Plante parasite
Une plante parasite est une plante qui vit et se développe au détriment d'une autre plante hôte. Le parasitisme peut être total, la plante parasite, dépourvue de chlorophylle, tirant de son hôte toute son alimentation, ou bien partiel, la plante parasite ne prélevant que l'eau et les éléments minéraux mais conservant son pouvoir de synthèse chlorophyllienne (on parle alors de « plante hémiparasite »).

Les plantes parasites se rencontrent seulement chez les angiospermes (monocotylédones et dicotylédones). Elles présentent généralement une régression plus ou moins marquée de l'appareil végétatif. Elles peuvent être selon le cas des parasites spécifiques de certaines espèces ou bien plus généralistes.
Toutes les plantes sans chlorophylle ne sont pas nécessairement parasites, il peut s'agir aussi de plantes saprophytes, qui puisent leur alimentation dans la matière organique en décomposition.
Plantes parasites d'autres plantes


Environ 4 400 espèces de plantes à fleurs, appartenant à 270 genres, sont des plantes parasites[1]. Exemples de plantes parasitant d'autres plantes :
- les holoparasites (dépendent totalement de la plante qu'elles parasitent) :
- les cuscutes ;
- les deux espèces de monotropes ;
- les diverses orobanches ;
- les rafflésies ;
- les hémiparasites (ont conservé leur pouvoir de synthèse chlorophyllienne) :
- Développement de Viscum minimum sur Euphorbia sp.
- Après 1 jour sur Euphorbia horrida
- Après 10 jours idem
- Après 23 jours idem
- Jeunes pousses sur Euphorbia pillansii
- Floraison sur Euphorbia pillansii
- Développement du fruit sur Euphorbia pillansii
- Le fruit de Viscum minimum s'ouvre
Plantes parasites de champignons
Environ 400 espèces de plantes à fleurs et un gymnosperme (Parasitaxus usta)[2], sont des parasites de champignons mycorhiziens. Ils sont appelés myco-hétérotrophes plutôt que plantes parasites. Parmi les mycohétérotrophes figurent notamment Monotropa uniflora, Sarcodes sanguinea, Rhizanthella gardneri, Neottia nidus-avis (néottie nid d'oiseau) et Allotropa virgata.
Notes et références
- (en) « Introduction to Parasitic Flowering Plants », American Phytopathological Society (APS) (consulté le 14 décembre 2015).
- (en) Taylor S. Feild et Tim J. Brodribb, « A unique mode of parasitism in the conifer coral tree Parasitaxus ustus (Podocarpaceae) », Plant, Cell & Environment, vol. 28, no 10, , p. 1316–1325 (DOI 10.1111/j.1365-3040.2005.01378.x).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Georges Sallé, Les plantes parasites, dossier Futura planète, sur Futura Science, publié le 21/10/2004,
- (en) M.C.Press, G.K.Phoenix, « Impacts of parasitic plants on natural communities », New Phytologist, vol. 166, no 3, , p. 737-51 (PMID 15869638, lire en ligne).
- « Plantes parasites, pirates de la nature », Jardins de France, no 650, (lire en ligne).
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