Georges Gardet
Georges Gardet, né le dans le 6e arrondissement de Paris[1] et mort dans la même ville en 1939, est un sculpteur animalier français.
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(à 75 ans) Paris |
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Biographie

Georges Gardet est le fils du sculpteur Joseph Gardet[2] et le frère du sculpteur Joseph-Antoine Gardet. Il suit les cours de l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers d'Aimé Millet et d'Emmanuel Frémiet.
Son épouse, Madeleine, est la sœur du peintre et décorateur Jean Francis Auburtin (1866-1930) qui participa avec lui à l'Exposition universelle de 1900.
Son talent lui attire de nombreuses commandes d'amateurs qui souhaitent conserver des effigies de leurs animaux familiers ou orner les jardins et parcs de leurs demeures.
Il est promu au grade d'officier de la Légion d'honneur en 1900. Il est membre de l'Académie des beaux-arts et de la Société des artistes français.
Il meurt en 1939 à Paris et est inhumé au cimetière du Montparnasse, au côté de son père.
Élèves
- Louis-Albert Carvin
- Jane Le Soudier
- Charles-Joseph Paillet (1871-1937)[3]
Œuvres dans les collections publiques
- En Argentine
- Au Brésil
- Rio de Janeiro, Palácio Laranjeiras : deux Lions[4].
- Au Canada
- Winnipeg (Manitoba), palais législatif : Deux Bisons en bronze et le Golden Boy sur le dôme du palais depuis 1920[5].
- en Éthiopie
- Addis-Abeba, avenue Churchill : Monument du Lion de Judah
- En France
- Chantilly, château de Chantilly, vestibule : une paire de Dogues.
- Choisy-le-Roi : Éléphants attaqués par un tigre, fonte par Antoine Durenne, dépôt de la Ville de Paris depuis 1952[6],[7].
- Laval, musée des Sciences :
- Tigre attaquant une tortue ;
- Bison assailli par un jaguar.
- Maincy, château de Vaux-le-Vicomte : œuvre ornant les jardins.
- Nantes, Jardin des plantes : Les Cerfs au repos. L'ensemble restauré et réinstallé a été inauguré le [Note 1].
- Paris :
- jardin du Luxembourg : Lion.
- jardin des plantes : Vautour, bronze.
- parc Montsouris : Drame du désert, 1891, groupe en bronze.
- place de la Nation : Les Monstres marins (1908), fontaines du bassin du Triomphe de la République de Jules Dalou. Enlevés en 1941 par l'occupant allemand pour refonte destinée à l'armement[8]. Le bassin a été supprimé lors des travaux de construction du RER pendant les années 1960.
- pont Alexandre-III, rive droite : Les deux groupes de Lions conduits par des enfants, 1900.
- Sceaux, parc de Sceaux : deux groupes de Famille de cervidés[Note 1], installés en 1933 près du bassin de l'Octogone[9].
- Voisins-le-Bretonneux, parc : Lions.
Notes et références
Notes
- L'un des trois exemplaires existants dans le monde.
Références
- Archives de l’état civil de Paris en ligne, acte de naissance no 6/2422/1863. Fils de Joseph Gardet, sculpteur, et de Cécile Bouchaton.
- Georges Belleiche, Statues de Paris, Paris, Massin, (ISBN 2-7072-0528-1).
- Bernard Morot-Gaudry, « La sculpture en Morvan au XXe siècle et début du XXIe siècle », Bulletin de l'Académie du Morvan, n°82, 2017, p.13.
- Famille Guinle.
- « Le Golden Boy », sur gov.mb.ca (consulté le 1er avril 2015).
- Numéro d'inventaire 2367 (Notice no IM94000726, base Palissy, ministère français de la Culture).
- data0.eklablog.com.
- Pierre Jahan et Jean Cocteau, La Mort et les Statues, Les éditions de l'Amateur, (ISBN 9782859174897).
- Notice no IM92000519, base Palissy, ministère français de la Culture.
Annexes
Liens externes
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