Impressionnisme
L’impressionnisme est un mouvement pictural né de l'association d'artistes de la seconde moitié du XIXe siècle vivant en France. Fortement critiqué à ses débuts, ce mouvement se manifeste notamment de 1874 à 1886 par des expositions publiques à Paris, et marqua la rupture de l'art moderne avec la peinture académique, qui était très en vogue à l'époque.

Ce mouvement pictural est principalement caractérisé par des tableaux de petit format, des traits de pinceau visibles, la composition ouverte, l'utilisation d'angles de vue inhabituels, une tendance à noter les impressions fugitives, la mobilité des phénomènes climatiques et lumineux, plutôt que l'aspect stable et conceptuel des choses, et à les reporter directement sur la toile. L'impressionnisme eut une grande influence sur l'art de cette époque, la peinture bien sûr, mais aussi les arts visuels (sculpture[1], photographie impressionniste dont le pictorialisme est le relais, cinéma impressionniste), la littérature[2] et la musique[3].
Historique

Jusqu'au début du XIXe siècle, l'art pictural officiel en France est dominé par l'Académie royale de peinture et de sculpture, qui fixe, depuis sa création sous le règne de Louis XIV, les règles du bon goût, aussi bien pour les thèmes des tableaux que pour les techniques employées. L’Académie privilégie l’enseignement du dessin, plus simple à définir dans un corps de doctrine bien structuré pour lequel la copie des modèles de la sculpture antique constitue un idéal de beauté. La couleur, considérée depuis Aristote comme un accident de la lumière, se prêtait beaucoup moins bien à une pédagogie structurée. Aussi n’était-elle pas, à l’époque, enseignée au sein de l’Académie elle-même, mais dans des ateliers extérieurs à celle-ci.

Cependant le XVIIIe siècle avait déjà marqué une évolution significative. La couleur était déjà à la mode, même à l'Académie ; François Boucher, pourtant l'un de ses membres, en est un exemple. Dans les œuvres d'Antoine Watteau également académicien, des critiques avertis voient des signes avant-coureurs de l'impressionnisme. Même si le début du XIXe siècle vit le retour du néo-classicisme, un vent de liberté avait soufflé sur la peinture dans le choix de thèmes ou dans la manière de traiter le dessin avec par exemple Johann Heinrich Füssli ou George Romney. Au début du XIXe siècle, William Blake, William Turner ou Francisco de Goya et même Eugène Delacroix avaient déjà posé les bases d'une nouvelle façon de peindre.
Avec l'invention du tube de peinture souple par l'industrie à partir du milieu du XIXe siècle, de jeunes peintres parisiens sortent des ateliers pour peindre en plein air et pour saisir l'instant, la lumière. Le développement de la technique photographique à la même époque remet en cause ce qui jusqu'alors avait été l'une des fonctions principales de l'art, la représentation fidèle de la réalité, amenant les impressionnistes à explorer d’autres sujets et d’autres façons de peindre qui privilégient la vision de l'artiste, son impression face au réel et non sa description du réel[5]. Influencés notamment par le réalisme des œuvres de Gustave Courbet, ces artistes privilégient les couleurs vives, les jeux de lumière et sont plus intéressés par les paysages ou les scènes de la vie de tous les jours que par les grandes batailles du passé ou les scènes de la Bible. Soudés par les critiques parfois très violentes subies par leurs œuvres, ainsi que par les refus successifs du Salon de Paris, institution majeure de la peinture de l'époque, ces jeunes artistes commencent à se regrouper pour peindre et discuter. Parmi ces pionniers, on compte notamment Claude Monet, Pierre Auguste Renoir, Alfred Sisley et Frédéric Bazille, bientôt rejoints par Camille Pissarro, Paul Cézanne et Armand Guillaumin.
En sortant de l'atelier de Charles Gleyre à l'École des beaux-arts de Paris qu'ils fréquentèrent de l'automne 1862 au printemps 1863, Bazille, Renoir, Monet et Sisley se réunissaient au café de La Closerie des Lilas, formant un groupe dénommé les « intransigeants », bientôt rejoint par Pissarro[6].
