Nouvelle-France
La Nouvelle-France était une colonie et plus précisément une vice-royauté du royaume de France, située en Amérique du Nord et ayant existé de 1534 à 1763. Elle faisait partie du premier empire colonial français et sa capitale était Québec. Elle fut d'abord une colonie-comptoir administrée par des compagnies coloniales, puis une colonie de peuplement sous le gouvernement royal du Conseil souverain. Les descendants des habitants de cette ancienne colonie comprennent les Acadiens, les Brayons, les Cadiens, les Créoles louisianais, les Canadiens français (majoritairement les Québécois), et les Métis du Canada.
1534–1763
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Statut | Vice-royauté du royaume de France |
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Capitale | Québec |
Langue | Français |
Religion | Catholicisme |
Monnaie | Livre tournois |
Population | ~ 90 000 |
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Superficie | ~ 8 000 000 km2 |
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L'exploration du Canada commence avec Jacques Cartier | |
Fondation de Québec par Samuel de Champlain | |
Le Cardinal de Richelieu crée la Compagnie de la Nouvelle-France, chargée de coloniser le pays. | |
Louis XIV intègre la Nouvelle-France dans le domaine royal, la dote d'une nouvelle administration et fonde la Compagnie française des Indes Occidentales. | |
Le Royaume de Grande-Bretagne tente de s'implanter au Canada. | |
Par le traité d'Utrecht, la France cède la majeure partie de l'Acadie au Royaume de Grande-Bretagne ainsi que ses prétentions sur Terre-Neuve et la Baie d'Hudson. | |
Début de la guerre de Sept Ans en Amérique | |
Défaite des Français dirigés par Louis-Joseph de Montcalm aux "Plaines d'Abraham", près de Québec | |
Par le Traité de Paris, Louis XV cède la Nouvelle-France à la Grande-Bretagne |
1534-1547 | François Ier (premier) |
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1715-1763 | Louis XV (dernier) |
1612 | Charles de Bourbon-Soissons (premier) |
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1737-1763 | Louis Charles César Le Tellier (dernier) |
1534-1541 | Jacques Cartier (premier) |
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1755-1760 | Pierre de Rigaud de Vaudreuil (dernier) |
Entités précédentes :
Le territoire de la Nouvelle-France était constitué des colonies suivantes : l'Acadie, le Canada, et la Louisiane. À son apogée vers 1745, il comprenait ainsi le bassin versant du fleuve Saint-Laurent, des Grands Lacs et du Mississippi, le nord de la Prairie, et une grande partie de la péninsule du Labrador.
La position géographique de la Nouvelle-France empêchait l'expansion vers l'ouest des colonies britanniques d'Amérique du Nord, ainsi que le ralliement des treize colonies à la Terre de Rupert. Cela entraîna de nombreuses tensions qui culminèrent avec l'affaire Jumonville en 1754, événement déclencheur de la guerre de la Conquête (théâtre militaire nord-américain de la guerre de Sept Ans) qui se solda par la reddition de la Nouvelle-France en 1760, puis le traité de Paris de 1763.
Origine de la toponymie
Giovanni da Verrazzano est le premier émissaire français à utiliser l'expression Nouvelle-France (latin, Nova Francia) pour nommer les terres qu'il avait découvertes en Amérique. En effet, en 1524 il avait accompli au nom du roi de France une mission de reconnaissance le long du littoral atlantique de l'Amérique du Nord[1], faisant escale sur la côte almouchiquoise.
Histoire
1534-1645: Prise de possession du territoire par les Européens et création d'une colonie-comptoir

Le golfe du Saint-Laurent fut exploré par Jacques Cartier dès 1534. Celui-ci rencontra des nations autochtones et y fit, en tout, trois voyages ; la légende du Royaume de Saguenay ayant contribué aux expéditions subséquentes. La Nouvelle-France fut progressivement occupée de façon permanente par le royaume de France de l'Ancien Régime.
