BFM TV

Le 14 décembre 2004, le projet BFM TV est officiellement lancé par le groupe NextRadio (rebaptisé alors NextRadioTV) : il propose une chaîne d'information généraliste en continu dont la programmation est consacrée à l'actualité et « notamment à l'information économique et financière », sur le modèle de la station BFM, sa radio spécialisée dans l'information économique. C'est de la radio que vient le nom BFM, se nommant au départ « Business FM »[3]. Après son lancement, l'antenne de BFM TV ne sera qu'en partie consacrée à des sujets économiques et aucun des magazines spécialisés annoncés dans sa candidature ne sera programmé sur la chaîne : « la spécificité économique de l’éditeur, fût-elle réelle, pédagogique et non exclusive, demeure difficilement appréciable », note ainsi le Conseil supérieur de l'audiovisuel en 2006[4].

À la suite de l'audition du groupe devant le Conseil supérieur de l'audiovisuel, qui n'arrivait pas à choisir entre les chaînes RTL9 et TV Breizh (les votes arrivaient toujours à égalité pour les deux chaînes)^{[réf. nécessaire]}, le CSA opte finalement pour une deuxième chaîne d'information et la formule est officiellement retenue le 9 mai 2005 par le CSA pour figurer parmi les quatre nouvelles chaînes venant enrichir l'offre gratuite de la télévision numérique terrestre française.

BFM TV inaugure officiellement son antenne à 18 h le 28 novembre 2005 sur la TNT, le câble, le satellite et le Web. Le tout premier journal est présenté dans un décor virtuel par Ruth Elkrief : au cours de son édition, elle interroge en direct Dominique Baudis et Renaud Donnedieu de Vabres, alors respectivement président du CSA et ministre de la Culture et de la Communication[5].

La grille de lancement de BFM TV est centrée sur la matinale et la soirée.

Du lundi au vendredi, de 6 h à 9 h 30, avec BFM Matin, la chaîne propose toutes les demi-heures un journal sur l’actualité générale d’un quart d’heure (présenté par Stéphanie de Muru) suivi d’un journal de l’économie (présenté par Thomas Misrachi). Pendant la journée, un tout images d’un quart d’heure, multi-rediffusé mais mis à jour en permanence, occupe l’antenne. De 18 h à 23 h 30 (BFM Soir), place au « journal de 20 heures toutes les 30 minutes » avec une édition complète toutes les demi-heures présentée en alternance par Ruth Elkrief (à 18 h et 19 h), Olivier Mazerolle (à 20 h), Florence Duprat (à 19 h 30, 21 h 30 et 23 h avec un journal à dominante économique) et Jean-Alexandre Baril (18 h 30, 21 h et 22 h avec un journal à dominante internationale).

Chaque soir, à 20 h 30 (rediffusion à 22 h 30), Olivier Mazerolle interroge pendant trente minutes une ou plusieurs personnalité(s) dans Mazerolle Direct. À 23 h 30 puis jusqu'au lendemain matin, le journal de 23 h avec Florence Duprat est rediffusée en boucle.

Le week-end, Guillaume Vanhems présente un journal de trente minutes à 19 h et 20 h, un tout-images étant diffusé tout le reste de la journée[6].

La version 2 de la chaîne est lancée le 9 mai 2006 à 18 h par Ruth Elkrief. Les décors et l’habillage sont relookés.

Des présentateurs - meneurs de jeu font ainsi leur apparition pour piloter les grands carrefours d’information : Thomas Misrachi (6 h - 9 h 30), Ruth Elkrief (18 h - 20 h), Olivier Mazerolle (20 h - 21 h), Florence Duprat (21 h - 0 h) et Thomas Sotto (18 h - 21 h le week-end) rappellent les principaux titres de l’actualité tous les quarts d’heure, gèrent les directs avec les envoyés spéciaux, interviewent les invités et assurent les transitions entre les différentes rubriques (journal généraliste, journal de l’économie, météo, chronique…).

En semaine, le tout-images est remplacé par BFM Non-Stop, un journal d’une quinzaine de minutes avec un bulletin météo rediffusé en continu, qui est présenté par Guillaume Vanhems (9 h 30 - 13 h), Jean-Alexandre Baril (13 h - 16 h 30) et Stéphanie de Muru (16 h 30 - 18 h)[7]. Cependant, un tout-images reste diffusé toute la journée le week-end (avec une interruption entre 18 h et 21 h pour la tranche d’information présentée par Thomas Sotto).

Dans la perspective de l'élection présidentielle française de 2007, Olivier Mazerolle transforme son émission Mazerolle Direct en Journal de campagne (toujours diffusé du lundi au vendredi à 20 h 30).

À partir de novembre 2006, Ruth Elkrief coprésente, avec Hedwige Chevrillon de BFM, Le Duo BFM, une interview politique diffusée chaque jeudi en direct et en simultané sur BFM et BFM TV à 12 h 30, puis rediffusée à 14 h sur BFM et à 21 h 30 sur BFM TV. Il s'agit de la première émission commune à la radio BFM et la chaîne BFM TV, qui appartiennent toutes les deux au groupe NextRadioTV[8]. En janvier 2008, l'émission est remplacé par La Tribune BFM, une interview diffusée le dimanche soir[9].

En janvier 2007, Ruth Elkrief abandonne la tranche du 18 h - 20 h pour présenter de 19 h à 20 h seulement Élysée 2007 un magazine sur la campagne électorale pour l'élection présidentielle française de 2007 avec chaque soir un débat d'un vingtaine de minutes. De 18 h à 19 h, puis de 20 h à 20 h 30, Nathalie Levy présente un journal avec Gilane Barret (informations générales) et Julian Bugier (économie). Gilane Barret remplace ainsi Rachid M'Barki à la présentation des journaux du soir.

Les journaux de la journée changent également de présentateurs : Guillaume Vanhems n'est plus présent à l'antenne, Jean-Alexandre Baril présente les journaux du matin, Stéphanie de Muru ceux de l'après-midi.

Dans le cadre de l'élection présidentielle française de 2007, Bourdin 2007, l'interview matinale de Jean-Jacques Bourdin, animateur sur la radio RMC, est diffusé en simultané sur BFM TV entre 8 h 30 et 9 h du lundi au vendredi. La radio et la chaîne de télévision appartiennent toutes les deux au groupe NextRadioTV.

Entre les deux tours de l'élection présidentielle française de 2007, l'organisation d'un débat entre Ségolène Royal (PS) et François Bayrou (UDF/Mouvement Démocrate) fait l'objet d'une succession d'annonces contradictoires. Finalement, le débat télévisé se tient le samedi 28 avril à la mi-journée mais sur la chaîne BFM TV et la station de radio RMC, toutes les deux appartenant au groupe NextRadioTV[10]. Ce débat est présenté par Jean-Jacques Bourdin et Ruth Elkrief. BFM TV atteint alors son record d'audience, en réunissant plus de 700 000 téléspectateurs, selon une étude confidentielle de Médiamétrie[11]. Un record historique d'autant que le débat était diffusé à heure creuse et que la moyenne haute de l'audience des chaînes de la TNT est alors plutôt de l'ordre de 100 000 téléspectateurs. De plus, ce débat a un impact significatif sur le niveau de notoriété et d'audience moyenne de la chaîne à partir de cette date[12]. Valérie Lecasble, à l'époque directrice générale d'I-Télé, reconnaissant elle-même « un petit décrochage [de l'audience d'i>Télé] à cause du débat Bayrou-Royal »[13].