En 1863, l'empereur Napoléon III décrète la tenue d'un Salon des Refusés regroupant les œuvres n'ayant pu être présentées au salon de Paris. C'est là qu'est présenté le Déjeuner sur l'herbe de Manet, qui fait scandale, car il représente une femme nue dans un contexte contemporain (les nus féminins mythologiques ou allégoriques sont légion dans la peinture de l'époque). Les critiques sont très violentes, une grande partie du public se déplace uniquement pour se moquer des œuvres exposées. Pourtant, les visiteurs des Refusés sont plus nombreux cette année-là que ceux du Salon officiel. Voyant leurs tableaux refusés par le jury du Salon de 1867, Renoir, Bazille, Monet, Sisley et Pissarro signent une pétition pour le rétablissement du Salon des refusés[7], en vain. Ils commencèrent à discuter de tenir leur propre exposition. En 1868, Charles Daubigny, alors membre du jury fut leur allié. Son plaidoyer obstiné permit aux futurs impressionnistes d'être acceptés au Salon de 1868[8].
La technique de peinture impressionniste fut inventée au cours de l'été 1869 quand Renoir et Monet peignirent respectivement La Grenouillère et Bain à la Grenouillère sur l'île de Croissy[9].
Devant les refus successifs, en 1867 et 1872, d'organiser un autre salon des Refusés, un groupe d'artistes parmi lesquels Monet, Renoir, Pissarro, Sisley, Cézanne, Berthe Morisot et Edgar Degas décident de constituer la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs en pour organiser leur propre exposition, dans l'atelier du photographe Nadar. Regroupant les œuvres de trente-neuf artistes, parmi lesquels le précurseur Eugène Boudin dont l'exemple persuada Monet de tenter de peindre « sur le motif » en plein air[10], l'exposition est la première des huit qui auront lieu entre 1874 et 1886.
Une fois encore, le groupe essuie des critiques très violentes, qui ne parviennent pas à l'éviction des artistes. Ainsi, un article sarcastique du critique et humoriste Louis Leroy dans la revue le Charivari, dans lequel il tourne en dérision le tableau de Monet intitulé Impression, soleil levant, crée le terme d'« impressionniste » qui donne au mouvement son nom : « L'Impressionnisme ». Le terme est repris dans un sens positif par Jules-Antoine Castagnary, par le public et par les artistes eux-mêmes, bien que ceux-ci estiment être rapprochés par leur esprit révolutionnaire bien plus que par la réalité de leur art. Le terme supplante progressivement ceux de plein-airisme et de tachisme utilisé dès 1889 par le critique Félix Fénéon[11].

Pour ces raisons, de nombreuses dissensions existent au sein du groupe. Ainsi, Degas continue à affirmer la domination du dessin par rapport à la couleur, et se refuse à peindre en plein air. Il y aurait lieu cependant de nuancer cette légende d'un Degas n'aimant pas la peinture de plein air : dans une lettre à Valernes, il écrit : « Ah ! si j'avais eu plus de temps pour peindre sur nature ! ». Vollard raconte que Degas lui répondit, alors qu'il lui faisait remarquer que Renoir faisait de la peinture de plein air : « Renoir, ce n'est pas la même chose ; il peut faire tout ce qu'il veut. » Sa nièce, Jeanne Fèvre, souligne que Degas avait une mémoire visuelle prodigieuse et qu'il pouvait peindre en atelier des paysages qu'il avait eu sous les yeux quelques jours auparavant. Renoir quitte le mouvement au cours des années 1880, avant de le rejoindre à nouveau, sans jamais regagner totalement la confiance de ses membres. Édouard Manet lui-même, qui fut l'un des fondateurs du groupe, se refuse à exposer ses œuvres avec les autres impressionnistes, préférant continuer à insister auprès du Salon de Paris.
Son exemple est suivi : déjà diminué par la mort de Frédéric Bazille lors de la guerre franco-allemande de 1870, le groupe est marqué par les défections de Cézanne, Renoir, Sisley et Monet, qui quittent les Expositions impressionnistes pour le Salon. Miné par les disputes au sujet du statut de membre, le groupe des Impressionnistes finit par se séparer en 1886 lorsque Paul Signac et Georges Seurat montent une exposition concurrente. Pissarro aura été le seul artiste présent aux huit Expositions Impressionnistes. La vente des toiles à cette époque montre le désintérêt de l'État et des marchands pour les œuvres impressionnistes, puisque les rares collectionneurs intéressés (Georges de Bellio, Gustave Caillebotte, Jean-Baptiste Faure, Ernest Hoschedé, Théodore Duret, Henri Rouart, Victor Chocquet, Charles Ephrussi, Paul Bérard, etc.) achètent initialement plusieurs chefs-d'œuvre à des prix dérisoires[12].