Alors que les coureurs des bois entreprirent la traite des fourrures pendant la seconde moitié du XVIe siècle, ce n'est qu'en 1600 que le premier comptoir commercial permanent fut établi à Tadoussac. Puis en 1603, sur la pointe Saint-Mathieu, Samuel de Champlain conclut un traité d'établissement au Canada avec les Montagnais, Malécites et Micmacs. Et alors, des colons français s'y implantèrent de façon permanente après la fondation de la ville de Québec en 1608. La vallée du Saint-Laurent devenait alors le cœur d'un développement colonial maritime, avec pour centre le cap Diamant et l'île d'Orléans, séparés par la baie de Beauport.
Ce n'est qu'en 1604 qu'on établit le premier établissement permanent en Amérique du Nord à Port-Royal en Acadie (Nouvelle-Écosse).
Cette colonie servait alors uniquement à la pêche et à la traite des fourrures. C'était alors une colonie-comptoir[2]. Elle portait ce titre puisqu'on ne vivait que temporairement en Nouvelle-France à cette époque. Les Français exploitaient les ressources dont ils avaient besoin et repartaient en Métropole.
Cependant, Louis Hébert, après deux séjours en Acadie (de 1606 à 1607 et de 1610 à 1613), revint en 1617 avec femme et enfants pour s'installer définitivement à Québec, devenant ainsi le premier des colons français à s'établir de façon permanente en Nouvelle-France.
Le mercantilisme (ou colbertisme) inspirait alors les décisions prises pour la Nouvelle-France, dont le développement et gouvernement était confié aux compagnies de commerce à monopole.
En 1627, le Cardinal de Richelieu créa à cet effet la Compagnie des Cent-Associés. La Coutume de Paris et le régime seigneurial furent alors introduits en Nouvelle-France.
Plusieurs compagnies coloniales se sont succédé dans le but d'assurer le gouvernement et le développement commercial de la Nouvelle-France :
En 1629, les frères Kirke conduisirent l'invasion de Québec qui mena à l'occupation de la Nouvelle-France, par le royaume d'Angleterre, qui se termina à la restitution du territoire au roi Louis XIII par le traité de Saint-Germain-en-Laye de 1632.
1645-1745: Passage d'une colonie-comptoir à une colonie de peuplement
Ce n'est que sous le règne de Louis XIV que furent envoyées les Filles du Roi et que furent adoptées les politiques de croissance de la population par l'intendant Jean Talon.

Si le XVIe siècle fut l'ère des premières expéditions et des établissements français éphémères, le règne d'Henri IV donna une impulsion importante à la colonisation de la Nouvelle-France. Au XVIIe siècle, Richelieu puis Colbert furent les principaux acteurs de la politique coloniale au sein du Conseil du roi de France.
En 1663, le Conseil souverain de la Nouvelle-France fut créé hors du domaine royal, afin de prendre la relève des compagnies coloniales. Malgré la monarchie absolue qui demeurait en vigueur en Métropole, la vice-royauté se voyait alors investie de pouvoirs qui rappelaient le régime féodal du Moyen Âge. Dès lors, ce gouvernement royal releva du secrétaire d'État de la Marine.
C'est en 1664 que débarquent les premières Filles du Roi. Huit cents Filles du Roi venues de France et éduquées à Paris par la fine fleur de l'aristocratie française s'installent à demeure en Nouvelle-France jusqu'en 1673, soit un apport représentant près de 25 % de la population d'avant leur arrivée. Tant et si bien que 9 ans après les premières arrivées, la population double pour un total de « 6 700 âmes en 1672 » ; elle triple en 1682 moins de 18 ans après l'arrivée des premières Filles du Roy pour un total de 10 000 âmes[3].
Un siècle plus tard, la population s'élevait à 90 000 personnes[4]. Les colons français ayant peuplé le Canada de la Nouvelle-France provenaient principalement de Paris, de l'Île-de-France et des provinces françaises d'Aunis, d'Anjou, de Bretagne, du Maine, de Normandie, de Bourgogne , du Pays-Basque, de Perche, de Picardie, du Poitou dont les Deux-Sèvres et la Vendée, de Saintonge et de Touraine. Les Filles du Roi provenaient de l'Orléanais alors que quelques dignitaires arrivaient directement d'Île-de-France. Plaisance ou colonie de Terre-Neuve fut fondé par les Basques du Sud-Ouest de la France. La Louisiane et la Baie du Nord furent principalement peuplées par des colons provenant de Nouvelle-France où ils s'étaient établis préalablement.