Avec, entre autres, un nouveau décor et un nouvel habillage, une version 3 de BFM TV est annoncée pour le premier trimestre 2007, puis repoussée au printemps 2007. La chaîne embauche une cinquantaine de journalistes supplémentaires d'ici au mois d'avril (date supposée du lancement de la version 3)[14]. Christophe Delay, présentateur du 7 h – 8 h d'Europe 1, rejoint BFM TV comme présentateur de la matinale, Première édition, entre 6 h et 8 h 30 à la place de Thomas Misrachi[15].

La nouvelle version de BFM TV est finalement lancée le 4 juin 2007[16]. La chaîne complète sa grille, avec notamment une tranche d'information en milieu de journée et développe les directs en France et à l'étranger. Christophe Delay et Karine de Ménonville reprennent la matinale, une tranche d'information est créée à la mi-journée avec Florence Duprat et Thomas Misrachi et les soirées sont densifiées avec l'arrivée de Ronald Guintrange et Thomas Sotto (jusqu'alors aux éditions du week-end et désormais aux commandes du QG de l'info de 18 h à 19 h). Marc Autheman et Valérie Béranger présentent chaque week-end une session d'informations de 18 h à 21 h[17].

Quelques nouveautés sont apportées à l'habillage, Bourdin 2007 est renommé en Bourdin Direct avec un nouveau plateau et le journal Info 360 le week-end devient Week-end 360 (de 18 h à 21 h) présenté par Marc Autheman et Stéphanie de Muru en remplacement de Valérie Béranger. Une deuxième édition du QG est diffusée à 21 h, toujours avec Thomas Sotto.

En février 2008^{[réf. souhaitée]}, la chaîne met en place une nouvelle version de sa grille du week-end, les modifications ne touchant que la tranche 18 h – minuit[18]. Cette version s’inspire de la grille de la semaine : Marc Autheman se voit confier la présentation en solo du 20h Week-end du samedi au dimanche ainsi que le QG de l'info le samedi de 18 h à 19 h. Cette nouvelle version permet le retour de Rachid M'Barki en tant que présentateur titulaire du 19h Week-end ainsi que du QG entre 21 h et 22 h du samedi au dimanche. Gilane Barret, présentateur en solo de Non Stop entre 21 h et minuit depuis la rentrée de septembre 2007, est rejoint par Stéphanie de Muru pour présenter Week-end 360 repoussé à 22 h, les samedis et dimanches. Ruth Elkrief et Olivier Mazerolle ne sont par conséquent plus à l'antenne le vendredi.

En janvier 2008, BFM TV annonce le lancement d'une nouvelle version entre mars et avril[19], avant de repousser ce lancement au 19 mai 2008[20]^,[21]. La chaîne va notamment développer sa grille du week-end en renouvelant sa matinale et en renforçant ses tranches d'information du soir, tandis que les après-midi seront en grande partie consacrées au sport en collaboration avec RMC. À partir de janvier 2008, elle propose La Tribune BFM, une interview en partenariat avec Dailymotion, diffusée chaque dimanche à 18 h[9]^,[22].

Avec cette nouvelle grille, BFM TV, qui modifie son habillage et son décor[23], entend devenir la « première chaîne d'info de France » en 2008, avec une antenne totalement en direct[24]. L'édition d'actualité continue Non Stop est désormais présentée par un duo de journalistes (au lieu d'un seul) : le matin par Diane Gouffrant et Jean-Alexandre Baril et l'après-midi (l'édition est raccourcie d'une heure) par Stéphanie de Muru avec Gilane Barret ou Rachid M'Barki[25]. De mai à juin 2008, Thomas Sotto anime le samedi à 20 h 50 six numéros de Partageons nos idées, une émission de société interactive en partenariat avec Cisco Systems[26].

Le 27 mai 2008, la chaîne BFM TV est officiellement retenue par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, tout comme sa concurrente directe i>Télé et onze autres chaînes privées, dans le cadre de l'offre de télévision mobile personnelle (TMP) française[27].

Alain Marschall et Olivier Truchot en janvier 2007.

À la rentrée de septembre 2008, BFM TV met à l'antenne une grille en « direct intégral, de 6 heures à minuit »[28]. Alain Marschall et Olivier Truchot, qui animent depuis 2004 Les Grandes Gueules de 11 h à 14 h sur RMC, reprennent la case de Ruth Elkrief (de 19 h à 20 h) avec une émission interactive proposant aux téléspectateurs de commenter l'actualité[29].

Ruth Elkrief rejoint quant à elle la mi-journée (12 h à 14 h) de la chaîne d'information avec Midi Ruth Elkrief[30]^,[31]. Non Stop est alors présentée par Jean-Alexandre Baril et Roselyne Dubois de 9 h à 12 h, Stéphanie de Muru et Gilane Barret (présentateurs des journaux dans Midi Ruth Elkrief) de 14 h à 15 h, puis Florence Duprat et Thomas Misrachi de 15 h à 18 h[32].

Tout en poursuivant La Tribune BFM désormais de 19 h à 20 h le dimanche soir[33], Olivier Mazerolle devient éditorialiste politique tandis que le journal de 20 heures est repris par Thomas Sotto (qui anime jusqu'à 20 h 30 cette nouvelle édition du QG de l'info après celle de 18 h)[34]. Candice Mahout, jusqu'alors chroniqueuse dans Première édition, anime de 20 h 30 à 21 h Showtime, un magazine sur l'actualité des célébrités[35]^,[36].

De plus, Karl Zéro interviewe chaque soir dans Karl Zéro sur BFM TV à 22 h 10 une ou plusieurs personnalité(s), son émission s'inspirant du show de Larry King sur CNN[37]^,[38]. Info 360, orchestré par Ronald Guintrange et Nathalie Levy, est diffusé de 21 h à 22 h puis de 23 h à minuit[32].

En fin de semaine, Marc Autheman anime le QG de l'info de 18 h à 19 h puis de 20 h à 21 h, puis Rachid M'Barki et Diane Gouffrant prennent en charge Week-end 360 de 21 h à minuit[32].

En novembre 2008, Marc Menant rejoint BFM TV pour animer Partageons nos idées le samedi de 19 h à 20 h. Six numéros de cette émission interactive avaient été présentés par Thomas Sotto avant l'été 2008[39].

En janvier 2009, l'édition de 20 h du QG de l'info et le magazine Showtime sont fusionnés au sein du 20h présenté par Thomas Sotto au cours duquel Candice Mahout assure sa chronique[40]. Stéphane Soumier reprend la présentation de Partageons nos idées le samedi soir[41].

En juillet 2009, Nathalie Levy, co-présentatrice d'Info 360, quitte BFM TV pour rejoindre France 5[42] tandis que Julian Bugier, chroniqueur sur l'économie dans cette même tranche, rejoint quant à lui la chaîne d'information en continu concurrente i>Télé[43].

À la rentrée de septembre 2009, Karine de Ménonville reprend la co-présentation avec Ronald Guintrange de Info 360 (désormais diffusé de 21 h à 0 h 15) tandis que Graziella Rodrigues lui succède à Première édition aux côtés de Christophe Delay[44]^,[45].

Karl Zéro anime quant à lui Sarko Info du lundi au vendredi à 20 h 35 : dans cette parodie de journal télévisé, il interviewe une personnalité après un reportage commenté par le président de la République Nicolas Sarkozy, imité par Michel Guidoni[46].

Entre 19 h et 20 h, l'émission interactive animée par Alain Marschall et Olivier Truchot est reconduite, Louise Ekland, qui participe jusqu'alors à Première édition rejoignant cette tranche avec une chronique sur le Show business (l'industrie du divertissement)[47].

En novembre 2009, BFM TV lance son nouveau site web : outre la possibilité de regarder la chaîne en direct (déjà présente sur bfmtv.fr), bfmtv.com entend proposer une sélection de reportages et d'émissions[48].

