1936 en France
Cette page concerne l'année 1936 du calendrier grégorien.
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Événements
Sommaire : | Haut - Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Août - Septembre - Octobre - Novembre - Décembre |
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- Amorce d’une reprise économique durant l’hiver 1935-1936.
Janvier
- 10 janvier : à la suite des émeutes du 6 février 1934, organisées par les ligues d'extrême droite, le parlement adopte la loi sur les groupes de combat et milices privées. Elle autorise le président de la République à dissoudre toute organisation pouvant porter atteinte à la sûreté de l'Etat.
- 12 janvier : publication du programme du Front populaire.
- 17 janvier : fin du procès des personnes impliquées dans l’affaire Stavisky. Neuf condamnations.
- 19 janvier : Édouard Daladier succède à Édouard Herriot à la tête du Parti radical-socialiste.
- 22 janvier : Édouard Herriot quitte le gouvernement et abandonne toute fonction ministérielle. Démission du cabinet Laval à la suite du départ des radicaux[1].
- 22-25 janvier : congrès du PCF à Villeurbanne[1].
- 24 janvier-4 juin : Albert Sarraut, Président du Conseil (2)[2].
Février
- 9 février : mort de Jacques Bainville.
- 13 février : croisant le cortège de l'enterrement de Jacques Bainville en sortant de l'Assemblée nationale[3], Léon Blum est attaqué et blessé par des Camelots du roi (militants de l’Action française).
- 16 février : manifestation des organisations de gauche pour protester contre le passage à tabac de Léon Blum[1].
Mars
- 6 mars : réunification de la CGT et de la CGTU au congrès de Toulouse. Ses effectifs passent de 750 000 à 4 millions d’adhérents dans l’année, notamment à la suite des grèves de mai-juin.
- 21 mars : Charles Maurras est condamné à quatre mois de prison pour incitation au meurtre par voix de presse.
Avril
- 17 avril : discours de Maurice Thorez retransmis par Radio Paris : il appelle à l’union de la France contre les 200 familles et tend la main aux catholiques.
- 26 avril et 3 mai : victoire électorale du Front populaire aux législatives avec 375 députés contre 220 à l'opposition[1]. Le PCF double le nombre de ses électeurs (15 % de l'ensemble électoral) et ses députés passent de 10 à 72. Les socialistes SFIO passent de 97 sièges à 146. Le parti radical recule, de 159 sièges à 116[4].
Mai
- 11 au 25 mai : début d'un vaste mouvement de grèves générales dans tous les secteurs, avec occupations des usines ; 70 000 grévistes en mai et deux millions en juin.
- 11 mai : grève Breguet au Havre (occupation des locaux, élection de délégués pour négocier des conventions collectives). Le lendemain, l'arbitrage du maire, accepté par les deux parties, donne raison aux ouvriers[5].
- 13 mai : grève Latécoère à Toulouse[5].
- 14 mai : grève des usines Bloch à Courbevoie[5].
- 24 mai : défilé de soutien au Front populaire pour commémorer la Commune de Paris.
- 26 mai : le mouvement de grève se généralise dans la région parisienne[5]. près de 100 000 ouvriers métallurgistes sont en grève.
- 27 mai : publication de l'article Tout est possible ! de Marceau Pivert, où il propose de transformer le mouvement populaire en révolution sociale.
Juin
- 4 juin : premier gouvernement socialiste de Léon Blum[2]. Pour la première fois en France, trois femmes sont au gouvernement. Les communistes pratiquent le soutien sans participation. Vincent Auriol aux Finances. Charles Spinasse à l’Économie. Le gouvernement veut relancer la production par la consommation.
- 6 juin : investiture du nouveau gouvernement. Le député de droite Xavier Vallat interpelle Léon Blum à la Chambre : « Pour la première fois, ce vieux pays gallo-romain sera gouverné par un Juif »[6].