1745-1763
C'est vers les années 1750 qu'elle atteignit son apogée territoriale. Elle regroupait alors cinq colonies possédant chacune sa propre administration régionale.
Au terme de la guerre de la Conquête, la Nouvelle-France tomba sous occupation militaire britannique de 1760 à 1763. À la suite du traité de Paris de 1763, le royaume de France ne conserva que ses territoires aux Antilles ainsi que les îles de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Politique administrative

Outre les nations autochtones, la Nouvelle-France partageait principalement le territoire de l'Amérique du Nord avec les colonies britanniques, dont la Nouvelle-Angleterre et, la vice-royauté de Nouvelle-Espagne.


Contrairement à l'Acadie, la Louisiane et Plaisance, il relevait directement du gouverneur de la Nouvelle-France qui siégeait à Québec. Cependant, la colonie connut la création de trois gouvernements régionaux distincts, soit ceux de Québec (1608), des Trois-Rivières (1634) et de Montréal (1642). La région des Pays-d'en-Haut comprenait le bassin versant des Grands Lacs, dont les forts de Pontchartrain (Détroit) et Michillimakinac (Sault-Sainte-Marie) formaient à peu près les uniques pôles de peuplement français après la destruction de la Huronie.
Lors du premier recensement effectué en Nouvelle-France, par Nicolas Levieux, sieur de Hauteville[5], secrétaire du conseil des finances de Monsieur, frère du roi, et lieutenant général civil de la Nouvelle France et lieutenant général criminel de la Sénéchaussée de Québec, en 1666, on comptait quelque 3 215 Européens dans la vallée du Saint-Laurent (voir Canada).
Acadie
L'Acadie fut une colonie dont le territoire s'étendait globalement sur la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et le Maine ainsi que sur l'Île-du-Prince-Édouard, les îles de la Madeleine et le Sud de la Gaspésie (baie des Chaleurs). Ses administrations siégeaient à Port-Royal — aux abords de la baie Sainte-Marie —, et son centre culturel, au Grand-Pré. Cependant, la capitale fut déménagée à La Hève de 1632 à 1635.
L'Acadie fut cédée par les traités d'Utrecht de 1713 au royaume de Grande-Bretagne. Mais par suite de cette cession, l'île Royale et l'Isle Saint-Jean furent élevées au rang des gouvernements administratifs de la Nouvelle-France. On entreprit alors le renforcement des colonies depuis les villes nouvellement fondées de Louisbourg et Port-la-Joye.
En 1755, au début de la guerre de la Conquête, la déportation des Acadiens fut conduite principalement vers les Treize Colonies[6] ou en Métropole[7]. Plusieurs se réfugièrent sur la péninsule acadienne et au Canada. D'autres trouvèrent refuge en Louisiane, plus précisément au sud des Avoyelles et à l'ouest du Mississippi, donnant ainsi naissance à l'Acadiane (ou pays des Cadiens), dont le centre culturel, en plein cœur des bayous, devint la ville de Lafayette.
Baie du Nord
La baie du Nord était un territoire britannique connu sous le nom de Terre de Rupert, utilisé pour la traite des fourrures. Après une longue rivalité entre la Grande-Bretagne et la France, Louis XIV, par les traités d'Utrecht, confirme la possession de la Terre de Rupert aux Britanniques. Cependant il ne la cède pas puisque ce territoire n'appartenait pas à la France.