Malgré tous ces désaccords, les artistes impressionnistes gagnent peu à peu les faveurs du public et de leurs pairs, notamment grâce à l'aide du marchand d'art Paul Durand-Ruel, qui les fait exposer à Londres et surtout à New York dont l'exposition en 1886 marque le premier grand succès des impressionnistes[13]. Mais cette réussite ne profite pas à tous : si Renoir finit par accéder à une relative sécurité financière en 1879, suivi par Monet au début des années 1880 et Pissarro dans les années 1890, Sisley meurt en 1899 dans la pauvreté. Dans les années 1880, reprenant l'héritage du mouvement impressionniste (peinture de la vie moderne, usage des couleurs), les néo-impressionnistes s'avancent alors selon l'expression du critique d'art Félix Fénéon « à l'avant-garde de l'impressionnisme » pour mieux le dépasser, voire rejeter ce que Pissarro appelait « l'impressionnisme romantique » des Renoir et Degas au profit de « l'impressionnisme scientifique »[14].
Alors que le mouvement impressionniste n'a duré qu'une dizaine d'années et a fait éclater le marché de l'art, il s'oriente dans les années 1890 vers de nouvelles attitudes picturales, traditionnellement considérées comme postimpressionnistes mais paradoxalement la cote des impressionnistes ne cesse de grimper à cette époque, amenant leurs tableaux à dominer le marché en termes de records de prix, et ce jusque dans les années 1990[15].
Méthodes

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Les peintres impressionnistes, qui se veulent - avant tout - peintres du concret et du vivant, choisissent leurs sujets dans les paysages ou les scènes quotidiennes de la vie contemporaine librement interprétés et recréés selon la vision et la sensibilité personnelle de chacun d'eux. Pour la première fois, ils ne prendront pas uniquement des esquisses du paysage pour ensuite terminer leur œuvre dans leur atelier[16],[17]. Travaillant sur place et « sur le motif », comme souvent les peintres de l'école de Barbizon, comme certains paysagistes anglais, comme Eugène Boudin ou Johan Barthold Jongkind, ils poussent très loin l'étude du plein air, font de la lumière et de ses jeux l'élément essentiel et mouvant de leur peinture, écartant les teintes sombres et les nuances élaborées pour utiliser des couleurs pures que fait papilloter une touche très divisée. Peintres d'une nature changeante, d'une vie simple et tranquille saisie dans la particularité et la vérité de l'instant, ils sont indifférents à la recherche, chère aux classiques, de l'idéal du beau et de l'essence éternelle des choses. Parmi les principaux représentants du courant impressionniste il faut citer Claude Monet, Camille Pissarro et Alfred Sisley, qu'accompagnent d'autres artistes dont les personnalités respectives évolueront de façon nettement distincte : Auguste Renoir, Paul Cézanne, Edgar Degas, Berthe Morisot, Armand Guillaumin, Albert Lebourg, Édouard Manet, Mary Cassatt, Gustave Caillebotte, etc. ainsi que Frédéric Bazille qui mourut avant la reconnaissance du public.
Alors que Camille Corot prétendait rester étranger au mouvement, il est souvent considéré comme le premier impressionniste : « Il y a un seul maître, Corot. Nous ne sommes rien en comparaison, rien », selon Claude Monet en 1897 ; « Il est toujours le plus grand, il a tout anticipé… », Edgar Degas, 1897.
L'impressionnisme est un point de départ pour Georges Seurat et Paul Signac, maîtres du pointillisme, pour Paul Gauguin, Henri de Toulouse-Lautrec, Vincent van Gogh, ainsi que pour de nombreux « postimpressionnistes », en France (notamment L. Boiseaubert, qui a peint le Port du Havre sous le brouillard en 1887) et à l'étranger, comme Jean Peské.