En janvier 2010, BFM TV fait légèrement évoluer son après-midi et son début de soirée en semaine. Florence Duprat et Thomas Misrachi animent Non Stop désormais de 14 h à 17 h puis Alain Marschall et Olivier Truchot présentent de 17 h à 18 h BFM Story (Top Story pendant les premières semaines de l'émission), un débat autour du « fait marquant du jour »[49]. De 18 h à 20 h 30, Thomas Sotto anime le QG de l'info, accompagné de Pauline Revenaz (Pascale de La Tour du Pin à partir de mars 2010[50]) pour des flashs réguliers et divers chroniqueurs. Louise Ekland poursuit son magazine culturel vers 19 h 40[51]. En mars 2010, l'édition du week-end de Non Stop entre 6 h et 18 h, fait peau neuve, en intégrant de nouvelles chroniques comme la revue de presse en matinée^{[réf. souhaitée]}.

Fin avril 2010, dans une sorte de jeu des chaises musicales, plusieurs présentateurs échangent leurs horaires de présence à l'antenne. Jusqu'alors coprésentateur d'Info 360, Ronald Guintrange rejoint ainsi le Non Stop du matin avec Roselyne Dubois (9 h - 12 h), remplaçant Jean-Alexandre Baril qui reprend le Non Stop de l'après-midi avec Florence Duprat (14 h - 17 h)[52]. Thomas Misrachi, qui coprésentait jusqu'ici cette édition, rejoint Info 360 (21 h - 0 h 15) avec Stéphanie de Muru puis Karine de Ménonville de retour en juin d'un congé maternité[53]. Pascale de La Tour du Pin et Graziella Rodriguès inversent aussi leur rôle : la première rejoint Première édition avec Christophe Delay, la seconde le QG de l'info[52].

Pour la coupe du monde de football de 2010, la chaîne d'information met en place tout au long de la journée plusieurs rendez-vous autour de cet évènement sportif. Thomas Sotto présente son QG de l'info en direct depuis l'Afrique du Sud pendant une semaine avant le début de la compétition[54]. Rolland Courbis, déjà consultant sur la radio RMC, rejoint BFM TV où il apporte ses commentaires dans son rendez-vous matinal Le tacle de Courbis, puis à 18 h 25 et 19 h 25, Rolland Courbis participe à Coup franc, émission présentée par Gilbert Brisbois, journaliste-animateur à RMC Sport[55]. Une partie de l'émission After Foot, présentée par le trio Gilbert Brisbois, Rolland Courbis et Daniel Riolo sur RMC, est diffusée en simultané sur BFM TV, chaque soir de 22 h 45 à 23 h puis de 23 h 40 à 0 h[56].

Durant l'été 2010, Nathalie Levy revient sur BFM TV[57]. Les soirées de la chaîne sont réorganisées : l'édition Non Stop de l'après-midi avec Jean-Alexandre Baril et Florence Duprat est décalée d'une heure, de 15 h à 18 h, suivi par BFM Story d'Alain Marschall et Olivier Truchot, décalé d'une heure également jusqu'à 19 h. Après deux saisons à la mi-journée, Ruth Elkrief retrouve la tranche de 19 h à 20 h pour une émission de débat : l'émission satirique de Karl Zéro, Sarko Info, se poursuit dans cette tranche avec une version plus longue de 8 minutes[58]^,[59]. Thomas Sotto présente toujours le journal de 20 heures, prolongé jusqu'à 21 h, avant le QG de l'info de 22 h à 23 h. Nathalie Levy assure la présentation de 21 h à 22 h et de 23 h à 0 h 30 avec Info 360[60]. L'émission culturelle de Louise Ekland n'est pas renouvelée, mais la journaliste intervient dans les différents rendez-vous entre 20 h à 0 h[61]. Toujours en semaine, Karine de Ménonville reprend la présentation de la tranche de la mi-journée, de 12 h à 15 h, intitulée Midi-15h, avec Stéphanie de Muru et Gilane Barret[62]^,[63].

Le week-end, la grille évolue également pour se caler sur celle de la semaine. Le QG de l'info est diffusé de 22 h à 23 h. Déjà reprise sur BFM TV pendant la Coupe du Monde de football, l'émission After Foot de RMC, présentée par Gilbert Brisbois avec Rolland Courbis et Daniel Riolo, est diffusée de 23 h à 0 h (de septembre à décembre 2010, 23 h 45 - 0 h depuis janvier 2011^{[réf. souhaitée]}). Week-end 360 complète la soirée de 18 h à 20 h et de 21 h à 22 h, puis de nouveau de 0 h à 0 h 30[57] (21 h - 22 h, 23 h - 23 h 45 puis 0 h - 0 h 30 depuis janvier 2011^{[réf. souhaitée]}).

En janvier 2011, à la suite de La tribune BFM, la chaîne lance un nouveau rendez-vous politique dominical de 18 h à 20 h, BFM TV 2012 Le Point-RMC, en partenariat avec l'hebdomadaire Le Point et la station de radio RMC (qui appartient au même groupe que BFM TV). Pendant deux heures, une personnalité politique répond aux questions d'Olivier Mazerolle notamment[64].

Pendant l'été 2011, après six ans au sein de la chaîne, Thomas Sotto rejoint M6 pour présenter Capital[65]. Philippe Verdier rejoint le service météo de France 2[66].

Jean-Jacques Bourdin présente Bourdin Direct de 8 h 35 à 9 h. Après deux saisons à la mi-journée, Ruth Elkrief retrouve la tranche de 19 h à 20 h pour une émission de débat, elle co-présente également le 20h avec Alain Marschall.

Fin août 2011, les programmes du soir sont réorganisés. À 18 h, Olivier Truchot mène désormais seul le magazine BFM Story, Alain Marschall présentant le 20h et Marc Autheman en fin de semaine[67]. Jean-Rémi Baudot est responsable des journaux entre 18 h et 20 h, en plus de ses journaux sur l'économie pendant la soirée qu'il assure depuis la rentrée 2009.^{[réf. souhaitée]} Nathalie Levy est reconduite à la tête de Info 360, de 21 h jusqu'à minuit. Elle est accompagnée de Jean-Baptiste Boursier, venu de la chaîne concurrente i>Télé, pour présenter les journaux de Info 360 ainsi que le journal de minuit[68]. Fanny Agostini, venue de RMC, présente la météo en soirée.^{[réf. souhaitée]}

En septembre 2011, BFM TV remplace ses éditions Non Stop tout-images de 6 h à 18 h du week-end par des journaux incarnés par des présentateurs, comme dans le reste de sa grille[69]. Fabien Crombé, venu de RMC, et Céline Pitelet présente la matinale du week-end, intitulée Week-end Première, de 6 h à 10 h[70]. Stéphanie de Muru présente Non Stop de 10 h à 12 h, et alors Midi-14h Week-end jusqu'à 14 h[71] avec Rachid M'Barki[72]. Jean-Alexandre Baril, lui, quitte la semaine (Mathieu Coache le remplace pour le Non Stop de 15 h à 18 h avec Florence Duprat^{[réf. souhaitée]}) pour présenter le Non Stop week-end de 14 h à 18 h avec Céline Couratin puis Graziella Rodriguès[72]. Lucie Nuttin, venue de LCP, et Damien Gourlet, venu d'Europe 1, présentent Week-end 360, en soirée chaque week-end[73].

Début 2012, plusieurs chroniqueurs de renom rejoignent la chaîne : Emmanuel Lechypre (économie)[74], Ulysse Gosset (politique internationale)[75]. De plus, en avril 2012, Anne Sinclair intervient lors de la soirée électorale du premier tour de la présidentielle[76], sa participation à celle du second tour étant annulée à la suite des rebondissements médiatisés de l'affaire concernant son mari, Dominique Strauss-Kahn[77].