Terre-Neuve et Plaisance
Les pécheurs français exploitent les Grands Bancs autour de Terre-Neuve dès le XVIe siècle. Les colons de Plaisance étaient établis dans la localité éponyme, sur l'île de Terre-Neuve, ainsi que sur les îles de Saint-Pierre-et-Miquelon. Ils contrôlaient une partie des côtes de l'île. La lutte est constante contre les Anglais pour le contrôle total de l'île, surtout à la fin du XVIIe siècle, essentiellement pour la prise des capitales respectives Plaisance et Saint-Jean. Si le traité de Ryswick conforte les deux puissances, chacune gardant ses territoires respectifs sur Terre-Neuve ; les traités d'Utrecht, quant à eux, obligent les colons à quitter l'île pour la colonie de l'île Royale, car Terre-Neuve devient un territoire britannique dans son ensemble.
- Jean Talon, comte d'Orsainville, premier intendant de la Nouvelle-France.
- René-Robert Cavelier de La Salle, l'explorateur qui prit possession de la Louisiane.
Louisiane
La Louisiane était une colonie nommée en l'honneur du roi Louis XIV. Elle était formée du bassin versant du fleuve Mississippi. Découvert en 1673 par Louis Jolliet et le père Marquette, le territoire fut pris par Cavelier de la Salle en 1682, au nom du roi de France, avant que Pierre Le Moyne n'y fonde la colonie en 1699.
Elle était subdivisée en deux régions administratives : la Basse-Louisiane et le Pays des Illinois, dit la Haute-Louisiane. Cette dernière région englobait la vallée de l'Ohio, fortement prisée pour le commerce de la fourrure, alors que la Basse-Louisiane s'étendait sur les plantations de cannes à sucre et de coton. Outre les terres fertiles des grandes Plaines, on trouvait de même en Louisiane, la culture du chanvre, de l'indigo, du lin et du tabac.
Les capitales de la Louisiane furent établies au Fort Maurepas (à Biloxi dans l'État du Mississippi), puis au Fort Louis de la Mobile (à Mobile dans l'Alabama) et finalement, au Vieux Carré de La Nouvelle-Orléans. Pour sa part, le fort de Chartres (à Saint-Louis Missouri) devint le siège des administrations régionales du Pays des Illinois.
Le traité de Paris de 1763 concéda la partie orientale du fleuve Mississippi au royaume de Grande-Bretagne. Mais dès la fin de la guerre d'indépendance des États-Unis en 1783, le territoire devint l'objet de la conquête de l'Ouest. À l'opposé, la partie occidentale et le delta du fleuve furent intégrés à la Nouvelle-Espagne après le traité de Fontainebleau de 1762. Ceux-ci restèrent sous l'égide espagnole avant d'être cédés à la Première République française par le traité de San Ildefonso en 1800, puis vendus aux États-Unis en 1803.
Population
Démographie générale
Composition ethnique

Relations avec les nations autochtones
Dès le début du XVIIe siècle, les colonisateurs français entrèrent en contact avec les tribus autochtones. Ils s'allièrent avec les Micmacs, les Abénaquis, les Algonquins, les Innus et les Hurons. Samuel de Champlain participa à la protection de la colonie contre les Iroquois, devenus les ennemis des Hurons et des Algonquins, à cause de leur rivalité engendrée par le commerce des fourrures et le fait que les Hurons avaient perdu leurs terres au profit des Iroquois.
Dans la continuité des alliances, Samuel de Champlain s'entretient en 1633 à Trois-Rivières avec le chef Capitanal. La Relations des jésuites du père Paul Le Jeune rapporte : « La conclusion fut que le sieur de Champlain leur dit, quand cette grande maison fera faite, alors nos garçons se marieront à vos filles, & nous ne ferons plus qu'un peuple »[8] ; Champlain parle de la naissance de la Nation métisse en Nouvelle-France.
Le roi Louis XIV ordonne au gouverneur Daniel de Rémy de Courcelles, en 1665, que « les officiers, les soldats et tous les sujets de Sa Majesté doivent traiter les Autochtones de façon équitable, sans jamais avoir recours à la violence »[9].
La Grande Paix de Montréal en 1701 rétablit les relations avec les Iroquois. La Ligue iroquoise s'engage à rester neutre dans une éventuelle guerre opposant Anglais et Français.