Le terme d'impressionnisme est aussi employé, par extension, dans le domaine de la littérature, pour caractériser par exemple les romans du chantre de Monet, Octave Mirbeau, qui sont marqués au coin de la subjectivité. Il gagne même la critique musicale (1887), qualifiant les œuvres de Claude Debussy et, plus généralement, celles de tous les compositeurs préoccupés par la perception subjective des couleurs sonores et des rythmes : Maurice Ravel, Paul Dukas, Erik Satie, Albert Roussel... Les musiciens impressionnistes mirent à l'honneur la liberté de la forme, de la phrase et du langage harmonique.

L'impressionnisme se singularise par le fait que l'on peut parler de l'œuvre sans avoir besoin de références extérieures, à la différence de l'art antique qui est fondé sur la mythologie, et de l'art roman sur l'histoire sainte. Les sujets sont ainsi puisés dans la nature. Par ailleurs, quand le sujet met en scène des individus, ce sont des contemporains. Citons, en exemple, le tableau Olympia de Manet qui explore le thème traditionnel du nu, mais de manière choquante pour cette période : Vénus est représentée en demi-mondaine du XIXe siècle, et le peintre travaille surtout la peinture (couleurs). Cette vision, encore réaliste par le sujet, est également une étude sur la lumière et donne ainsi naissance à l'art moderne qui s'intéresse aux effets de lumière et aux combinaisons des couleurs, une recherche qui est au cœur de l'impressionnisme.
Évolution
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Avant l'apparition de l'impressionnisme, d'autres peintres, notamment les Hollandais du XVIIe siècle tels que Jan Steen, s'étaient intéressés à des sujets courants, tout en conservant une approche traditionnelle de la composition celle-ci était conçue de manière à placer le sujet principal au centre du regard de l'observateur. Les impressionnistes assouplirent l'opposition entre sujet et arrière-plan[18].
« Ce que l'on nomme « Impressionnisme » est le résultat d'une longue évolution qui place la peinture du XIXe siècle sous le signe du paysage [...]. Mais les véritables précurseurs de cette nouvelle peinture sont d'une part Honoré Daumier avec ses recherches de rythmes, et d'autre part Jean-François Millet, les peintres de Barbizon et enfin les peintres de la mer et de l'eau (Boudin, Jongkind). Deux grandes découvertes réalisées au XIXe siècle sont venus libérer la perception et les canons traditionnels : la photographie, et les lois de la couleur de Chevreul »
Une autre influence importante est celle des estampes japonaises (japonisme), qui étaient arrivées en France à l'origine sous la forme de papier d'emballage. La technique de ces estampes contribue de manière importante au choix d'angles « photographiques » et de compositions non conventionnelles, qui devaient devenir un mouvement impressionniste.[réf. nécessaire] Edgar Degas était passionné de photographie et collectionnait les estampes japonaises. Sa toile La classe de danse témoigne de ces deux influences par sa composition asymétrique. Les danseuses du premier plan à gauche semblent avoir été prises sur le vif, dans des postures peu apprêtées, et le coin inférieur droit de la toile est occupé par une vaste surface de plancher vide.[réf. nécessaire] Comme le réalisme, l’impressionnisme montre des réalités quotidiennes, mais elles sont plus légères, plus claires, plus lumineuses. Les impressionnistes s’intéressent à la perception des choses : jeux de lumière, les reflets sur l’eau, mouvements… La nature est donc un domaine privilégié. - De ce fait, ils ont été accusés de ne pas savoir peindre, de négliger les contours, de diluer la vision[19].[réf. nécessaire]
Représentants
- Claude Monet (1840-1926), membre fondateur et historique du Groupe des Impressionnistes
- Pierre-Auguste Renoir (1841-1919), membre fondateur et historique du Groupe des Impressionnistes
- Paul Cézanne (1839-1906), membre fondateur et historique du Groupe des Impressionnistes
- Edgar Degas (1834-1917), membre fondateur et historique du Groupe des Impressionnistes