Fin août 2012, BFM TV ajuste sa grille en soirée. De 21 h à 23 h (22 h 30 depuis mars 2013), Nathalie Levy présente Info 360 avec Jean-Rémi Baudot[78], également présentateur du journal de la nuit. Rachid M'Barki présente les journaux de 18 h à 20 h à la place de Jean-Rémi Baudot[79]. De 23 h à 0 h, Jean-Baptiste Boursier présente Le soir BFM, une tranche d'information visant à revenir sur les principaux thèmes de l'actualité du jour, depuis mars 2013 Le soir BFM commence à 22 h 30 et fini toujours à minuit[80].

En journée, Damien Gourlet présente le Non Stop du matin de 9 h à 12 h avec Roselyne Dubois. Ronald Guintrange rejoint l'émission Midi-15h pour retrouver Karine de Ménonville[81] tandis que Gilane Barret présente désormais le Non Stop de l'après-midi de 15 h à 18 h avec Florence Duprat^{[réf. souhaitée]}, en remplacement de Mathieu Coache, devenu correspondant[82] à Washington (États-Unis).

Le week-end, BFM TV lance une émission de reportages, 7 jours BFM, présentée par Thomas Misrachi et diffusée le samedi de 18 h à 20 h[83]. Frédéric de Lanouvelle puis François Gapihan rejoint Stéphanie de Muru entre 10 heures et 14 heures[84]. L'après-midi, toujours en week-end, Sandra Gandoin, qui était jusque-là remplaçante de Céline Couratin, officialise sa place avec Jean-Alexandre Baril et le soir Maxime Cogny prend la place de Damien Gourlet, pour présenter Week-end 360 avec Lucie Nuttin.

Première édition sera en deux parties dans cette nouvelle version, elle sera de 4 h 30 à 6 h avec à la présentation Céline Pitelet et Jean-Rémi Baudot et la 2^e partie avec à la présentation Christophe Delay et Pascale de La Tour du Pin de 6 h à 8 h 30, à partir de 26 août 2013. Cela fait cet émission la plus tôt tranche d'information en France. Apolline de Malherbe, qui fait son retour sur BFM TV, aura une chronique politique chaque matin à la place d'Anna Cabana et présentera avec Hedwige Chevrillon l'émission BFM Politique chaque dimanche de 18 h à 20 h à la place de Jean-François Achilli.

Info 360 laisse sa place à une autre édition du soir : News et compagnie, présentée par Nathalie Levy accompagnée de Laurent Neumann et Emmanuel Lechypre tous les soirs du lundi au jeudi de 21 h à 22 h[85].

Le Soir BFM, qui change de nom et devient Grand Angle, débute à 22 heures et se termine à minuit du lundi au jeudi et est présenté par Jean-Baptiste Boursier. Rachid M'Barki, en plus de présenter les journaux entre 18 heures et 20 heures, présente aussi les journaux à 21 heures ainsi que Le journal de la nuit.

Le week-end, Week-end Première se poursuit avec l'arrivée de Dominique Mari à la place de Fabien Crombé aux côtés de Sandra Gandoin. Midi-14h Week-end était remplacée par le version longue de Non Stop le week-end. Christophe Hondelatte rejoint la chaîne pour y présenter le 20h Week-end ainsi que Hondelatte Direct du vendredi au dimanche de 22 heures à minuit avec Lucie Nuttin à la présentation des journaux. Fabien Crombé présente News Week-end du vendredi au dimanche de 21 heures à 22 heures ainsi que Le journal de la nuit.

Le week-end, Philippe Gaudin présente le Non Stop l'après-midi de 14 h à 18 h avec Graziella Rodriguès.

Tout au long de cette année 2015, BFM TV est, selon Médiamétrie, la première chaîne d’info de France, l’été, comme sur le reste de l’année. Au cours du mois de juillet 2015, près de 34 millions de Français ont regardé BFM TV dont près de 9 millions par jour.

Première édition (4 h 30 - 6 h) est présenté pour cette nouvelle saison par Céline Moncel et Dominique Mari, qui remplacent Céline Pitelet qui sera aux commandes d'une autre tranche d'information, et Jean-Rémi Baudot.

Le vendredi soir, en plus de Première édition (6 h - 8 h 30), Pascale de La Tour du Pin présente de 21 h à 22 h L'histoire en direct en lieu et place de News Week-end ; elle est accompagnée d'Hervé Gattegno (éditorialiste politique BFM TV) et de Fabrice d'Almeida (historien).

Lucie Nuttin récupère la présentation du 20h Week-end et présente Le journal de la nuit à la place de Fabien Crombé.

François Gapihan remplace Christophe Hondelatte de 22 h à minuit du vendredi au dimanche, son émission est Week-end Direct.

Week-end Première de 6 h à 10 h est présenté de nouveau par Sandra Gandoin et accompagnée de Benjamin Dubois qui remplace Dominique Mari présent cette année en semaine.

Stéphanie de Muru est accompagnée de Philippe Gaudin pour le Non Stop du week-end (10 h - 14 h) cette année.

Nouveau duo pour le Non Stop du week-end (14 h - 18 h) : Céline Pitelet est accompagnée de Igor Sahiri.

Trois nouveaux visages rejoignent l'équipe de Première édition (6 h - 8 h 30) : Christophe Barbier remplace Apolline de Malherbe pour l'édito politique, Ashley Chevalier devient reporter de la matinale et Julien Mielcarek présente la pépite du web.

Bruno Jeudy devient éditorialiste politique dans les émissions News et compagnie et Grand Angle.

Le vendredi soir, en plus de son émission quotidienne à 19 h en semaine, Ruth Elkrief présente de 19 h à 20 h et de 21 h à 22 h (rediffusion) Vendredi Ruth Elkrief à la place de L'histoire en direct.

BFM Politique toujours présenté par Apolline de Malherbe obtient une seconde émission de 12 h à 14 h.

L'édition du week-end du Non Stop a été séparée en deux : de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

Pascale de La Tour du Pin quitte BFM TV pour présenter la matinale de la chaîne LCI. Adeline François venue de RTL la remplace à la tranche 6 h - 8 h 30 de Première édition.

Roselyne Dubois part en congé maternité. Aurélie Casse la remplace jusqu'à mi-mars 2018 au Non Stop en semaine de 9 h à 12 h.

Côté Météo, Daniela Prepeliuc remplace Fanny Agostini qui part pour présenter l'émission Thalassa sur France 3. Elle est présente tous les après-midi du lundi au vendredi.

Lucie Nuttin remplace Florence Duprat au Non Stop de 15 h à 18 h.

Nouveauté dans Grand Angle, Salhia Brakhlia présente L'œil de Salhia Brakhlia.

Céline Pitelet prend les rênes du 20h Week-end de 20 h à 21 h et du Le journal de la nuit du week-end, du vendredi au dimanche.

Nouvelles présentations des chroniques dans Week-end Première : Lorène de Susbielle remplace Joe Hume pour la chronique Culture & vous le week-end et Guillaume Lagnel présente le journal des Sports.

Stéphanie de Muru quitte BFM TV pour rejoindre la chaîne RT France. Florence Duprat la remplace à la tranche 10 h - 12 h du Non Stop le week-end.

Le week-end, Philippe Gaudin présente un nouveau magazine à 14 h et 17 h (rediffusion) : Priorité au décryptage.

Le Non Stop du week-end (15 h - 17 h) est présenté par un tout nouveau duo formé par Stéphanie Zenati et Tanguy de Lanlay.