- Entre 1634 et 1760 fut établie une série de missions jésuites en Nouvelle-France, dans le but de répandre la religion chrétienne parmi les amérindiens locaux, ainsi que pour maintenir la paix entre les nations autochtones.
- À partir de 1756, l'entrée principale du Fort Niagara fut établie du côté de la rivière Niagara. Les Français nommèrent ce portail la porte des Cinq Nations en l'honneur des Cinq Nations de la confédération iroquoise.
Vie quotidienne en Nouvelle-France
Pendant les premières années de la colonisation, jusqu'à la fin du XVIIe siècle, la vie des colons en Nouvelle-France est marquée par de constantes contraintes : conditions climatiques auxquelles il fallut s'adapter, éloignement de la métropole, commerce incertain avec la France et les Antilles, etc. Les habitants doivent donc se suffire à eux-mêmes dans la mesure du possible en produisant leurs propres denrées, en adaptant des méthodes et des techniques françaises aux réalités nord-américaines et en s'appropriant des éléments culturels des nations autochtones environnantes. Ces conditions créent bien sûr un milieu propice au développement des corps de métier locaux, et bientôt apparaît une petite bourgeoisie coloniale qui stimule la production de biens et de services. De cette manière, les capitaux ne sont pas drainés vers la métropole : en achetant les produits locaux, les colons se trouvent à favoriser un certain enrichissement.
Au XVIIIe siècle, la population de la Nouvelle-France vit dans une certaine aisance matérielle (surtout quand on compare leur condition à leurs compatriotes de France), d'autant plus que l'amélioration des relations commerciales avec la métropole et avec les Antilles permet l'entrée de denrées et de produits importés, qui viennent s'ajouter aux produits locaux pour faciliter la vie quotidienne des colons. Durant la paix de Trente Ans (1713-1744), la colonie prospère et la population, dans son ensemble, atteint un niveau d'aisance matérielle qui sera compromis par les troubles liés à la guerre de Succession d'Autriche puis à la guerre de Sept Ans.
- La maison Saint-Gabriel à Montréal, construite en 1660, était le lieu d'accueil des filles du Roi par Marguerite Bourgeoys.
- Les Fêtes de la Nouvelle-France près de la place Royale dans le Vieux-Québec.
- La forteresse de Louisbourg, à l'île du Cap-Breton, Nouvelle-Écosse.
- L'hôpital général de Québec à Notre-Dame-des-Anges.
- La place Royale et l'église Notre-Dame-des-Victoires.
- La porte Saint-Jean et les fortifications depuis la place d'Youville à Québec.
- Les vestiges de la Citadelle de Montréal, au Champ-de-Mars.
- La cathédrale Saint-Louis de La Nouvelle-Orléans et le Jackson Square (anciennement, la place d'Armes).
- Le fort Michilimakinac.
Traditions actuelles datant de l'époque de la Nouvelle-France
Traditions juridiques
- Profession de notaire au Québec ;
- Responsabilité des shérifs du Québec[10] ;
- Tradition civiliste, au Québec et en Louisiane, introduite par la Coutume de Paris en 1627 et confirmée en 1664 en vertu de l'édit royal créant la Compagnie des Indes occidentales ;
- Codification du droit, au Québec et en Louisiane, introduite par des ordonnances royales telles le Code Louis de 1667 et le Code de la marine de 1681.
Traditions sociales et culturelles
- La fête de la Saint-Jean et le feu de joie
- La tire de la Sainte-Catherine
- Le festin du Jour de l'An et la bénédiction paternelle
- Le poisson d'avril
- Le ramancheur
- Les contes et légendes
- Les épluchettes de blé d'Inde
- Les trois prénoms au certificat de naissance de l'état civil :
- Joseph ou Marie, selon le sexe de l'enfant
- prénom du parrain ou de la marraine, selon le sexe de l'enfant
- prénom distinctif (généralement, le prénom usuel)
Symboles de la Nouvelle-France
À la claire fontaine était le premier hymne national de la Nouvelle-France[réf. nécessaire]. Les Fêtes de la Nouvelle-France, qui se déroulent à Québec rappellent l'époque de la Nouvelle-France.