- Berthe Morisot (1841-1895), membre fondateur et historique du Groupe des Impressionnistes
- Armand Guillaumin (1841-1927), membre fondateur et historique du Groupe des Impressionnistes
- Camille Pissarro (1830-1903), membre fondateur et historique du Groupe des Impressionnistes
- Alfred Sisley (1839-1899), membre fondateur et historique du Groupe des Impressionnistes
- Gustave Caillebotte (1848-1894), membre fondateur et historique du Groupe des Impressionnistes
- Jean-Louis Forain (1852-1931), membre historique du Groupe des Impressionnistes
- Georges Seurat (1859-1891), membre historique du Groupe des Impressionnistes
- Mary Cassatt (1844-1926), membre historique du Groupe des Impressionnistes
- Édouard Manet (1832-1883), n'a jamais participé aux Expositions Impressionnistes
- Frédéric Bazille (1841-1870), précurseur, n'a jamais participé aux Expositions Impressionnistes
- Eugène Boudin (1824-1898), précurseur, a participé à la première Exposition Impressionniste
- Johan Barthold Jongkind (1819-1891), précurseur, n'a jamais participé aux Expositions Impressionnistes
- Francesco Filippini (1841-1870), précurseur, fondateur des Impressionnistes italiens
- Eva Gonzalès (1849-1883), n'a jamais participé aux Expositions Impressionnistes
- Max Liebermann (1847-1935), n'a jamais participé aux Expositions Impressionnistes
- Joaquín Sorolla y Bastida (1863-1923), n'a jamais participé aux Expositions Impressionnistes
Les huit expositions impressionnistes
Première exposition
Du au - 30 artistes participent à l'exposition organisée dans l'ancien atelier du photographe Nadar :
- Zacharie Astruc
- Antoine Ferdinand Attendu
- Édouard Béliard
- Eugène Boudin
- Félix Bracquemond
- Édouard Brandon
- Pierre Isidore Bureau
- Adolphe-Félix Cals
- Paul Cézanne
- Gustave-Henri Colin
- Louis Debras
- Edgar Degas
- Giuseppe De Nittis
- Armand Guillaumin
- Louis Latouche
- Ludovic-Napoléon Lepic
- Stanislas Lépine
- Léopold Levert
- Alfred Meyer (peintre)
- Claude Monet
- Auguste de Molins
- Berthe Morisot
- Émilien Mulot-Durivage
- Auguste Ottin
- Léon-Auguste Ottin
- Camille Pissarro
- Pierre Auguste Renoir
- Léon-Paul-Joseph Robert
- Henri Rouart
- Alfred Sisley
La deuxième exposition
En 1876 participent 15 artistes ;
- Édouard Béliard
- Gustave Caillebotte
- Adolphe-Félix Cals
- Edgar Degas
- Marcellin Desboutin
- Jacques François
- Alphonse Legros
- Ludovic Lepic
- Léopold Levert
- Jean-Baptiste Millet
- Claude Monet
- Berthe Morisot
- Auguste Ottin
- Léon-Auguste Ottin
- Camille Pissarro
- Pierre Auguste Renoir
- Henri Rouart
- Alfred Sisley
- Charles Tillot
La troisième exposition
En 1877 participent 18 artistes.
Les impressionnistes (naissance et mort des artistes)

Références
- Medardo Rosso, Giovanni Lista, La sculpture impressionniste, L'Échoppe, , 183 p..
- Valérie Pérez, « Jules Laforgue et les Décadents », serieslitteraires.org.
- Elian Jougla, « Claude Debussy, Le Maitre de la musique impressionniste », cadenceinfo.com, août 2009.
- L'Avant-port du Havre. Matin. Soleil. Marée.
- Jean-Jacques Lévêque, Les Années impressionnistes : 1870-1889, ACR Édition, , p. 62.
- Nathalia Brodskaya, Sisley, p. 22
- L'Amour avec mon pinceau, p. 5-6
- Richard Shone (en), Sisley, 1994, p. 12 : "They vainly petitioned for a new Salon des Refuse's on the lines of the one held in 1863, where Manet's Luncheon on the Grass had outraged the public, and discussions began on the possibility of holding their own exhibition. In 1868 the painters secured an ally on the Salon jury in Charles Daubigny, associated with Barbizon but then living at Auvers-sur-Oise; through his stubborn advocacy, the future Impressionists were accepted."
- Anthony Lacoudre, Ici est né l'impressionnisme: guide de randonnées en Yvelines, préface Claude Bonin-Pissarro, Éd. du Valhermeil, 2003, (ISBN 2913328415 et 9782913328419), p. 35.
- Dès 1862, Monet retrouvait Boudin et Johan Barthold Jongkind à la ferme Saint-Siméon à Honfleur où ils travaillaient ensemble en extérieur.