- 7 et 8 juin : réunion des partenaires sociaux entre la CGT — la CFTC n'est pas invitée —, les déléguées du patronat et le gouvernement. Tard dans la nuit, les revendications ouvrières sont imposées au patronat et les accords Matignon sont signés[7] : reconnaissance de la liberté syndicale, élections des délégués du personnel, signatures de conventions collectives, semaine de travail de quarante heures, deux semaines de congés payés annuellement, augmentation générale des salaires (7 à 15 % de hausse), SNCF…
- 13 juin : après l’appel de Maurice Thorez (« il faut savoir terminer une grève dès que satisfaction a été obtenue », 11 juin) les ouvriers métallurgistes reprennent le travail.
- 19 juin : décret de dissolution des ligues[1].
- 20 juin : loi instituant les congés payés (2 semaines)[8].
- 21 juin :
- le colonel François de la Rocque transforme la Ligue des Croix-de-feu dissoute en parti social français.
- loi sur la réglementation du travail prévoyant la semaine de 40 heures[9].
- 24 juin : lois sur les conventions collectives adopté sur le rapport d'Ambroise Croizat[10].
- 28 juin : l’ex-communiste, maire de Saint-Denis Jacques Doriot fonde le parti populaire français, d’inspiration fasciste.
Juillet
- 2 juillet : loi portant à 14 ans l'âge de la scolarité obligatoire[7].
- 24 juillet : réforme du statut de la Banque de France[7]. La loi remplace le Conseil de régence qui désignait le gouverneur par un Conseil général. Les membres du Conseil de régence étaient élus par les 200 actionnaires les plus importants (« les 200 familles »), dorénavant, ils cèdent leur place aux représentants de l'État, à ceux des « grandes forces organisées du travail et de l'activité industrielle, commerciale et agricole » et à ceux, élus par les petits actionnaires qui obtiennent aussi le droit d'assister aux assemblées générales.
- 29 juillet : loi sur la retraite des mineurs à 65 ans.
Août
- 2 août :
- le gouvernement de Léon Blum autorise l’envoi d’avions aux républicains mais lance un appel aux autres puissances pour établir des « règles communes de non-intervention » en Espagne à la suite des pressions de Londres.
- discours de Messali Hadj au Congrès Musulman à Alger qui condamne le rattachement de l'Algérie à la France et réaffirme sa lutte pour l'indépendance. Son parti, l'Étoile nord-africaine, est dissout par le Front populaire le et Messali Hadj emprisonné le [11].
- 3 août : création du billet de congé populaire annuel, présenté par Léo Lagrange, sous-secrétaire d'État aux Sports et à l'organisation des Loisirs.
- 4 août : création de la Confédération générale du patronat français pour remplacer la Confédération générale de la production française[12].
- 7 août : loi sur la nationalisation de l’industrie aéronautique.
- 8 août : la France ferme ses frontières avec l'Espagne.
- 11 août : loi sur la nationalisation des industries d'armement[7].
- 13 août : loi prolongeant l'obligation scolaire jusqu'à 14 ans.
- 15 août : loi instituant l’Office national interprofessionnel du blé[7] (actuel Office national interprofessionnel des grandes cultures) avec pour première mission de stabiliser les cours agricoles et garantir un revenu décent aux agriculteurs durement touchés par la crise.
- 19 août : afin de stimuler l'économie, le gouvernement Blum fait voter une loi assouplissant l'accès au crédit pour les entreprises, une Caisse nationale des marchés de l'État est créée afin de centraliser les commandes publiques[7].
- 28 août :
- Loi sur l'allocation chômage qui augmente le nombre de bénéficiaires d'allocations sociales. 5 milliards de francs supplémentaires sont affectés aux dépenses sociales.
- Vote de 20 milliards de francs de budget pour une politique de grands travaux, notamment l'électrification des campagnes et la poursuite de la construction du réseau routier français.
- Pacte de non-intervention en Espagne signé par la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie, qui ne le respectent pas.
