Antoine Vaudoyer
Antoine-Laurent-Thomas Vaudoyer né le à Paris, où il est mort le , est un architecte français. Il appartient à une dynastie d'architectes dont le plus connu est son fils, Léon Vaudoyer.

Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 89 ans) Paris |
Sépulture | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Enfant | |
Parentèle |
Louis Jean François Lagrenée (beau-père) |
Membre de | |
---|---|
Maîtres | |
Distinctions |
Chevalier de la Légion d'honneur Pensionnaire de la villa Médicis (d) (- Prix de Rome () |
Biographie
Antoine Vaudoyer débute dans la carrière des armes en 1777 en entrant dans le régiment de dragons de Lorraine. Il quitte l'armée dès l'année suivante, après la mort de son père, et devient l'élève de Marie-Joseph Peyre à l'Académie royale d'architecture. Il est lauréat du Grand Prix de Rome en 1783 pour « Une ménagerie renfermée dans le parc du château d’un souverain ».
Il est pensionnaire de l'Académie de France à Rome de 1784 à 1788.
En 1789, il ouvre un atelier libre d'architecture pour former des élèves.
Il proteste contre le projet de transformer l'église Sainte-Geneviève en Panthéon national en 1791.
Il fonde en 1793 une école d'architecture, avec Julien-David Le Roy, à la suite de la suppression des académies. L'école est reconnue par le ministre de l'Intérieur deux ans plus tard.
Lors de la création du Conseil des bâtiments civils en 1795 par Jean-Baptiste Rondelet, Jean-François-Thérèse Chalgrin et Alexandre-Théodore Brongniart, Vaudoyer se vit confier un des six postes d'inspecteur[1].
Il devient membre de la Société des sciences, lettres et arts de Paris en 1799.

Architecte du palais des Beaux-Arts au palais des Quatre Nations en 1802, Vaudoyer travailla à l'extension du Collège de France, de la Sorbonne et fut chargé du chantier de l'Institut de France lorsque celui-ci vint occuper le collège des Quatre Nations. Il est entre autres l'architecte de la salle des séances.
Il est nommé architecte du musée des Monuments français en 1810, chargé du projet pour un palais des Beaux-Arts en 1811, nommé architecte du marché des Carmes de la place Maubert en 1811, architecte de la bibliothèque Sainte-Geneviève en 1813 et architecte de la nouvelle École des beaux-arts en 1816.
Outre ses travaux d'architecte, Vaudoyer anima un atelier à l'École royale des beaux-arts[2]. Il fut élu membre de l'Académie des beaux-arts au second fauteuil de la section architecture en 1823[3] (dont il était secrétaire archiviste de la section d’architecture depuis 1807).

Marié à Alexandrine-Julie Lagrenée, fille de Louis Jean François Lagrenée, il est le père de Léon Vaudoyer.
Il est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse, section 13 avec son fils Léon Vaudoyer, également architecte.
Œuvres
Architecture
Publications
- Grands prix d'Architecture, Projets couronnés par l'Académie Royale des Beaux-Arts de France, Gravés et publiés par A.L.T. Vaudoyer et L.P. Baltard, Paris, 1818
- Discours nécrologique sur la tombe de Jean Rondelet,
Notes et références
- (en) Lauren M. O'Connell, "Redefining the past: revolutionary architecture and the Conseil des Bâtiments Civils", in The Art Bulletin, Juin 1995.
- Où il eut notamment pour élève Henri Labrouste. Cf. Notice sur celui-ci sur le site 19e.org
- Evocation de Vaudoyer dans le discours de Michel Folliasson en hommage à Bernard Zehrfuss, ses prédécesseurs dans le même fauteuil à l'Académie des beaux-arts
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Portail de l’architecture et de l’urbanisme
- Portail de Paris
- Portail du XVIIIe siècle
- Portail de la France au XIXe siècle