Entre autres symboles, le rabaska est synonyme de la colonisation et de l'exploration des terres en Nouvelle-France. Il servit en outre à la traite des fourrures, entreprise principalement par les coureurs des bois.
Gouvernement de l'Acadie (1604)
Gouvernement de Québec (1608)
- Basilique Sainte-Anne-de-Beaupré
- Bois-de-Coulonge
- Cap Diamant
- Citadelle de Québec
- Colline de Québec
- Côte-de-Beaupré
- Côte de la Montagne
- Côte-de-Lauzon (Pointe-Lévy)
- Côte-du-Sud
- Diocèse de Québec
- Fortifications de Québec
- Forts et châteaux Saint-Louis
- Hôtel-Dieu de Québec
- Île d'Orléans
- Notre-Dame-des-Anges
- Lieu historique national Cartier-Brébeuf
- Parc Montmorency
- Place-Royale
- Plaines d'Abraham
- Portes de Québec
- Quartier Petit Champlain
- Rivière Saint-Charles
- Séminaire de Québec
- Université Laval
Gouvernement des Trois-Rivières (1634)
Gouvernement de Montréal (1642)
- Ancien hôpital général de Montréal
- Baron de Longueuil
- Basilique Notre-Dame de Montréal
- Canal de Lachine
- Champ-de-Mars
- Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours de Montréal
- Château Ramezay
- Fort de la Montagne
- Hôtel-Dieu de Montréal
- Place-Royale
- Pointe-à-Callière
- Rue Notre-Dame
- Rue Saint-Paul (Montréal)
- Sœurs de la Charité de Montréal
- Vallée des Forts
- Vieux Séminaire de Saint-Sulpice
Gouvernement de la Louisiane (1699)
Pays d'en Haut
- Fort Carillon (Ticonderoga, New York)
- Fort Duquesne (Pittsburgh, Pennsylvanie)
- Fort Frontenac (Kingston, Ontario)
- Fort Caministigoyan (Thunder Bay, Ontario)
- Fort La Baye (La Baye)
- Fort Michilimakinac (Sault-Sainte-Marie, Ontario)
- Fort Niagara (Youngstown, New York)
- Fort Pontchartrain du Détroit (Détroit, Michigan)
- Fort Rouillé (Toronto, Ontario)
- Fort Saint-Charles (Angle nord-ouest du Minnesota)
- Fort Saint-Frédéric (Comté d'Essex, New York)
- Fort Saint-Pierre (Rivière à la Pluie)
Notes et références
- Dickinson, John Alexander, 1948-, Brève histoire socio-économique du Québec, Septentrion, (ISBN 9782894486023 et 2894486022, OCLC 492982676, lire en ligne)
- Julie Charette, Maude Daniel, Luc Dujardin, Philippe Vigneault, Questions d'histoire, Les Éditions CEC, 2007, 255 pages.
- Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis Vaugeois, Canada-Québec : Synthèse historique, 1534-2000, Septentrion, (lire en ligne), p. 81.
- Havard, Vidal, Histoire de l'Amérique française, Flammarion, 2003, p. 67.
- Musée canadien de l’histoire, Honorius Provost, « LE VIEUX DE HAUTEVILLE, NICOLAS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto [lire en ligne].
- John Mack Faragher, A great and noble scheme: the tragic story of the expulsion of the French Acadians from their Acadian homeland, New York: W.W. Norton, 2005, 562 pages.
- Jean-Francois Mouhot, Les Réfugiés acadiens en France (1758-1785): l'impossible réintégration ?, Québec, Septentrion, 2009, 456 p., 978-2894485132.
- Le Jeune 1633, p. 235.
- Jaenen 2015.
- Loi sur les shérifs (L.R.Q., c. S-7).