Septembre
- Les communistes enlèvent leur soutien au gouvernement.
- Transferts importants de capitaux hors de France, devant la peur communiste et l'échec de la relance de la production.
- 7 septembre : le gouvernement relance la production d'armes avec 14 milliards de francs affectés à la production militaire (renforcement de l’aviation avec la construction de 1 500 avions) et 21 milliards de crédits affectés sur 4 ans.
- 9 septembre : accords Viénot prévoyant l’indépendance de la Syrie dans un délai de trois ans.
- 17 septembre : sortie de La belle équipe, film de Julien Duvivier[13].
- 26 septembre : la fuite des capitaux, massive depuis l'arrivée du Front populaire au pouvoir, oblige le gouvernement à dévaluer le franc de 29 %. Désillusion du monde ouvrier.
Octobre
- 1er octobre : l'ampleur de la crise oblige le gouvernement à faire une nouvelle dévaluation du franc de 25 %. La hausse de salaire prévue par les accords Matignon est vite annulée par l'inflation induite. Ces dévaluations successives ôtent la confiance de l'opinion publique dans le gouvernement. Le prélèvement exceptionnel prévu sur l'or et l'obligation de la déclaration de l'or détenu par les particuliers mécontente les épargnants.
- 4 octobre : meeting communiste au Parc des Princes ; le Parti social français organise une contremanifestation[14]. Un manifestant algérien est tué lors des affrontements avec l'extrême droite[10].
- Un accord monétaire est trouvé avec la Grande-Bretagne et les États-Unis pour fixer la valeur du franc dans une fourchette de 43 à 49 milligrammes d'or contre 65,5 milligrammes auparavant
Novembre
- 6 novembre : arrêt Arrighi. Le Conseil d'Etat, par la théorie dite de la Loi-écran, refuse le contrôle de constitutionnalité d'un acte réglementaire pris en application d'une loi.
- 17 novembre : suicide du ministre de l'intérieur Roger Salengro, victime d’une campagne de diffamation de la part de l’extrême droite[1].
- 23 novembre : assassinat de Tahar Acherchour.
Décembre
- 5 décembre : opposés à la politique non-interventionniste du Front populaire en Espagne, les communistes s'abstiennent dans un vote de confiance[1].
- 7 décembre : l'aviateur français Jean Mermoz (34 ans) et son équipe disparaissent en mer, à bord de leur Latécoère Croix du Sud, à 800 km au sud de Dakar. Le 30, des funérailles nationales sont organisées à Paris, dans la cour d'honneur des Invalides.
- 30 décembre : le projet Blum-Viollette, visant à octroyer des droits politiques à une minorité d'environ {{|22000}} Algériens musulmans est déposé sur le bureau de la Chambre des députés[15].
- 31 décembre : la Chambre des députés vote la loi sur la conciliation et l’arbitrage obligatoire pour limiter les conflits sociaux[7]. Baisse à 25 % de l'IGR. Réduction des déductions forfaitaires pour charges de famille pour les revenus élevés, allègement des majorations d’IGR applicables aux contribuables sans enfant. En parallèle, le ministre Jean Zay prend une circulaire interdisant le port de signes religieux au sein des établissements scolaires.
- Création d'une taxe unique à la production au taux de 6 % perçue auprès du dernier producteur. Cette nouvelle taxe remplace la taxe générale sur le chiffre d'affaires qui, en dépit de sa simplicité et de son rendement frappait en cascade chaque transaction.
Thématique
- Projet de loi Blum-Viollette proposant la nationalité française et les droits politiques à certains musulmans algériens, ce projet sera vivement combattu par les colons.
- La population française est de 41,5 millions de personnes.
- Le gouvernement du Front populaire reçoit d'incessantes pressions des milieux d'affaires, le patronat contre-attaque en refusant d'appliquer les lois sociales, les ligues se reconstituent en partis politiques.
Économie
- La richesse de la France est de 365 milliards de francs.
