveilleuse décoration. La salle peut accueillir plus de 1 450 spectateurs. Vichy était nommée de 1901 à 1964 la « capitale d'été de la musique »[VHY 38].

    Musées

    La commune de Vichy compte cinq musées :

    Gastronomie

    Les carottes Vichy désignent une recette de cuisine dans laquelle les carottes sont cuites à l'eau de Vichy. Cela rend les légumes plus digestes, fixe leur couleur et permet d'apporter goût et saveur sans rajouter de sel (chlorure de sodium).

    La vichyssoise est un velouté froid composé de pommes de terre et de poireaux[194]. Cette soupe est préparée dans de l'eau de Vichy Célestins[réf. nécessaire].

    La comtesse de Vichy est un fromage au lait de vache cru et entier, à pâte molle entourée d'une écorce d'épicéa, dont le goût se rapproche du coulommiers.

    La pastille de Vichy est un bonbon rafraichissant blanc de forme octogonale confectionné avec des sels extraits des eaux minérales de Vichy.

    Dans la littérature

    Le romancier Georges Simenon a fait de Vichy le cadre d'un de ses romans, Maigret à Vichy, publié en 1967. Le point de départ de l'intrigue se situe dans la prescription, par le docteur Pardon, d'une cure au commissaire Maigret, qui se rend dans la ville d'eaux, accompagné de sa femme Louise. L'assassinat d'une femme, remarquée par Maigret après son arrivée, est presque supplantée, dans la narration de Simenon, par un approfondissement de la description du personnage du commissaire et celle de l'ambiance particulière aux stations thermales.

    Au cinéma

    En été 1957, Une gosse sensass est tournée au bord de la piscine du Sporting (interprétation par Charles Aznavour et Raymond Bussières).

    En 1975, Costa-Gavras tourne le film Section Spéciale.

    En 1987, Claude Chabrol tourne Le Cri du hibou.

    En 1992, Jean Marbœuf tourne le film Pétain, avec Jacques Dufilho dans le rôle du maréchal Pétain et Jean Yanne dans celui de Pierre Laval.

    En 2001, Jean-Pierre Marielle et Carole Bouquet tournent à Vichy le téléfilm Madame De d'après le livre de Louise de Vilmorin, diffusé par France 2 le .

    Entre le 2 et le , Jean-Paul Rappeneau tourne à l'Aletti Palace Bon Voyage, en faisant appel à plus de 150 Vichyssois. Le film est sorti le 16 avril 2003.

    Le Promeneur du Champ-de-Mars, réalisé par Robert Guédiguian, consacre quelques scènes au passé de Mitterrand à Vichy, avec Michel Bouquet. Tourné en 2004, ce film est sorti en salles le ; il est inspiré du roman de Georges-Marc Benamou, Le Dernier Mitterrand.

    Mitterrand à Vichy est une docu-fiction de 90 minutes réalisée par Serge Moati, tournée à Vichy pendant douze jours pour la télévision (retransmis sur France 2 en avril 2008). Mathieu Bisson joue le rôle de Mitterrand (qui a alors 25 ans) et Maurice Mons celui de Pétain.

    En 2008, le téléfilm franco-italien (2 fois 90 minutes) Coco Chanel, réalisé par Christian Duguay avec Barbora Bobulova dans le rôle-titre et Olivier Sitruk, est tourné en anglais à l'Aletti Palace, dans le salon Napoléon-III et dans la grande salle de l'Opéra.

    Le documentaire L'Année dernière à Vichy, de Paule Muxel et Bertrand de Solliers, présente les dernières mémoires des années d'occupation de 1940 à 1944. Il est tourné de 2002 à 2006. Ces mêmes réalisateurs réitèrent en 2010 avec Philippe Pétain, puis Le Grand Vichy en 2014[195] et Le Glissement, consacré à Pierre Laval vu par sa fille Josée[196].

    Fleurissement

    Vichy est labellisée ville fleurie (quatre fleurs) depuis 1967 et a reçu le Grand Prix national de Fleurissement depuis 1989 ainsi que le Prix national de l'arbre depuis 1996[VHY 18].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason D'or aux deux fasces d'azur et aux deux pals d'argent brochant sur le tout.
    Détails
    Ces armoiries ont été établies en 1696 par d'Hozier[203].