Voir aussi
Bibliographie
- Paul Le Jeune, Relation de ce qui s'est passe en la Nouvelle France, en l'année 1633 : envoyée au R.P. Barth. Iacquinot, provincial de la Compagnie de Jésus en la province de France par le P. Paul Le Jeune de la mesme compagnie, superieur de la résidence de Kebec, Paris, Chez Sebastien Cramoisy, (présentation en ligne, lire en ligne [PDF])
- Alain Beaulieu et Roland Viau, La Grande Paix : chronique d'une saga diplomatique, Québec, Éditions Libre Expression, (ISBN 2-89111-939-8).
- Bertrand Fonck et Laurent Veyssière, La Fin de la Nouvelle-France, Armand Colin, (ISBN 978-2-200-28765-8).
- Denis Vaugeois, Les Juifs et la Nouvelle-France, Trois-Rivières, Éditions Boréal Express, .
- Gilbert Pilleul (dir.), Les premiers Français au Québec, Paris, Archives & Culture, 208 p..
- Jean-Marc Soyez, Quand l'Amérique s'appelait Nouvelle-France (1608-1760), Fayard, coll. « Quand…? », , 290 p. (ISBN 9782213009452).
- Leslie Choquette, De France à paysans : modernité et tradition dans le peuplement du Canada français, Sillery (Québec), Septentrion, (ISBN 2-89111-939-8, OCLC 48117714).
- Gilles Havard et Cécile Vidal, Histoire de l'Amérique française, Paris, Flammarion, (ISBN 2082100456).
- Marcel Trudel, Histoire de la Nouvelle-France, vol. 10, Paris et Montréal, Fides, 1963-1999.
- (en) Peter N. Moogk, La Nouvelle-France : The making of French Canada: a cultural history, East Lansing, Michigan State University Press, (ISBN 0870135287).
- Robert Lahaise et Noël Vallerand, La Nouvelle-France 1524-1760, Outremont (Québec), Lanctôt, (ISBN 2894850603).
- (en) William John Eccles, The French North America 1500-1763, East Lansing, Michigan State University Press, (ISBN 0870134841).
- Cornelius J. Jaenen (révisé par Siomonn PULLA, Dominique MILLETTE, Zach PARROTT), Encyclopédie canadienne, (1re éd. 2007) (lire en ligne), « Relations entre les Autochtones et les Français »}
- Laurier Turgeon, Une histoire de la Nouvelle-France : Français et Amérindiens au XVIe siècle, Belin, , 288 p. (ISBN 9782410013375 et 2410013376, OCLC 1104135846, présentation en ligne)
- Didactique de l’univers social au primaire : Contenus disciplinaires et suggestions d’activités pour le 2e et 3e cycles. Sous la direction de Marc-André Éthier et David Lefrançois. Erpi. 2012.
- Leclerc, Jacques / Université Laval 2019 / CEFAN http://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/Nlle-France-Baie_d'Hudson.htm
Articles connexes
- Francisation
- Colonisation française des Amériques
- Louisiane française
- Premier empire colonial français
- Histoire des relations franco-américaines
- Histoire du Québec
- Histoire coloniale de l'Amérique du Nord
- Vice-rois de Nouvelle-France
- Gouverneur de la Nouvelle-France
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- Régime seigneurial de la Nouvelle-France
- Voie navigable historique
Liens externes
- Archives de la Nouvelle-France - Bibliothèque et Archives Canada (BAC), Archives nationales de France (ANF) et Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
- Musée virtuel de la Nouvelle-France sur le site du musée canadien de l'histoire.
- Inventaire des lieux de mémoire en Nouvelle-France.
- Nouvelle-France : Ressources françaises. Annuaire des services d’archives, bibliothèques, musées, lieux de mémoire, associations, centres d’études et description des fonds conservés dans les archives et les bibliothèques.
- La Nouvelle-France 1524 à 1763.
- Quand l'Amérique était française.
- Carte complète des voyages de Samuel de Champlain, père de la Nouvelle-France.
- La Nouvelle-France en 1745.
- Collections numériques des cartes et plans de la Nouvelle-France - Archives nationales du Québec (BAnQ).
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Dizionario di Storia • Encyclopædia Britannica • L'Encyclopédie canadienne
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