- 1 franc français de 1936 = 0,59487 euro de 2002
- Reprise économique à l’automne.
- La dette publique baisse pour la première fois depuis 1929 (165 % du PIB).
- Fin de la période de déflation, retour de l'inflation (7,7 %).
- Taux de chômage à 10,5 %.
- Le PIB augmente de 2 %.
- Le déficit public atteint 4 % du PIB (14,6 milliards de francs).
Entreprises
- Air-France inaugure sa ligne Paris-Dakar. Avec 40 000 km de lignes, la compagnie aérienne dessert 87 villes dans 29 pays. Sur Paris-Londres, elle a un quasi-monopole de fait — 61 000 passagers sur 65 000. Cependant, la compagnie, née en 1933 de la fusion de cinq petites compagnies ne peut toujours pas fonctionner sans de généreuses subventions annuelles d'environ 150 millions de francs.
- La surévaluation du franc provoquent un effondrement de 2/3 des exportations à 15,5 milliards de francs.
- Déficit de la balance commerciale de 10 milliards de francs.
Culture
Littérature
- Sortie des aventures de Tintin en extrême Orient (le lotus bleu), de Hergé. C'est son 5ème album
Cinéma
Films français sortis en 1936
- 11 février : Fantôme à vendre, film de René Clair.
Autres films sortis en France en 1936
Naissances en 1936
- 22 juillet à Angoulême : Jean-Pierre Audour.
- 1er octobre à Marseille : Antoinette Fouque, intellectuelle et militante féministe française.
Décès en 1936
- 9 février : Jacques Bainville, Journaliste
- 18 novembre : Roger Salengro, Ministre
Voir aussi
Notes et références
- Serge Wolikow, Le Front populaire en France, Éditions Complexe, (ISBN 9782870276280, présentation en ligne)
- Dominique Borne, Hubert Néant, La politique en France - XIXe - XXe siècles, Hachette Éducation, (ISBN 9782013201100, présentation en ligne)
- le DPS : Rapport 1622 Partie 03
- Paul Christophe, 1936 : les catholiques et le Front populaire, Éditions de l'Atelier, , 308 p. (ISBN 9782708224889, présentation en ligne), p. 214
- Lucien Rioux, Le syndicalisme, Buchet/Chastel (9782402301367//books.google.com/books?id=9Wd8DwAAQBAJ&pg=PAPT57)
- Philippe Bourdrel, Histoire des juifs de France, vol. 2, Albin Michel, (ISBN 9782226201430, présentation en ligne)
- André Gueslin, L'Etat, l'économie et la société française - Livre de l'élève - XIXe - XXe siècle, Hachette Éducation, (ISBN 9782011815439, présentation en ligne)
- Bénigno Carérès, Loisirs et travail, du Moyen Âge à nos jours, Seuil (ISBN 9791036903946, présentation en ligne)
- Gilles Auzero, Emmanuel Dockès, Droit du travail. Édition 2016, Dalloz, (présentation en ligne)
- Gérard Noiriel, Une histoire populaire de la France : De la guerre de Cent Ans à nos jours, Agone, (ISBN 9782748903027, présentation en ligne)
- Jacques Simon, Messali Hadj par les textes, Éditions Bouchène, (ISBN 9782356760586, présentation en ligne)
- Georges Lefranc, Histoire du Front Populaire, 1934-1938, Payot (ISBN 9782357020719, présentation en ligne)
- « La Belle équipe », sur http://www.institut-lumiere.org
- Paula Cossart, Le meeting politique : De la délibération à la manifestation (1868-1939), Presses universitaires de Rennes, (ISBN 9782753567535, présentation en ligne)
- Charles-Robert Ageron, Histoire de l'Algérie contemporaine (2) : De l'insurrection de 1871 au déclenchement de la guerre de libération (1954), Presses universitaires de France, 648 p. (ISBN 9782130656234, présentation en ligne)
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