    Patrimoine fruitier et viticole

    La pomme « Racine blanche de l'Allier » est la pomme ancienne, locale et traditionnelle la plus répandue dans le bassin de Vichy.

    Le fruit, parfois très gros, est de couleur jaune, moyennement juteux, parfumé et goûteux. La chair est de couleur crème, ferme, à la texture fine, faiblement sucrée et faiblement acide. La cueillette est tardive, elle peut se conserver jusqu'à la sortie de l'hiver.

    Pomme de table et à cuire (pâtisserie, compotes…). Peut être utilisée pour le jus.

    Cette variété de pomme est identifiée et présente au Verger conservatoire du Vernet[204].

    À partir du XIe siècle jusque dans les années 1950-1960, les collines aux alentours de Vichy étaient couvertes de vignes, on peut ainsi parler de « l'ancien vignoble vichyssois ». Le cépage Saint-pierre doré, originaire du Vernet, y était particulièrement cultivé.

    Divers

    • La toile Vichy à gros carreaux fut à la mode dans les années 1960.

    Annexes

    Bibliographie

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    Bibliographie géographique de la commune

    • [Débordes 1996] Jean Débordes, Vichy au fil de ses rues, Thionne, Éditions du Signe, (ISBN 2-908938-29-4).
    • [Mauve 1936] E. Mauve, « L'agglomération vichyssoise. Essai de géographie urbaine », Revue de géographie alpine, t. 24, no 4, (lire en ligne).
    • [Potte et al. 2010] Marie-Blanche Potte (dir.), Vichy : Invitation à la promenade, Lyon, Lieux Dits, , 160 p. (ISBN 978-2-914528-96-2).

    Bibliographie historique de la commune

    • [Carteret 2009] Alain Carteret, Vichy Cité Napoléon III, (ISBN 978-2-9516948-4-2)
    • [Carteret 2010] Alain Carteret, Régime de Vichy, ça suffit, (ISBN 978-2-9516948-6-6)
    • [Chambriard 1999] Pascal Chambriard (préf. André Gueslin), Aux sources de Vichy : Naissance et développement d'un bassin thermal (XIXe – XXe siècles), Saint-Pourçain-sur-Sioule, Bleu Autour, , 208 p. (ISBN 978-2-91201906-6, présentation en ligne).
    • [Cointet 1993] Michèle Cointet, Vichy capitale : 1940-1944, Paris, Perrin, coll. « Vérités et légendes », (ISBN 978-2-26201013-3, présentation en ligne).
    • [Constantin-Weyer 1997] Maurice Constantin-Weyer, Vichy et son histoire : des origines à nos jours, Paris, Office d'édition du livre d'histoire, (1re éd. 1947).
    • [Corrocher 1981] Jacques Corrocher, Vichy antique (thèse soutenue sous le titre : « Vichy antique, des origines à l'époque mérovingienne », faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université de Clermont-Ferrand II), Clermont-Ferrand / Aurillac, Institut d'études du Massif central / Impr. moderne, coll. « Publications de l'Institut d'études du Massif central », , 425 p. (résumé, présentation en ligne, lire en ligne).
    • [Leguai 1986] André Leguai (dir.), Histoire des communes de l'Allier. Deuxième partie : Arrondissement de Vichy, Le Coteau, Horvath, .
    • [Mallet 2019] Audrey Mallet, Vichy contre Vichy. Une capitale sans mémoire, Belin, (lire en ligne).
    • [Liris 2019] Robert Liris, Vichy Vertigo. Une mémorielle damnation, 7 écrit Editions, .
    • Second Empire et thermalisme : 8 juillet-15 août 1984, Grand casino de Vichy… Ville de Vichy, Vichy, Bibliothèque municipale, Compagnie fermière, .

    Bibliographie relative à des personnalités de la commune

    • [Débordes 1991] Jean Débordes, Pierre Coulon : la trop courte chance de Vichy, Charroux-en-Bourbonnais, Les « Cahiers bourbonnais », (ISBN 2-853-70120-4).

