Indes orientales

Le terme d'Indes, ou Indes orientales, était utilisé à l'époque coloniale pour désigner les territoires d'Asie du Sud et du Sud-Est, c'est-à-dire le Béloutchistan iranien, le Pakistan, l'Union indienne, le Népal, le Bhoutan, le Bangladesh, la Birmanie, le Sri Lanka, les Maldives, la Thaïlande, la Malaisie, le Viêt Nam, le Cambodge, le Laos, les Philippines, le Brunéi, Singapour, le Timor oriental et l'Indonésie (appelée Indes orientales néerlandaises avant l'indépendance), à l'exception de la Nouvelle-Guinée occidentale, qui fait partie de la Mélanésie.

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Carte de 1697 montrant les Indes orientales.
L'Inde actuelle dans le monde.
L'Inde et l'Asie du Sud-Est aujourd'hui.

On divisait traditionnellement les Indes orientales en deux parties, avec comme limite les bouches du Gange : l'Inde cisgangétique, aujourd'hui appelée Asie du Sud ou sous-continent indien, et l'Inde transgangétique, aujourd'hui appelée Asie du Sud-Est.

En Europe, le terme pluriel servait aussi à désigner l'Inde actuelle.

Les Européens commencèrent à se rendre dans ces territoires au XVIe siècle. Le commerce avec cette région se développa progressivement. Des compagnies commerciales spécialisées furent créées afin d'en importer de nombreux biens, entre autres du coton, de l'indigo et des épices. On peut notamment citer les diverses Compagnies des Indes orientales (XVIIe siècle).

Christophe Colomb crut initialement que le Nouveau Monde était la partie extrême-orientale des Indes. Il avait largement sous-estimé la distance qui sépare l'Europe de l'Asie par l'Ouest. Plus tard, afin d'éviter la confusion, le Nouveau Monde fut appelé Indes occidentales et les Indes authentiques « Indes orientales ».

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