- Armand Silvestre, Denys Riout, Les Écrivains devant l'impressionnisme : A. Silvestre, P. Burty, J.-A. Castagnary..., Macula, , p. 420.
- Marina Ferretti Bocquillon, L'impressionnisme, Presses Universitaires de France, , p. 65.
- Françoise Cachin, Richard R. Brettell, Sylvain Amic, Musée Fabre, L'impressionnisme, de France et d'Amérique : Monet, Renoir, Sisley, Degas, Artlys, , p. 21.
- Michel Draguet, Signac, Seurat. Le néo-impressionnisme, Fernand Hazan, , p. 32.
- Découvrir les Impressionnistes, Larousse, , p. 87.
- Éditions Larousse, « Encyclopédie Larousse en ligne - impressionnisme », sur www.larousse.fr (consulté le 11 janvier 2017)
- impressionnismevoyage, « Peindre « sur le motif », une notion fondamentale pour les impressionnistes », sur La notion de "voyage" dans l'oeuvre impressionniste, (consulté le 11 janvier 2017)
- Rosenblum (1989), p. 228.
- Michel Laclotte (dir.), Jean-Pierre Cuzin (dir.) et Arnauld Pierre, Dictionnaire de la peinture, (lire en ligne), p. 430.
Voir aussi
Bibliographie
- Claire Barbillon, CD-Rom Les Impressionnistes, RMN/Musée d'Orsay, 1997
- Simona Bartolena, Impressionismo, Mondadori Electa S.p.A., Milan, 2002, éditions SOLAR pour l'édition française, 2003
- Maria et Godfrey Blunden, La peinture de l'Impressionnisme, Éditions d'Art Albert Skira, Genève, 1981
- Pascal Bonafoux, Correspondances impressionnistes, Éditions Diane de Selliers, 2008
- Jean-Paul Crespelle, Guide de la France impressionniste, éditions Hazan, 1991
- Norbert Dremus, L'Impressionnisme élémentaire, Musée d'Orsay, 2006
- Caroline Joubert, Michel Melot et Valérie Sueur-Hermel, L'Estampe impressionniste : Trésors de la Bibliothèque nationale de France, de Manet à Renoir, Éditions d'Art Somogy / Musée des Beaux-Arts de Caen, Paris / Caen, 2010 (ISBN 9782757203767)
- Jacques-Sylvain Klein, La Normandie, berceau de l'Impressionnisme, éditions Ouest-France, Rennes, 1996
- Jacques-Sylvain Klein, Lumières normandes, les hauts-lieux de l'impressionnisme, éditions Point de vues, 2013
- Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, vol. 2, t. 1, Paris, Robert Laffont, , 997 p. (ISBN 978-2-221-05412-3)
- Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, vol. 2, t. II, Paris, Robert Laffont, , 1185 p. (ISBN 978-2-221-05413-0)
- Pierre-Auguste Renoir, Écrits et propos sur l'art, textes réunis, annotés et présentés par Augustin de Butler, Éditions Hermann, 2009.
- John Rewald (trad. Catherine Goldet), Histoire de l'impressionnisme, Paris, Hachette, coll. « Pluriel », , 2e éd. (1re éd. 1955), 480 p., poche (ISBN 978-2-01-279374-3)
- Alain Tapié, Peindre en Normandie à l'époque impressionniste, Éditions d'Art Somogy, Paris, 2010 (ISBN 9782757202630)
- (en) Robert Rosenblum, (1989). Paintings in the Musée d'Orsay. New York: Stewart, Tabori & Chang. (ISBN 1-55670-099-7)
Filmographie
- Le Scandale impressionniste, film documentaire de François Lévy-Kuentz, France, 2010, 55'
Liens externes
- Musée des impressionnismes Giverny
- Musée Marmottan Monet
- Web sur l'Impressionnisme: biographies, peintres, images, etc.
- Le mouvement Impressionniste et ses plus grands peintres.
- L'Impressionnisme dans Encyclopédie Larousse.
- L'impressionnisme et ses plus grands peintres vus par francetv éducation (peintures, vidéos…).
Articles connexes
- Postimpressionnisme
- Néo-impressionnisme
- Luminisme
- Impressionnisme américain
- Macchiaioli
- Heidelberg School
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