    Monuments de la commune

    • [Larroque 1946] François Larroque, Les Célestins de Vichy, le Prieuré de la Sainte-Trinité, 1410-1777, Moulins, Crépin-Leblond, .
    • [Pérus 2007] Nathalie Pérus, Vichy en vues - 41 aquarelles, 41 textes, (ISBN 978-2-9506736-1-9).
    • [Pouradier 2007] Fabienne Pouradier Duteil (préf. Jean-Paul Bouillon), Villas de la Belle Époque. L'exemple de Vichy, Saint-Pourçain-sur-Sioule, Bleu autour, (ISBN 978-2-9120-1950-9).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Plus peuplée que celles de Montluçon (2e) et Moulins (3e).
    2. Il s'agit de l'altitude moyenne de la commune, à différencier des 249 m qui correspondent à celle de la station météo de Charmeil.
    3. Inaugurée le 25 février 2011 par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, la rue de Paris a permis de revaloriser cette entrée de centre-ville ; le chantier a coûté cinq millions d'euros[26].
    4. Les travaux de la rue du Maréchal-Foch, débutés à la rentrée 2015[27] se sont achevés le 8 juillet 2016, pour un coût de 820 000 euros[VHY 2].
    5. Mais aussi le boulevard d'Alsace-Lorraine, côté Cusset, la rue des Bartins, à la frontière Vichy-Cusset et le boulevard des Graves, aussi à la frontière communale.
    6. Piétons et cyclistes partagent la voie, signalée par des panneaux d'aire piétonne et de piste ou bande cyclable conseillée.
    7. Le territoire des Arvernes correspond grossièrement à l'Auvergne historique, couvrant les départements actuels du Puy-de-Dôme, du Cantal, d'un gros quart sud-est de l'Allier (dont la région actuelle de Vichy) et une partie de la Haute-Loire. Mais il est principalement centré sur la dépression de la Limagne et l'Allier, grenier agricole et axe de communication.
    8. Le 10 juillet 2013, Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, a rendu hommage aux 80 parlementaires, devant le casino[102]. Près du pont de Bellerive, un « square des 80 parlementaires » a été inauguré[103].
    9. Walter Stucki a écrit un ouvrage relatant ces journées, La Fin du régime de Vichy (1947). En reconnaissance de son action pour la préservation de la ville à la Libération, la rue des Cygnes, à l'extrémité du parc Napoléon-III, a été renommée après guerre rue Walter-Stucki.
    10. De juin à septembre, un véritable pont aérien se met en place entre Vichy-Charmeil et les aérodromes d'Algérie.
    11. Démissionnaire le 23 décembre 2014, remplacé par Marianne Malarmey[119].
    12. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
    14. L'ancienne région administrative Auvergne comportait quatre départements, ceux de l'Auvergne proprement dite (Cantal et Puy-de-Dôme), avec du Bourbonnais (Allier) et du Velay (Haute-Loire).
    15. Avis favorable de la commission départementale d'aménagement commercial du 15 décembre 2015[183],[184].
    16. Renée Puissant, née Rachel Van Cleef (en 1896[199]) dite Nanette dans la Résistance[200], fut la directrice de la Boutique Van Cleef & Arpels à Vichy[201] ; elle s'est suicidée le 12 décembre 1942 à 15 heures à l'hôtel Queens, 113 boulevard des États-Unis[202], le jour de l'entrée des Allemands dans Vichy.
    17. Ils étaient les disciples des théories du comte de Choulot, architecte notamment du parc du Vésinet et ont participé à la réalisation de Sables-d'Or-les-Pins dont le plan n'est pas sans parenté avec celui de Vichy[205].

    Références

    Insee

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    2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
    3. POP T0 – Population par grandes tranches d'âges.
    4. POP T3 – Population par sexe et âge en 2015.
    5. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    6. EMP T3 – Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle.
    7. EMP T5 – Emploi et activité.
    8. EMP T4 – Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans.
    9. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
    10. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
    11. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
    12. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
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    • Autres références :

    Ministère de l'Intérieur

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