Un nouveau rendez-vous politique est lancé le dimanche soir de 18 h à 20 h et de 21 h à 22 h (rediffusion) : Et en même temps, présenté par Apolline de Malherbe, accompagnée des éditorialistes politiques Laurent Neumann, Éric Brunet, Anna Cabana et Nicolas Domenach (remplace Frédéric Says à partir de janvier 2018).

Virginie Sainsily remplace Céline Moncel à la présentation de la pré-matinale Première édition (4 h 30 - 6 h) en semaine.

Une nouvelle émission est lancée le matin : Le live BFM, qui remplace le Non Stop de 9 h à 12 h en semaine et de 10 h à 12 h le week-end.

Gilane Barret est remplacé par François Gapihan du lundi au jeudi et Benjamin Dubois le vendredi au Non Stop (15 h - 17 h).

BFM Story du lundi au vendredi gagne une heure à la rentrée et commence à 17 h.

Jean-Baptiste Boursier quitte BFM TV pour présenter un talk-show hebdomadaire sur RMC Story et les soirées de Ligue des Champions sur RMC Sport 1. Bruce Toussaint venu de France Télévisions le remplace dès la rentrée du lundi au jeudi à Grand Angle (22 h - 0 h).

François Gapihan présente également BFM Story (17 h - 19 h) le vendredi à la place d'Olivier Truchot.

Ruth Elkrief ne présente plus Vendredi Ruth Elkrief le vendredi et cède sa place à Éric Brunet avec 19h Vendredi Brunet de 19 h à 20 h (rediffusion à 21 h).

Gilane Barret reprend la présentation du 20h Week-end de 20 h à 21 h et du Journal de la nuit de 0 h à 0 h 30 du vendredi au dimanche.

Céline Pitelet remplace François Gapihan à la présentation de Week-end Direct de 22 h à 0 h les vendredi et dimanche et de 22 h 30 à 0 h le samedi.

Aurélie Casse et Stefan Etcheverry (venu de BFM Paris) reprennent la présentation de Week-end Première (6 h - 10 h) le samedi et le dimanche, remplaçant ainsi Sandra Gandoin et Benjamin Dubois.

Sandra Gandoin et Benjamin Dubois remplacent Stéphanie Zenati et Tanguy de Lanlay au Non Stop week-end de 15 h à 17 h le samedi et de 14 h à 17 h le dimanche. Tanguy de Lanlay quitte quant à lui BFM TV et rejoint BFM Paris pour y co-présenter Bonsoir Paris.

Apolline de Malherbe part en congé maternité. Jusqu'à début janvier 2019, Thierry Arnaud la remplace à la présentation de BFM Politique (qui est raccourci d'une heure) et Bruce Toussaint à la présentation de Et en même temps (18 h - 20 h).

Une nouvelle émission de faits divers est lancée le dimanche : Affaire suivante, présentée par Dominique Rizet accompagné de Philippe Gaudin diffusée à 13 h et rediffusée à 17 h et 21 h.

Lucie Nuttin quitte la chaîne info à la fin janvier 2019. Elle est remplacée par Céline Moncel au Non Stop en semaine (15 h - 17 h).

Le 8 mars 2019, il est annoncé que BFM TV diffusera la finale de la Ligue des Champions de football[86], ce qui renforce sa volonté d'être « la chaîne de l'événement » . Elle travaillera en synergie avec leurs voisins de RMC Sport, détendeur des droits de l'intégralité et de l'exclusivité de la compétition, donc co-diffuseur payant de la finale.

Le 12 mars 2019, Free annonce l'échéance des chaines : BFM TV, BFM Business, RMC Découverte et RMC Story.

Le 1^er juin 2019, BFM TV diffuse la finale de la Ligue des Champions de football sur son antenne, contrairement aux recommandations du CSA qui estimait que cette diffusion constituait une entrave à ses obligations en matière de retransmission[87]^,[88]. Le CSA a donc mis en demeure BFM TV sous la forme d'un avertissement avant une sanction en cas de récidive[89].

Début juin, l'éditorialiste politique Thierry Arnaud remplace Stéphane Soumier à la direction de la rédaction de BFM Business et quitte donc BFM TV[90].

Marc-Olivier Fogiel succède à Hervé Beroud au poste de patron de BFM TV à compter de juillet 2019 et quitte donc RTL[91].

Virginie Sainsily quitte BFM TV. Elle est remplacée par Sophie Hébrard à la co-présentation de la tranche 4 h 30 - 6 h de Première édition[92]. De plus, Dominique Mari, qui rejoint le service reportage, cède également sa place de co-présentateur de cette même tranche à Julien Migaud-Muller[93].

Nouvelle émission en semaine sur la tranche 9 h - 12 h : Le live BFM Thomas Misrachi (9 h - 12 h). Comme son nom l'indique, elle sera portée par Thomas Misrachi. Les journaux seront assurés par Roselyne Dubois, qui sera remplacée, durant son congé maternité, par Céline Moncel[93].

Le Midi-15h (12 h - 15 h) sera désormais présenté par Alice Darfeuille et Damien Gourlet. Ces derniers remplacent ainsi Karine de Ménonville et Ronald Guintrange[93].

Karine de Ménonville remplace Céline Moncel au Non Stop (15 h - 17 h)[93].

Alain Duhamel rejoint BFM TV. Il aura sa propre rubrique dans l'émission 19h Ruth Elkrief intitulée Face à Duhamel dans laquelle il débattra avec un panel de personnalités aux différentes sensibilités dont Sophia Chikirou, Natacha Polony, Aurélie Filippetti ou encore Eugénie Bastié[93].

Laurent Neumann remplace Thierry Arnaud dans le 20h Politique (20 h - 20 h 30). Il présente également l'émission Brunet Neumann avec Éric Brunet pour débattre de l'actualité. Ce nouveau programme est diffusé chaque vendredi entre 19 h et 20 h 30[93].

Fin de l'émission News et compagnie, présentée par Nathalie Levy. Cette dernière quitte également la chaîne à la fin de la saison 2018 - 2019. Aurélie Casse reprendra ainsi la tranche 21 h - 22 h avec les émissions Ligne rouge (le lundi) et Le dézoom (du mardi au jeudi)[93]. À noter également qu'un lundi par mois, Bruce Toussaint prendra sa place dans Ligne rouge lors de la diffusion d'un grand format de 52 minutes suivi d'un débat en plateau.

La tranche 22 h - 0 h en semaine sera occupée par le Tonight Bruce Infos. Cette nouvelle émission (une version remaniée de Grand Angle) présentée par Bruce Toussaint sera axée autour d'une bande constituée de Jeanne Daudet, Catherine Tricot, Benoît Gallerey et Bruno Jeudy[93].

Le vendredi, Gilane Barret présente un journal de 30 minutes entre 20 h 30 et 21 h intitulé 20h30 Week-end.

Le magazine de reportages 7 jours BFM sera programmé le vendredi soir de 21 h à 22 h 30 et toujours le samedi de 12 h à 14 h et de 18 h à 20 h. De plus, l'émission sera désormais animée par Ronald Guintrange, remplaçant ainsi Thomas Misrachi[93].

L'émission Week-end Direct toujours présentée par Céline Pitelet sera programmée de 22 h 30 à 0 h le vendredi et de 22 h à 0 h le samedi et le dimanche.

Perrine Storme succède à Aurélie Casse à la co-présentation de la matinale Week-end Première (6 h - 10 h) aux côtés de Stefan Etcheverry[93].

Chaque dimanche, Guillaume Durand, Zineb El Rhazoui, Eugénie Bastié et de nouveau Nicolas Domenach accompagneront Apolline de Malherbe dans Et en même temps (18 h - 20 h).

