Phare du Cap-Ferret
Le phare du Cap-Ferret est constitué d'une tour tronconique en maçonnerie lisse blanche et partie supérieure peinte en rouge, jouxtant un bâtiment rectangulaire abritant la salle des machines, l'ascenseur et les logements.
Coordonnées |
44° 38′ 45″ N, 1° 14′ 56″ O
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Adresse |
Construction | |
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Automatisation |
1995 |
Statut patrimonial | |
Gardienné |
oui |
Visiteurs |
oui |
Hauteur |
52 m |
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Hauteur focale |
53 m ou 46 m |
Élévation |
62 m |
Marches |
258 |
Lanterne |
Lampe halogène 1 000 W |
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Optique |
Lentille tournante 4 panneaux 1/4 Focale 70 cm |
Portée |
22,5 milles (41,7 km) |
Feux |
Feu à éclats rouges, 5 s |
ARLHS | |
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Amirauté |
D1378 |
List of Lights | |
MarineTraffic | |
NGA |
113-1560 |
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Il est automatisé depuis 1995.
Le phare fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].
Géographie
Le phare est bâti sur la presqu'île du Cap Ferret (commune de Lège-Cap-Ferret) en Gironde (France) entre le bassin d'Arcachon et l'océan Atlantique.
Histoire

Le premier phare du Cap-Ferret a été envisagé dès 1792. Il ne fut construit que tardivement et mis en service en 1840. C'était une tour de 47,7 m pour une élévation de 51 m. L'électrification eut lieu dès 1929. En août 1944, avant d'évacuer le Cap-Ferret, les Allemands le firent sauter[2].
Un deuxième phare a été rebâti rapidement et mis en service en 1947 à la pointe de la presqu’île. L'inauguration eut lieu le . Le nouveau phare reprend les plans de l'ancien. La tour est de 52,1 m pour une élévation de 62 m avec un feu à éclats rouges toutes les 5 secondes. La porte d'entrée, en avant-corps, est surmontée d'un fronton reprenant les millésimes des mises en service (1840 et 1947) encadrant un bas-relief représentant un navire voguant sur la mer, où figure un poisson et surmontée de l'étoile symbolisant le phare. Le hall d’accueil comporte une mosaïque du maître verrier Auguste Labouret (1871-1964) représentant le Bassin d'Arcachon et la presqu'île du Cap Ferret, ainsi que deux bustes : celui de l'ingénieur hydrographe Beautemps-Beaupré (1766-1854) et du physicien Fresnel (1788-1827), inventeur des lentilles du même nom.
Visite
Le phare est ouvert à la visite. Un escalier de 258 marches donne accès au sommet, d'où l'on découvre un panorama très étendu sur la presqu'île, le bassin d'Arcachon, les passes et l'océan.
Une exposition dans une salle annexe présente l'évolution de la topographie du bassin d'Arcachon et de ses abords : cartes marines, instruments de navigation.
Bibliographie
- Jacques Ragot, La Presqu’île Lège Cap-Ferret : Evocation historique, vol. 1, La Teste, Editions de l’Equinoxe, coll. « Le temps retrouvé », , 87 p.
Notes et références
- Notice no PA33000114, base Mérimée, ministère français de la Culture : notice de l'inscription au Monument historique
- (Ragot 1992, p. 14-18)
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à l'architecture :
- « Site du phare du Cap-Ferret : dont visite virtuelle à 360° au bas du phare dans le nouveau bâtiment d'accueil, vue du phare par un drone, etc. », sur phareducapferret.com (consulté le 4 juillet 2016)
- Notice no IA33001227, base Mérimée, ministère français de la Culture : notice du phare à l'inventaire général du patrimoine culturel ; dont historique de la construction du 1er phare et caractéristiques techniques des 2 phares successifs
- Panoramas sphérique et cylindrique du phare
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