Jean-Jacques Bourdin sera aux commandes de Dans les yeux, une série d'entretiens exceptionnels enregistrés hors plateau. Plusieurs numéros inédits seront proposés ponctuellement le vendredi soir à 21 h[93].

Sophie Hébrard part en congé maternité. Anne Seften la remplace depuis janvier 2020 dans Première édition (4 h 30 - 6 h).

À la suite du changement d'habillage de la chaîne du 3 avril 2016, le bandeau d'information, existant depuis le lancement de la chaîne et situé en bas de l'écran, a été supprimé, seule l'« alerte info » a survécu. À la suite de ce changement, beaucoup de téléspectateurs se sont plaints (sur les réseaux sociaux notamment). Quatre jours plus tard, soit le 7 avril, BFM TV annonce le retour du fameux bandeau à l'antenne[94]. Ce bandeau revient le 8 avril sous le nom de « News 24/7 » typique de l'ancien logo de la chaîne.

Un véhicule satellite (VS) de BFM TV près de l'Opéra Garnier à Paris après une manifestation contre la guerre de Gaza le 17 janvier 2009.

Dans un reportage et une présentation de la revue professionnelle Sonovision[99], la chaîne BFM TV est présentée comme un original modèle du genre[100].

Concernant son style et sa présentation, la chaîne BFM TV semble faire référence pour certains à des chaînes anglo-saxonnes telles que BBC World, CNN ou Fox News[97]. BFM TV se démarque ainsi de ses concurrentes françaises[101]. Reprenant des codes tels que « la grandiloquence, la scénarisation de l'information, ou la mise en scène des journalistes phares de l'antenne », l'habillage se veut « dynamique, fluide et intelligible » selon l'agence Dream On, créateur des premiers jingles en 2005[102].

Le credo de BFM TV semble être l'actualité généraliste en continu, sous tous ses angles et à toutes les heures. Quelques émissions thématiques (politique, économie, débat, etc.) sont proposées en plus de sa principale composante d'information Non Stop : journaux et éditions « tout en images ».

Une des spécificités de BFM TV est l'utilisation de décors virtuels. À l'exception d'un mur d'images notamment utilisé pour le QG de l'info ou les points bourse, le plateau de BFM TV de 130 m²[103] est un studio entièrement virtuel, avec un sol et des murs de couleur verte. Ces éléments sont électroniquement remplacés par des images de synthèse animées : le décor apparaît à l'écran comme s'il existait vraiment et il s'adapte automatiquement aux mouvements des caméras robotisées gérées directement par la régie. L'utilisation de cette technologie permet d'adapter à l'infini le décor (par exemple en fonction des émissions à l'antenne) pour un coût plus réduit par rapport à un décor classique[104].

Le 9 mai 2010, BFM TV passe au format 16/9 contre 4/3 depuis son lancement en 2005. Ce changement intervient dix-sept mois après LCI mais deux mois avant i>Télé. Parallèlement, la chaîne exploite sa diffusion en haute définition sur le câble et l'ADSL[105]. Ce changement est initialement annoncé pour l'automne 2009 puis pour la mi-avril 2010[106]. BFM TV « a toujours eu une longueur d'avance sur l'information certes mais aussi du point de vue technologique, explique le présentateur Rachid M'Barki en ouverture du journal de 19 h quelques instants après ce changement. Et bien ce soir est un peu particulier car votre chaîne d'information se transforme. Depuis quelques secondes à peine, vous pouvez nous recevoir en format seize neuvièmes et aussi nous voir en haute définition. Et ça, ça change tout. » « En étant la première chaîne info française à émettre en HD gratuitement dès le lancement de l'iPad en France, BFM TV a marqué des points précieux sur ses concurrentes », souligne ainsi Philippe Bloch dans un ouvrage « pour améliorer la qualité de service à l'heure d'Internet »[107].

• Président-directeur général :
  • depuis novembre 2005 : Alain Weill
• Directeur général délégué d'Altice France, chargé de l’information et du sport du pôle audiovisuel :
  • depuis avril 2019 : Hervé Beroud
• Directeur général :
  • de septembre 2009 à août 2016 : Guillaume Dubois
  • d'août 2016 à juillet 2019 : Hervé Beroud
  • depuis juillet 2019 : Marc-Olivier Fogiel
• Directeur général adjoint chargé de l'antenne et de l'administration :
  • de novembre 2005[108] à septembre 2007^{[réf. souhaitée]} : Grégory Samak
• Directeur de la rédaction :
  • de novembre 2005 à septembre 2009 : Guillaume Dubois
  • de septembre 2009 à juillet 2010 : Patrick Roger[109]^,[110]
  • de septembre 2010 à décembre 2016 : Hervé Beroud[111]
  • depuis décembre 2016 : Céline Pigalle
• Chef du service politique :
  • Thierry Arnaud (2012 - 2018)
  • Camille Langlade (depuis août 2018)

À sa création, fin 2005, BFM TV compte 60 journalistes[112]. Fin 2008, BFM TV devait compter au total près de 200 collaborateurs (dont 150 journalistes)[113], contre 90 salariés à sa création en 2005[114].

Camionnette de BFM TV lors des festivités de la LGV Est européenne au jardin des Deux Rives à Strasbourg en juin 2007.

Depuis sa création en 2005, BFM TV appartient au groupe NextRadioTV (auparavant NextRadio) également propriétaire de BFM Business (radio d'informations économiques) et de RMC (radio d'information, de débats et d'actualité sportive)[115].

Après le départ de Patrick Le Lay du groupe TF1, l'hypothèse d'un rapprochement entre BFM TV et LCI est évoquée dans la presse. En février 2008, le quotidien Le Monde précise ainsi que « certains à TF1 n'excluent pas de relancer des discussions pour un rapprochement de LCI avec l'une ou l'autre de ses concurrentes de la TNT gratuite, I>Télé ou BFM TV »[116]. Une rumeur similaire est plusieurs fois publiée concernant les chaînes LCI et I>Télé à partir de 2001.

En juillet 2015, Alain Weill accepte de « s’allier à plus gros que lui ». Il entre dans le groupe Altice de Patrick Drahi où « il dirigera les activités médias de tout le groupe »[117].

En 2006, le budget de la chaîne atteint 15 millions d'euros, contre 13 millions initialement prévus[118] (cette augmentation étant la contrepartie des bons résultats d'audience)^{[réf. souhaitée]}. À cette période, Alain Weill estime qu'une part de marché de 1 % permettrait de rentabiliser un budget de 30 millions d'euros.^{[réf. souhaitée]}

En 2008, le budget s'élève à 25 millions d'euros[119] (incluant une perte de 11,7 millions[120]). Pour l'année 2009, il atteint 33 millions d'euros[121]. En 2010, il est de 40 millions d'euros[122].

Avec un budget situé à terme à 50 millions d'euros[122], la chaîne espère atteindre l'équilibre en 2011, soit six ans après sa création. Auparavant, mi-2008, la chaîne annonce vouloir attendre cet équilibre en 2010[123]. Le rapport 2010 confirme que la chaîne « se rapproche de l'équilibre »[124].

Dans cette perspective, BFM TV bénéficie de la mutualisation de certains moyens au sein du groupe NextRadioTV : par exemple, à partir de début 2009, la rédaction de l'agence RMC Sport fournit des contenus sur l'actualité sportive à la radio RMC et à la chaîne BFM TV[125].

En 2007, BFM TV enregistre 8 millions d’euros de recettes publicitaires contre 20 millions pour I-Télé[126].

En septembre 2008, BFM TV diffuse 11 037 spots publicitaires sur son antenne (soit une croissance de 47 % par rapport à septembre 2007) contre 11 213 spots sur I-Télé (soit une croissance de 4 % sur un an)[127].

Au premier semestre 2009, BFM TV enregistre un investissement publicitaire de 51 millions pour BFM TV (en hausse de 68 %) contre 57 millions d'euros pour I-Télé (en hausse de 50 % par rapport aux six premiers mois de 2008)[128].

Météo

Politique

Économie

Culture

Sport

Nouvelles technologies

Santé

Reporters des matinales

La pépite

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La pépite

En 2015, le journaliste Hubert Huertas, passé par France Culture et Mediapart, publie L’effet BFM en 40 pages. Il y évoque une « BFMisation » qui serait exprimée à l’extrême par BFM TV mais qui serait, selon lui, l’évolution générale de l’information, avec un débordement sur les mondes politiques, économiques et sociaux. Il désigne ainsi le « spectacle » de l’information (« Être partout, tout de suite, plus vite que les autres »), son exagération et son caractère mensonger, amplifié par l’effet de la concurrence et guidé par le souci d’occuper le temps d’antenne sans interruption. Il affirme que cette situation se retrouve notamment dans les moments de tension et suggère que la chaîne cherche à les maintenir à coup d’expertise et d’intervenants au côté d’images tournant en boucle. L’auteur soutient que l’annonce, ensuite démentie, de la mort de Martin Bouygues par l’AFP en 2015, est un exemple de cet effet sur les autres médias car « elle est reprise les yeux fermés par toute la presse, le web, les réseaux sociaux ». Thierry Devars, chercheur à la Celsa, estime que la chaîne cristallise sur elle les critiques adressées au paysage médiatique contemporain : impératif du direct, dégradation de la parole politique, prédominance du « sensationnalisme » sur le fond du débat... Un sensationnalisme également relevé par l'historien Gérard Noiriel, pour qui la chaîne privée d'information en continu « a porté au paroxysme la fait-diversion de l'actualité pour élargir son audience [138]. Pour Les Inrockuptibles, elle se caractérise par un « traitement à chaud, entre impro et pronostics, de l’actu-spectacle, bulle d’éditorialistes déconnectés, qui vivent dans un monde fait de courbes et de courses aux petits chevaux ». Jérôme Lavrilleux exprime l’effet pervers qu’elles ont eu au moment de la crise Copé-Fillon à l’UMP en 2012 : « Quand les socialistes s’étaient déchiré à Reims, cela avait eu moins de retentissement »[139]^,[140]^,[141]^,[142].

Hubert Huertas évoque aussi le cas des « éditeurs BFM [qui] produisent des politiques BFM ». Ces derniers sont des personnalités politiques fréquemment invitées qui parviennent à se faire un nom de cette manière (Philippe Gosselin, Eduardo Rihan Cypel...). Il s’agirait, pour celles-ci, de maîtriser l’information en continu en l’alimentant elles-mêmes. Des personnalités nouvelles ou de faible importance y trouvent un canal d’expression et un accès à la notoriété, à l’image de Geoffroy Didier qui fait remarquer que « quand on passe à 23 heures sur BFM, cela touche près de 200 000 personnes, soit trois stades de France ». BFM TV a régulièrement été accusée d’avoir souvent invité Florian Philippot lorsqu’il était vice-président du Front national. Hubert Huertas y voit un risque de propagande lorsque la chaîne instaure un dialogue interposé entre le président de la République François Hollande et Leonarda, ou bien lorsque la chaîne se vante d’avoir eu un échange téléphonique avec les frères Kouachi au moment des attentats de Charlie-Hebdo[139].

Alain Duhamel, lui-même critique de cette évolution qui aurait les défauts de l’indifférenciation et du relativisme, affirme que la chaîne s’est imposée comme le curseur de la profession. La chaîne tourne ainsi en boucle dans les salles de rédaction et dans les QG des partis politiques. L’essor de BFM TV, observe Thierry Devars, coïncide avec l’ « omniprésidence » de Nicolas Sarkozy et se confirme avec l’élection présidentielle de 2012, lors de laquelle le meeting d’un candidat (François Hollande au Bourget) est retransmis en direct pour la première fois à la télévision. La chaîne évoque un « réflexe BFM » chez le téléspectateur, né lors de l’affaire Dominique Strauss-Kahn et confirmé lors des attentats[143]^,[139].

À la suite des attentats en France de janvier 2015, BFM TV est accusée d'avoir, par la révélation de certaines informations en direct, mis en danger la vie des otages. La rédaction s'en défend[144]^,[145]. Un membre du GIGN témoigne de la gène occasionnée par l'hélicoptère de BFM TV lui-même, lors de l'assaut contre les frères Kouachi, et également des problèmes engendrés par la diffusion en direct pour les membres d'intervention, les otages et les familles[146].

La chaîne est accusée pour les mêmes raisons lors de l'attaque du musée du Bardo[147]^,[148].

Ironiquement nommée BFMacron par ses détracteurs, la chaîne est pointée du doigt lors de la campagne pour les présidentielles françaises de 2017 pour sa couverture des différents candidats. Le magazine Marianne montre que BFM TV, dont l'un des actionnaires de référence est Patrick Drahi, diffuse au total autant de minutes de meetings du candidat Emmanuel Macron que de l'ensemble de ses quatre principaux concurrents réunis, ce qu'il qualifie de « véritable matraquage télévisuel »[149]. Le mercredi 26 avril 2017, juste avant son meeting à Arras et alors qu'il quitte le plateau de BFM TV, Emmanuel Macron échange une poignée de main en direct à l'une des principales journalistes de la chaîne, Ruth Elkrief, qui se voit accusée de connivence avec le candidat d'En Marche !. La polémique a rapidement enflé et poussé Ruth Elkrief à réagir : selon elle, il ne s'agit que d'une « poignée de main rapide de fin d'interview »[150].

En 2019, Le Média affirme qu'une « part conséquente » des bénéfices générés par BFM TV est placée dans des paradis fiscaux pour échapper à l’impôt[151].

Début 2006, les premiers résultats d'audience de BFM TV sur la télévision numérique terrestre sont jugées très encourageants : la chaîne, créée le 28 novembre 2005[152], devance sa concurrente I-Télé, diffusée sur la TNT à compter du 14 octobre 2005 mais lancée dès novembre 1999. Le PDG de BFM TV, Alain Weill, accueille ces estimations avec satisfaction.

« Une chaîne info a pour vocation d'être autour de 1 % d'audience, il semblerait que ça va arriver plus vite que prévu. C'est le miracle de la TNT. D'ailleurs, notre chiffre nous place en tête des nouvelles chaînes de la TNT. Et nous n'allons pas nous arrêter en si bon chemin. À partir du 2 avril, nous lançons la version 2 de BFM TV en enrichissant la grille des programmes. Les téléspectateurs verront plus de directs en France et à l'étranger et nous allons renforcer l'équipe des présentateurs. Être devant i>Télé, cela conforte notre stratégie et nous ouvre beaucoup de perspectives pour l'avenir. Avec cette nouvelle version, nous allons encore augmenter notre avance. »

— Alain Weill

Dans une campagne lancée début mai 2006, I-Télé se proclame pourtant « première chaîne d'information en France » en additionnant artificiellement les résultats d'audience de la TNT (où BFM TV arrive en tête) avec ceux du câble et du satellite (dominée par LCI). En septembre 2006, I-Télé dépasse BFM TV en termes de part de marché sur la TNT selon Médiamétrie.

Au printemps 2007, BFM TV repasse devant I-Télé en audience sur la TNT. En août 2007, BFM TV exploite à l'antenne le slogan de « Première chaîne d'info sur la TNT » tandis qu'i>Télé maintient son slogan « Première chaîne d'info de France ». En janvier 2008, BFM TV lance une campagne publicitaire dans la presse, en se présentant comme la « 1^re chaîne d'info sur la TNT » avec 11 224 370 téléspectateurs par semaine[153].

Au début de l'année 2008, alors qu'i>Télé subit un affaiblissement de son audience sur la TNT, les deux chaînes se trouvent à égalité sur l'ensemble des modes de télédiffusion (analogique, TNT, câble et satellite) avec 0,3 % de part d'audience nationale selon Médiamétrie[154].

À partir de juin 2008, BFM TV se définit comme « la 1^re chaîne d'information de France, tous supports de réception confondus », en revendiquant sur le mois de mai « 0,4 % de part d'audience nationale, tous supports confondus contre 0,3 % pour i>Télé »[155]. Au mois de juillet 2008, la chaîne franchit la barre des 1 % d'audience sur l'univers TNT, avec un part d'audience de 0,5 % tous supports confondus[156].

En novembre 2009, le président-directeur général de BFM TV, Alain Weill, accuse le groupe Canal+ de « manipulation de mesure d'audience », via son bouquet de télévision par satellite Canalsat. La plupart des 5 millions de récepteurs s'allument alors automatiquement sur la chaîne i>Télé, ce qui, selon Alain Weill, va « biaiser » les chiffres d'audience, notamment en faisant croître l'audience cumulée d'i>Télé[157]^,[158]. En décembre 2009, le tribunal de commerce de Nanterre ordonne en référé à Canalsat de mettre fin à ce dispositif sous 24 heures[159]. Si le groupe Canal+ estime que « sa liberté commerciale » autorise une telle pratique[160], la décision est confirmée en février 2010 par la cour d'appel de Versailles[161].

Au mois de juin 2010, en pleine Coupe du monde de football, i>Télé repasse temporairement, pendant un mois seulement, en tête des mesures d'audience tous supports confondus en atteignant 1 % de part de marché nationale, un record en France pour une chaîne d'information en continu[162]. BFM TV (0,9 % en audience nationale) reste toutefois la première chaîne d'information sur la TNT avec 1,2 % de part de marché contre 1,1 % pour i>Télé.

En mars 2011, alors que l'actualité internationale est très chargée (intervention militaire en Libye, crise nucléaire au Japon ou encore crise ivoirienne), BFM TV enregistre un nouveau record avec une part d'audience nationale à 1,6 %, nettement devant i>Télé à 1,1 %. Cette progression est saluée par exemple par le site PureMédias comme une « performance remarquable, [la chaîne] dépassant ainsi largement Direct Star et égalant NT1, la mini-généraliste du groupe TF1 »[163]. En mai, au début de l'affaire Dominique Strauss-Kahn, BFM TV atteint un nouveau record, à 1,8 %, contre 1 % pour i>Télé[164].

En diffusant le troisième débat de la primaire présidentielle socialiste de 2011 le 5 octobre, BFM TV enregistre un record avec une audience cumulée de 5 millions de téléspectateurs entre 20 h 30 et 22 h 50, soit 5,8 % de part de marché, avec un pic d'audience à 21 h 55 à 1,67 million de téléspectateurs au même moment et une moyenne de 1,44 million de téléspectateurs[165].

Le 21 mars 2012, lors de l'opération du RAID à la suite des fusillades en Midi-Pyrénées, BFM TV enregistre une audience record, avec une moyenne d'un million de téléspectateurs soit 8,7 % de part de marché. Ce jour-là, elle est la cinquième chaîne la plus regardée et même la plus regardée durant trois périodes de la journée[166]. Le lendemain, BFM TV se place en tête des audiences toute la matinée, avec un record vers 11 h 45, lors de l'assaut proprement dit, à 2,86 millions de téléspectateurs, soit un téléspectateur sur trois[167].

Le 14 octobre 2012 à 20 heures, BFM TV enregistre un nouveau record d'audience grâce à la diffusion exclusive en direct du saut en parachute de Felix Baumgartner. La chaîne d'information attire ainsi près de 1,7 million de téléspectateurs, soit 6,4 % de part d'audience[168].

En moyenne, en 2013, BFM TV est en 13^e position des chaînes françaises.

En 2014, BFM TV enregistre le 6 mai un très bon chiffre d'audiences dans une émission spéciale de Bourdin Direct avec le président de la République française, François Hollande, entre 8 h 35 et 9 h 30 attirant en moyenne 922 000 téléspectateurs et 24,8 % de part d'audience doublant ainsi le score habituel.

En 2015, BFM TV bat son record d'audience le vendredi 9 janvier, des suites des attentats des deux jours précédents et des deux prises d'otage en cours, juste après l'assaut contre l'imprimerie puis au magasin Casher, la chaîne enregistre son record absolu d'audience avec un pic à 3,9 millions de téléspectateurs à 17 h 38, enregistrant sur la journée entière une moyenne de 13,3 % de part d'audience.

Le 4 avril 2017, la chaîne enregistre son record d'audience historique en diffusent le deuxième débat pour l'élection présidentielle de 2017 de 20h40 à 00:37 avec plus de 5,5 millions de téléspectateurs et 28 % de part d'audience (débat historique puisque tous les candidats à la présidentielle étaient présents, sans exception), avec un pic d'audience à 6,9 millions de téléspectateurs à 23:01. Ce score permet alors à la chaîne de battre le record de la meilleure audience détenue pour une chaîne de la TNT en nombre de téléspectateurs (précédemment détenu par TMC (Quart de finale du Championnat du monde de handball 2017 : France / Suède), qui avait réuni 4,7 millions de téléspectateurs le 24 janvier 2017 (18,1 % de part d'audience)), ainsi qu'en part d'audience (précédemment détenu par W9 (Quart de finale de la Coupe du Monde Féminine de Football 2015 : France / Allemagne), qui avait réuni 26,2 % du public, soit 4,1 millions de téléspectateurs le 26 juin 2015), mais également d'être première chaîne nationale en termes d'audiences sur la soirée du 4 avril 2017, en battant France 3, TF1, M6, et France 2 y compris. Ce score permet en toute logique à BFM TV de réaliser sa meilleure part d'audience sur la journée du 4 avril 2017, en réunissant 14,2 % du public en moyenne toute la journée. (de 3:01 à 2:59, comme le précise Médiametrie, à propos de ces calculs.), battant ainsi la journée du 9 janvier 2015, jour du dénouement de la traque des frères Kouachi et de la prise d'otage, suite aux attentats meurtriers de janvier 2015 à Paris. En cumulant le score de toutes les chaînes d'informations françaises, ce débat aura réuni au total 6,3 millions de téléspectateurs, pour une part d'audience de 32 %[169].

Audiences des quatre principales chaînes d'information françaises de 2007 à 2019.

• BFM TV
• CNews
• LCI
• France Info

D'après Médiamétrie, BFM TV est en 2019 la première chaîne d'information la plus regardée en France.

Source : Médiamétrie et BFM TV[181]

Légende :

* : maximum historique.

** : minimum historique.

Meilleur score mensuel de l'année.

Moins bon score mensuel de l'année.

• Guillaume Dubois, Priorité au direct. Dans les coulisses de la chaîne d'info continue n^o 1, BFM TV, Plon, 2015, 350 pages.

• Liste des chaînes de télévision d'information en continu

• Notices d'autorité :

  • Fichier d’autorité international virtuel
  • Bibliothèque nationale de France (données)
  • Système universitaire de documentation
• Site officiel
• [vidéo] Reportage dans les coulisses de BFM TV lors de l'édition spéciale consacrée à l'élection présidentielle américaine de 2008, Ozap.com, 5 novembre 2008
• Notices Archives TV : Inathèque
• Notices Archives Web : Inathèque
• Notices Archives Sources écrites : Inathèque

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